Bussigny — Wikipédia

Bussigny
Bussigny
Le temple de Bussigny.
Blason de Bussigny
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Ouest lausannois
Communes limitrophes Vufflens-la-Ville, Mex, Villars-Sainte-Croix, Crissier, Écublens (VD), Échandens, Bremblens, Aclens
Syndic
Mandat
Patricia Spack Isenrich
2021-2026
NPA 1030
No OFS 5624
Démographie
Gentilé Bussignolais
Population
permanente
10 365 hab. (31 décembre 2022)
Densité 2 150 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 07″ nord, 6° 33′ 22″ est
Altitude Min. 387 m
Max. 495 m
Superficie 4,82 km2
Localisation
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Bussigny
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Bussigny
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Bussigny
Liens
Site web www.bussigny.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Bussigny est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de l'Ouest lausannois. La commune est appelée Bussigny-sur-Morges jusqu'en 1959, puis Bussigny-près-Lausanne jusqu'en 2014. La commune est nommée Cité de l'énergie en 2013. Elle obtient le statut de ville en 2015, et atteint les 10 000 habitants le 11 mai 2021.

Géographie

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Bussigny est bordé à l'ouest par la Venoge qui marque la frontière avec Bremblens et Échandens et à l'est par la Sorge qui marque la frontière avec Crissier. L'altitude moyenne de la commune est à 433 mètres[3].

Le territoire de Bussigny s'étend sur 4,82 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 49,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 31,8 %, les surfaces boisées 17,0 % et les surfaces improductives 0,8 %[4].

Gare de Bussigny en 1905.

Bussigny est desservie par une ligne de train et trois lignes de bus.

Afin de desservir les axes forts et régulièrement encombrés de leurs réseaux, les Transports publics de la région lausannoise ont planifié d'importantes nouveautés sur l'ensemble de l'agglomération de la capitale vaudoise. Parmi ces projets, on peut en citer deux concernant directement l'avenir des transports publics à Bussigny :

Ce toponyme est attesté en 1488 sous la forme Bussignies.

Il tire son origine du nom de personne latin Bussenius avec le suffixe celtique -akos devenu en latin -acum. Ce nom fait partie de l'importante famille de toponymes formés à l'époque romaine, et qui ont été créés à partir d'un nom de famille propriétaire du domaine. La forme composée Bussigny-près-Lausanne s'explique par le besoin de distinguer cette localité de Bussigny-sur-Oron[8].

Bussigny et ses environs vers 1855.
Photo aérienne par Walter Mittelholzer, Gare de Bussigny (1925).

Des documents de l'époque bernoise désignent la commune par « les Communautés de Bussigny et Saint-Germain ». À cette époque en effet, Bussigny côtoyait un autre hameau, celui de Saint-Germain. La fusion se fera en 1803, alors que naissait le canton de Vaud. De nos jours, on retrouve encore à Bussigny la rue Saint-Germain, vestige témoignant de l'existence de ce petit village.

Au XIXe siècle, le nom officiel était Bussigny-sur-Morges. En 1885, Bussigny est relié au réseau ferroviaire par la ligne du Jura-Simplon[9]. Depuis 1959, le village devient Bussigny-près-Lausanne.

En réalité, ces changements de nom reflètent uniquement le rythme de l'histoire. Les deux hameaux à l'époque du Pays de Vaud paysan ; puis une fusion en 1803 avec une seule localité rattachée au district de Morges et enfin le grand boum de la seconde moitié du XXe siècle dans le sillage de l'agglomération lausannoise.

En 2012, la commune émet le souhait de changer son nom en Bussigny. Le 14 janvier 2014, le Grand Conseil Vaudois a voté la modification de la Loi sur le découpage territorial et accepta le changement du nom de la ville en Bussigny. Il entre officiellement en vigueur le 1er mai 2014. En 2015, le village change de statut et devient officiellement une ville[10].

Vie politique

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Le Conseil municipal (exécutif) est composé de 5 membres, deux de l'Entente communal (centre et droite) et trois du Parti socialiste, indépendants de gauche et verts (PSIG). Le Conseil communal (législatif) comprend 75 membres, 29 pour l'Entente communale, 34 pour le PSIG et 12 pour l'Union démocratique du centre[11],[12].

