Calife de la tauromachie — Wikipédia

Le terme Calife de la Tauromachie (de l'espagnol : Califa del toreo, littéralement : Calife de l'art de toréer), est un titre honoraire donné aux grands toreros originaires de la province de Cordoue, en souvenir du Royaume maure de Cordoue[1].

Présentation

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Il a d'abord été décerné à Lagartijo (Calife I) par l'écrivain revistero Mariano de Cavìa surnommé « Sobaquillo ». Guerrita a été le deuxième calife (Calife II), suivi de Machaquito (Calife III), Manolete (Calife IV) et de El Cordobès (Calife V)[1].

En général, les Califes ont leur buste soit dans leur lieu de naissance : à Cordoue celui de Lagartijo se dresse Calle Osario, celui de El Cordobès est dans les arènes de Cordoue, soit près des arènes où ils sont morts : celui de Manolete est devant les arènes de Linares.

Pour Guerrita, à la fois adoré et contesté, nommé Calife par la « vox populi »[2], on n'a pas d'information sur l'existence et l'emplacement de son buste.

Notes et références

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  1. a et b Paul Casanova et Pierre Dupuy,« Dictionnaire tauromachique, Jeanne Laffitte, 1981, p. 34 (ISBN 2862760439)
  2. Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 134-135