Centre (échecs) — Wikipédia
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Le centre dans le jeu d'échecs est une zone constituée des cases centrales d4, d5, e4 et e5 (les cases autour du centre sont appelées le centre éloigné). C'est aussi un concept stratégique fort au cours des 3 phases de jeu (ouverture, milieu de jeu et finale).
C'est le lieu de croisement de l'échiquier, dans la mesure où les deux plus grandes diagonales le traversent ainsi que les deux rangées centrales.
L'expérience montre que le contrôle du centre apporte un léger avantage au joueur le possédant.
En général, les pièces sont plus puissantes au centre ou près du centre. Les mettre au centre permet de contrôler un plus grand nombre de cases et d'avoir une action plus aisée sur l'une des deux ailes, selon les besoins de la position. En raison de leur faible portée, les cavaliers sont notamment des pièces qui gagnent beaucoup à être centralisées.
Le centre: stratégie échiquéenne au cours des phases du jeu
[modifier | modifier le code]Dans l'ouverture
[modifier | modifier le code]La majorité des débuts de parties commence par un coup contrôlant le centre directement (avec un pion) ou indirectement (avec une pièce). Avec le développement des pièces et la sécurité du roi, le contrôle du centre est un élément fondamental des ouvertures[1].
Au début du XXe siècle ce qui fut appelé l'école hypermoderne apporta une nouvelle approche dans le contrôle du centre, fait à distance par la mise en fianchetto des fous et par un contre-jeu à l'aide des pions. Cette approche du jeu est encore utilisée de nos jours par les joueurs de tous niveaux, amenant à des ouvertures telles que la défense Alekhine, la défense moderne, le début Larsen etc.
Dans le milieu de jeu
[modifier | modifier le code]Une maxime générale de stratégie échiquéenne est qu'on s'oppose le mieux à un assaut prématuré sur une aile (prématuré notamment si la structure de pions au centre n'est pas bloquée) par une contre-attaque au centre.
Dans la finale
[modifier | modifier le code]Lorsque les dames ont été échangées et que l'on rentre en finale, le roi, s'il a roqué, devient souvent une pièce puissante en rejoignant le centre de l'échiquier.
Références
[modifier | modifier le code]- Kevin Bordi pour la plateforme Chess.com, « Contrôler le centre » , sur Chess.com (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mikhaïl Chéréchevski (de), La Stratégie dans les finales, Grasset-Fasquelle, 1993, (ISBN 9-782246-482512), p. 15-21 : La centralisation du Roi ;
- Aaron Nimzowitsch, Mon Système, tome 1, Hatier, 1979, (ISBN 2-218-04732-2), p. 15-28 ;
- Bruce Pandolfini, Pandolfini's Chess Complete, Fireside Chess Library, 1992, (ISBN 978-0671701864), p. 84.