Camille Bourgault — Wikipédia
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Camille Bourgault, né en 1889 et mort en 1962[1],[note 1], est un architecte archéologue liégeois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Entre 1909 et 1924, Camille Bourgault est l'architecte responsable de la restauration du château de Harzé[2],[3].
Il est très impliqué dans la préservation du patrimoine liégeois durant la Première Guerre mondiale, comme en témoignent ses archives[4]. Dans l'Entre-deux-guerres, il participe à la restauration de la collégiale Saint-Barthélemy à Liège[5]. Vers 1925, avec Fernand Lhoest, il entreprend une campagne pour la restauration de la deuxième cour du Palais des Princes-Évêques de Liège[6].
Après la Seconde Guerre mondiale, Camille Bourgault s'investit dans la restauration et la reconstruction des édifices endommagés par le conflit. De 1946 à 1958, il dirige la restauration de l'église Saint-Antoine de Liège, ravagée par une bombe volante en 1944[7]. En 1947, il lance la reconstruction de la tour carrée de l'église Sainte-Catherine à Forêt, dynamitée le 10 mai 1940 par les artilleurs belges qui craignaient qu’elle ne serve de point de repère à l’aviation allemande[8].
En 1950, il reconstruit la façade de la ferme Samuel sise originellement à Angleur (Kinkempois) rue Mère-Dieu[9]. En 1952-1953, avec L. Wéry, il restaure le prieuré de l'église paroissiale Saint-Remacle à Ocquier[10].
Camille Bourgault est un membre actif de l'Institut archéologique liégeois. Membre correspondant de la Commission royale des monuments et des sites dès 1922, il en devient membre effectif en 1945[1].
Bon dessinateur, il a laissé de nombreux plans, coupes, croquis, relevés et élévations dans ses archives qui sont conservées au Centre d'archives & de documentation de la Commission royale des monuments et des sites[1]. Il a aussi réalisé un relevé descriptif des vingt vitraux des XIXe et XXe siècles de la cathédrale Saint-Paul de Liège, pulvérisés lors de l’attentat du 12 janvier 1945[11].
Mort en 1962, il est inhumé au Cimetière de Robermont à Liège.
Publications
[modifier | modifier le code]- « Chapiteau et bases de l'ancienne cathédrale Saint-Lambert (Institut archéologique liégeois) », Chronique archéologique du pays de Liège, t. V, no 12, , p. 124 (lire en ligne)
- « Sculptures liégeoises (XVe siècle) (église Sainte-Croix, à Liège) », Chronique archéologique du pays de Liège, t. V, no 8, , p. 83-84 (lire en ligne)
- « Un buste de Grétry », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VI, no 4, , p. 34-35 (lire en ligne)
- « Les colonnettes de Saint-Lambert », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VI, no 5, , p. 41-44 (lire en ligne)
- « Maison du XVIe siècle. Rue Sainte-Aldegonde, 7 », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VI, no 9, , p. 95-99 (lire en ligne)
- « Architecture liégeoise; deux habitations du XVIe siècle, rue Sainte-Aldegonde », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. XLII, , p. 109-138 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)
- « Les dernières trouvailles de la place Saint-Lambert », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VII, no 12, , p. 12-23 (lire en ligne)
- « Pan de bois du XVIe siècle, rue Sainte-Aldegonde, 13, à Liège », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VII, no 6, , p. 71-75 (lire en ligne)
- « Maisons du XVe siècle, rue Saint-Jean, 30, 32 », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VII, no 7, , p. 95-99 (lire en ligne)
- « Vieille enseigne », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VIII, no 12, , p. 111-112 (lire en ligne)
- « Maisons du XVe et du XVIIe siècle, derrière l'église Saint-Jean à Liège », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VIII, no 4, , p. 35-43 (lire en ligne)
- « Plafond Louis XIV, rue de la Madeleine, 32 », Chronique archéologique du pays de Liège, t. VIII, nos 8-9-10, , p. 85-88 (lire en ligne)
