French
DeutschCamp Saut Tigre — Wikipédia
Cet article est une ébauche concernant la prison et la Guyane.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
| Camp Saut Tigre | |||
 | |||
| Localisation | |||
|---|---|---|---|
| Pays |  France | ||
| Région | Guyane | ||
| Département | Guyane | ||
| Localité | Sinnamary | ||
| Coordonnées | 5° 00′ 47″ nord, 53° 01′ 45″ ouest | ||
| Géolocalisation sur la carte : Guyane
Géolocalisation sur la carte : Amérique du Sud
| |||
| Architecture et patrimoine | |||
| Propriétaire | État français | ||
| Installations | |||
| Type | Bagne | ||
| Fonctionnement | |||
| Date d'ouverture | |||
| Statut actuel | Fermé définitivement (d) | ||
| Date de fermeture | |||
modifier - modifier le code - voir Wikidata  | |||
Le Camp Saut Tigre, également connu sous les noms de Camp de Saut du Tigre ou bagne annamite de Saut Tigre, est un ancien camp pénitentiaire du bagne de la Guyane française situé sur le territoire de la commune de Sinnamary, le long du fleuve du même nom, en Guyane. C'est l’un des trois établissements pénitentiaires spéciaux (EPS) de Guyane (avec le Camp La Forestière situé à Apatou et le Camp Crique Anguille situé à Montsinéry-Tonnegrande).
Le camp, ouvert entre et , est destiné à l'incarcération de détenus indochinois, d'où son nom de bagne annamite.
Histoire
[modifier | modifier le code]
À partir de , le camp fait partie des sites utilisés, avec le camp Crique Anguille et le bagne de Saint-Laurent-du Maroni, pour incarcérer des prisonniers politiques indochinois condamnés pour s'être révolté contre l'autorité coloniale en Indochine française[1],[2],[3].
Description
[modifier | modifier le code]Le camp est installé sur les rives du fleuve Sinnamary[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Montsinéry-Tonnégrande : le bagne des annamites sur la voie du classement au patrimoine des monuments historiques de France », sur Guyane la 1ère, (consulté le )
- Puaux Philippe.
- Donet-Vincent 2001.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Christèle Dedebant, Le Bagne des Annamites : Les derniers déportés politiques en Guyane, Actes Sud, 2024 (ISBN : 978-2-330-18950-1 https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-humaines-et-sociales-sciences/le-bagne-des-annamites)
- Danielle Donet-Vincent et Josette Rivallain (dir.), « Les bagnes des Indochinois en Guyane : 1931-1963 », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 88, nos 330-331 « Outre-mers économiques : de l'Histoire à l'actualité du XXIe siècle », 1er semestre 2001, p. 209-221 (lire en ligne
) 
- Olivier Puaux, Michel Philippe et Régis Picavet, Archéologie et histoire du Sinnamary du xviie au xxe s. (Guyane), Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. « Documents d’archéologie française » (no 60), , 227 p. (EAN 9782735126095, DOI 10.4000/books.editionsmsh.42638, lire en ligne), chap. 2 (« Le bagne annamite de Saut Tigre »), p. 109‑134
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
