Ordre des Clercs réguliers pour les malades — Wikipédia
Clercs réguliers Ministres des Infirmes Camilliens | |
O Crux ave spes unica | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | par Grégoire XIV |
Type | Clercs réguliers de droit pontifical |
But | consécration au service des malades |
Structure et histoire | |
Fondation | Rome |
Fondateur | Camille de Lellis |
Abréviation | M.I. |
Autres noms | Ordo Clericorum Regularium Ministrantium Infirmis |
Rattaché à | Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique |
Site web | Site officiel (it + en) |
Liste des ordres religieux | |
L'ordre des Clercs réguliers pour les Malades ou ordre des Clercs réguliers Ministres des Infirmes[1] a été fondé par saint Camille de Lellis (1550-1614) à Rome pour soigner les malades dans les hôpitaux. D'où le nom de Camilliens qui leur est donné. Camille de Lellis était infirmier et, devant la situation lamentable des malades dans les hôpitaux, a voulu venir en aide efficacement aux malades en fondant cet ordre en 1582 qui compte des prêtres et des frères.
L'ordre aujourd'hui
[modifier | modifier le code]Actuellement, l’ordre est présent dans une trentaine de pays des cinq continents ; il y a treize provinces, une trentaine de Missions; les religieux sont environ 1.050, répartis dans 200 maisons.
Partout, les camilliens exercent leur ministère d’assistance des malades, dans les formes et selon les modalités que le développement de notre société moderne comporte, en réponse aux exigences toujours nouvelles du monde de la santé et aux besoins de l’homme.
Ils se consacrent à l’assistance spirituelle dans de nombreux établissements de soin, publics et privés, ainsi qu’à l’animation de la pastorale de la santé dans les églises locales.
Au cours de ce siècle, l’ordre a créé des œuvres propres pour le soin des malades en général et des malades de certaines catégories particulières: personnes âgées et enfants, tuberculeux et lépreux, anciens toxicomanes et malades du sida.
On a créé des écoles pour infirmiers professionnels et des centres de Pastorale de la Santé, en vue de la formation du personnel médical et de la préparation des agents pastoraux de la santé. Il y a lieu de signaler particulièrement l’Institut International de Théologie de la Pastorale de la Santé, appelé Camillianum, fondé en 1984, à Rome.
Organisation
[modifier | modifier le code]La maison généralice de l'ordre est située à Rome⁴.
L'ordre est organisé en provinces, certaines d'entre elles ayant sous sa responsabilité des délégations et des fondations :
- Europe :
- Amérique :
- Asie :
- Province extrême-orientale
Autres institutions camilliennes
[modifier | modifier le code]Plusieurs instituts religieux féminins ont été créés sur les bases de la spiritualité camillienne :
- Sœurs camilliennes du Tiers-Ordre, fondées en 1700,
- Sœurs Servantes des Malades, fondées en 1819 par Maria Domenica Bruni Barbantini,
- Filles de Saint Camille, fondées en 1896[8],
- Missionnaires des Malades, institut séculier fondé dans les années 1930 par Germana Sommaruga.
- La Famille Camillienne est une association de laïcs de spiritualité camillienne au service de malades.
Armoiries de l'ordre
[modifier | modifier le code]Les armes de l'ordre sont : « D'argent, à une croix haute et rayonnante de gueules » avec une couronne ducale.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Ministres » au sens de « serviteurs ».
- Site officiel de la province piémontaise
- Site officiel de la province romaine (en italien)
- Site officiel de la Province de France (en français)
- Site officiel de la province allemande (en allemand)
- Site officiel de la province nord-américaine (en anglais)
- Site officiel de la province brésilienne (en portugais)
- Site officiel des Filles de Saint Camille (en italien).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Alain, Saint Camille de Lellis, l’épopée de la première croix rouge, éd. Alsatia, 1946.
- L'Ordre des Pères Camilliens ou Clercs Réguliers Ministres des Infirmes (opuscule anonyme), Maurice Lescuyer, Lyon, 1948.
- Henry Panneel, Le saint à la croix rouge, éd. Salvator, 1964.
- Guy de Bellaing, De la folie du jeu aux folies de l’amour (vie de Saint Camille de Lellis), éd. Tequi 1982.
- Saint Camille de Lellis, quitter Dieu pour Dieu, éd. du Signe, Strasbourg, 1996.
Liens externes
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- Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- site officiel des Camilliens en France
- Site officiel des Camilliennes (it + en)
- La Famille Camillienne
- Institut International de Théologie Pastorale de la Santé