Centrale nucléaire Santa María de Garoña — Wikipédia

Centrale nucléaire Santa María de Garoña
Administration
Pays
Communauté autonome
Province
Comarque
Coordonnées
Propriétaire
Nuclenor (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Opérateur
Construction
Mise en service
1971
Mise à l’arrêt définitif
31/12/2012
Statut
Arrêtée
Réacteurs
Fournisseurs
Type
Réacteurs actifs
466 MW
Puissance nominale
466 MW
Production d’électricité
Production annuelle
3 836 669 MWh
Production moyenne
347 367 MWh/mois
Production totale
125 707 843 MWh

Source froide
Géolocalisation sur la carte : Castille-et-León
(Voir situation sur carte : Castille-et-León)
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)

La Centrale nucléaire Santa María de Garoña est une centrale arrêtée située dans le Nord de l'Espagne, dans la province de Burgos, près de Alava.

Description

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Cette centrale comporte un réacteur à eau bouillante (REB) de conception General Electric, de puissance nominale 466 MWe, dont la mise en service a été effectuée en 1971. Le site appartient à Endesa et Iberdrola.

Début un problème de combustible a provoqué une légère augmentation de l'activité à l'intérieur du réacteur.

En , au cours d’une manœuvre de diminution de la puissance, la pression de la vapeur ayant baissé plus que prévu a entraîné l'arrêt automatique du réacteur[1].

En , des militants de Greenpeace ont survolé la centrale en parapente pour dénoncer le "manque de sécurité" de cette installation[2].

Le Parlement basque a demandé à plusieurs reprises la fermeture de la centrale, qui inquiète également les écologistes à Bayonne, élus ou membres de Bizi[3].

Le parti socialiste de Zapatero, réélu en 2008, a promis dans son programme électoral une sortie progressive du nucléaire civil, les centrales arrivant à fin de terme devant être fermées dans la mesure où l'approvisionnement énergétique du pays demeurait garanti. Il devait se prononcer en sur la fermeture effective de la centrale de Garoña, prévue pour 2011[4]. Le Conseil de sécurité nucléaire s'est lui prononcé en faveur de la prorogation, pour dix ans, de la licence de la centrale, à condition que la sécurité soit renforcée[4].

Pour des raisons fiscales, la centrale a été arrêtée définitivement le , six mois avant l'expiration de sa licence[5].

Notes et références

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Liens externes

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