Ci-dessous un graphique représentant l'évolution des rapports partisans à Bussigny de 1965 à 2016[13].

25
50
75
100
125
150
1965
1969
1973
1977
1981
1985
1989
1993
1997
2001
2006
2011
2016

Gestion de l'environnement

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L'entier de la surface forestière communale est certifiée FSC[14].

Depuis 2013, Bussigny est nommée Cité de l'énergie[14].

Gentilé et surnom

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Les habitants de la commune se nomment les Bussignolais.

Ils sont surnommés les Mange-Loup[15].

Démographie

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Évolution de la population

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Bussigny compte 10 365 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 2 150 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 10,7 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Bussigny entre 1850 et 2020[16],[1]

Pyramide des âges

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En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 36,7 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 18,6 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[17].

La même année, la commune compte 4 819 hommes pour 4 784 femmes, soit un taux de 46,5 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[17].

Pyramide des âges de Bussigny en 2020 (%)[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,5 
5,1 
75 à 89 ans
5,9 
12,4 
60 à 74 ans
13,0 
20,5 
45 à 59 ans
20,8 
24,7 
30 à 44 ans
23,5 
19,8 
15 à 29 ans
19,2 
17,3 
- de 14 ans
17,1 
Pyramide des âges dans le canton de Vaud en 2020 (%)[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,4 
6,1 
75 à 89 ans
8,2 
13,3 
60 à 74 ans
14,3 
21,5 
45 à 59 ans
21,2 
22,0 
30 à 44 ans
21,4 
19,6 
15 à 29 ans
18,0 
16,9 
- de 14 ans
15,5 

La scolarité publique à Bussigny est assurée par un établissement localisé sur deux communes, l'établissement scolaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix. Cet établissement regroupe huit collèges sur le territoire bussignolais, et un seul sur la commune de Villars-Ste-Croix.

Panier de basketball à Bussigny, dans le parc récréatif de La Plannaz.

Bussigny compte près de vingt sociétés sportives[18], dont par exemple:

  • FC Bussigny (Football Club de Bussigny), club de football ;
  • TCB (Tennis club Bussigny), club de tennis ;
  • VBC Bussigny (VolleyBall Club Bussigny), club de volleyball ;
  • La Foulée de Bussigny, club de course à pied ;
  • EKSK (École de Karaté Spirit Kyokushin), club de karaté ;
  • JJCB (Judo Jujitsu Club Bussigny), club de judo et de ju-jitsu.

La paroisse Saint-Pierre est la communauté des catholiques de Bussigny, qui ont leur lieu de culte à Bussigny même. La paroisse comprend aussi les communes de Villars-Sainte-Croix, Mex et Vufflens-la-Ville, pour un total d'environ 5 500 catholiques. La paroisse Saint-Pierre de Bussigny fait partie de l'Unité Pastorale de Renens-Bussigny.

La communauté paroissiale a célébré les 50 ans de son existence le 29 juin 2014, en la fête des apôtres Pierre et Paul. Les paroissiens ont aussi fêté en 2009 les 40 ans de la construction de l’église catholique. À cette occasion, le conseil de paroisse a entrepris une petite rénovation du bâtiment qui a compris la pose de vitraux. Ils ont été réalisés par l'artiste de renom Yoki[19].

Culture et patrimoine

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Patrimoine bâti et urbanisme

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La ville comptait 3 714 logements en 2015, dont 582 maisons individuelles, pour un total de 3 410 ménages[20].

Aujourd'hui, Bussigny continue son développement urbain : de nouveaux quartiers naissent, et les nombreuses constructions récentes de bâtiments surprennent les résidents. En effet, les citoyens de la commune vaudoise ont vécu la période 2000-2015 en l'absence de chantiers de grande ampleur[21].

Édifices religieux

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Le temple protestant (ancienne église Saint-Germain) reconstruit en 1856-1858 est attribué à l'architecte Louis Wenger[22], mais cette assertion est contredite par les données des archives communales, qui n'évoquent pas Wenger dans la genèse de ce bâtiment, mais bien la collaboration du voyer Samuel Cupelin et de l'architecte David Braillard[23].

L'église catholique Saint-Pierre (rue du Jura 14), sur une hauteur, a été construite en 1969 par l’architecte Hanns A. Brütsch 46° 33′ 12″ N, 6° 33′ 03″ E[24] .