- « Le couvent des Dominicains à Liège; notes archéologiques et architectoniques », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. XLIV, , p. 15-69 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)
- « Maisons du XVIIIe siècle. Rues Saint-Laurent, 9, et Hors-Château, 57 », Chronique archéologique du pays de Liège, t. IX, no 6, , p. 59-73 (lire en ligne)
- « Démolitions », Chronique archéologique du pays de Liège, t. IX, no 6, , p. 71-73 (lire en ligne)
- « Nos monuments et la guerre », Chronique archéologique du pays de Liège, t. X, no 1, , p. 15-16 (lire en ligne)
- « Notre vieille Halle aux viandes », Chronique archéologique du pays de Liège, t. X, no 2, , p. 27-28 (lire en ligne)
- « Le perron, le jour de la signature de l'armistice », Chronique archéologique du pays de Liège, t. X, no 2, , p. 28 (lire en ligne)
- « Démolitions », Chronique archéologique du pays de Liège, t. X, no 2, , p. 28-29 (lire en ligne)
- « Evangelische Garnisonskirche », Chronique archéologique du pays de Liège, t. X, no 2, , p. 29 (lire en ligne)
- « Les armes de Liège et la Légion d'Honneur », Chronique archéologique du pays de Liège, t. X, no 3, , p. 40 (lire en ligne)
- « Rapport à l'Institut archéologique liégeois relatif au transfert des pierres sculptées ou à inscriptions actuellement dans la seconde cour du palais de Justice de Liège », Chronique archéologique du pays de Liège, t. XI, no 2, , p. 24-29 (lire en ligne)
- « Le dérochage et le rejointoiement des façades anciennes », Chronique archéologique du pays de Liège, t. XII, no 1, , p. 11-13 (lire en ligne)
- « Culs-de-lampe du XVe siècle. Rue du Pont-d'Ile, n° 15, à Liège », Chronique archéologique du pays de Liège, t. XII, no 2, , p. 19-24 (lire en ligne)
- « Comment s'en vont nos vieilles maisons », Chronique archéologique du pays de Liège, t. XII, no 2, , p. 26-27 (lire en ligne)
- « À la caserne de Saint-Laurent », Chronique archéologique du pays de Liège, t. XIII, no 8, , p. 111-112 (lire en ligne)
- « Le Château-fort de Fagnolle », Revue d'histoire et de folklore Le Guetteur Wallon, Namur, , p. 1-44
- (avec J. Brassinne), « Refuge fortifié à Omal », Bulletin de la société d'art et d'histoire du diocèse de Liège, vol. XXIV, , p. 33-38
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notice VIAF situe erronément son décès en 1970 ; Camille Bourgault est décédé en 1962 comme l'atteste son fonds d'archives conservé à la Commission royale des monuments, sites et fouilles.
Références
[modifier | modifier le code]- « Fonds Camille Bourgault (1889-1962) », sur Commission royale des monuments, sites et fouilles, (consulté le ).
- « Harzé, une maison forte enviée », sur chateauxofbelgium.be (consulté le ).
- « Château de Harzé », sur lerelaisdesforges.be, (consulté le ).
- « Bourgault (Camille) », dans Paul Bertholet, Inventaire des archives des individus: hommes d'état, savants, artistes, Archives de l'État à Liège, (lire en ligne), p. 9.
- Richard Forgeur, « La restauration de la collégiale Saint-Barthélemy à Liège », Bulletin de la Commission royale des monuments et des sites, vol. 8, , p. 15-38 (lire en ligne).
- Nathalie de Harlez de Deulin, Décors intérieurs en Wallonie : Liège, Luc Pire, , 286 p. (ISBN 2-87401-203-3 et 9782874012037, lire en ligne), p. 20.
- « L’ancienne église Saint-Antoine », sur cirkwi.com (consulté le ).
- « Église Sainte-Catherine de Forêt », sur ovatourisme.be/, (consulté le ).
- Anonyme, Wallonie, Liège, Ville de Liège, Liège, Mardaga, coll. « Le Patrimoine monumental de la Belgique » (no 3), (lire en ligne), p. 191.
- Anonyme, Wallonie, Province de Liège, Arrondissement de Huy, Liège, Mardaga, coll. « Le Patrimoine monumental de la Belgique » (no 16,1), , 1103 p. (ISBN 2-87009-487-6 et 9782870094877, lire en ligne), p. 268-269.
- Isabelle Lecocq (direction scientifique), Les vitraux de la cathédrale Saint-Paul à Liège : Six siècles de création et de restauration, Turnhout, Brepols, , 236 p. (ISBN 978-2-503-56817-1).
Liens externes
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