Édifices publics

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  • Collège du Tombay II (rue des Collèges 2b), par l'architecte Rodolphe Lüscher (construction de 2001 à 2003)[22]. C'est un bâtiment avec imposant porte-à-faux et relié par une passerelle sur deux étages au collège du Tombay I.

Architecture civile

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Ferme de type maison forte, à Bussigny.
  • Ferme de type maison forte (rue de Montolieu 3), avec éléments de style gothique tardif, épais contrefort et avant-toit soutenu par des bras de force torsadés[22].
  • Maison de maîtres (rue de Montolieu 2-4), composée de deux corps de bâtiments disposés en L: l'un est une maison de maîtres élevée vers 1750, l'autre un rural remanié vers 1800[22].
  • Maison de maîtres (rue de Montolieu 5), fin XVIIIe siècle, ancienne propriété d'Isabelle de Montolieu[22].
  • Garage Arc-en-Ciel (route de Renens 12), par l'architecte Jacques Favarger, avec une grande arche et marquise en voile de béton (1953)[22].

Places et espaces

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  • la place de l'Hôtel de ville
  • la place des Arcades
  • la place du Vieux-Four

Parcs et jardins

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  • le parc des chips
  • le parc du temple

Plusieurs fontaines agrémentent la localité, notamment à la rue des Alpes et dans les ruelles voisines.

Manifestations

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  • La Bussigny Run, course à pied organisée annuellement fin juin[25].
  • Carnaval de Bussigny, manifestation à caractère festif le dernier week-end de mars.
  • La fête de l'Abbaye des Laboureurs, manifestation bisannuelle se déroulant lors des années paires, en juin, depuis 1803.
  • Le 1er août, la fête nationale de Suisse célébrée à Bussigny avec, entre autres, un feu d'artifice.

Personnalités

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Héraldique

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Blason de Bussigny Blason
Coupé d'argent et de gueules, au coq hardi et chantant de sable brochant, becqué, crêté et barbé de gueules.
Détails
Ces armoiries, adoptées en 1926, rappellent par leurs couleurs que Bussigny relevait autrefois de la seigneurie de Lausanne et que ses hommes marchaient sous la bannière de saint Laurent. Le coq provient des armes de la famille de Polier, qui possédait autrefois un fief noble à Saint-Germain, ancien centre de la localité[28].
Les armoiries de la commune sont approuvées par le canton de Vaud.

Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Fonds d'archives

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  • Fonds : Archives communales de Bussigny (1324 -). Bussigny : Commune de Bussigny.

Références

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  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Statistiques du canton de Vaud
  4. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  5. « Limites de commune : Bussigny » Accès libre, sur geo.admin.ch (consulté le ).
  6. « Avec les BHNS, embarquez pour demain ! », sur youtube.com, (consulté le ).
  7. « Avec le Tram, embarquez pour demain ! », sur youtube.com, (consulté le ).
  8. Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 207-208
  9. « Gare de Bussigny », sur notrehistoire.ch (consulté le ).
  10. « Site de la commune de Bussigny (perspectives) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bussigny.ch (consulté le ).
  11. Site de la commune de Bussigny
  12. « La commune de Bussigny - Composition » [archive du ], sur bussigny.ch (consulté le ).
  13. Données compilées à partir des résultats publiés dans le Journal de Bussigny / Journal de Morges aux différentes dates.
  14. a et b « Bussigny »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur citedelenergie.ch (consulté le ).
  15. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 24
  16. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  17. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  18. « Associations sportives », sur bussigny.ch (consulté le ).
  19. « Paroisse de Bussigny », sur cath-vd.ch (consulté le ).
  20. « Vaud en chiffres 2017 », sur scris.vd.ch (consulté le ).
  21. « Urbanisme à Bussigny: la Municipalité informe », sur construire-bussigny.ch, (consulté le ).
  22. a b c d e et f Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 273.
  23. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Âge d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , p. 589
  24. Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse (https://www.schweizerkirchenbautag.unibe.ch/moderner_kirchenbau/index_ger.html)
  25. « Accueil », sur La Bussigny Run (consulté le ).
  26. Archives du journal 24heures
  27. « Tiphanie Bovay-Klameth, comique de proximité », sur letemps.ch, (consulté le ).
  28. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 116