Château de Mimi — Wikipédia
Château de Mimi | |||
Logo du Castel Mimi | |||
Nom local | Castelul Mimi | ||
---|---|---|---|
Période ou style | Néoclassique | ||
Propriétaire initial | Constantin Mimi | ||
Propriétaire actuel | Famille Trofim | ||
Coordonnées | 46° 53′ 30″ nord, 29° 17′ 31″ est | ||
Pays | Moldavie | ||
Localité | Bulboaca | ||
Géolocalisation sur la carte : Moldavie Géolocalisation sur la carte : raion d'Anenii Noi | |||
Site web | https://www.castelmimi.md/en/ | ||
modifier |
Le Castel Mimi (en roumain Castelul Mimi) est un domaine viticole de la fin du XIXe siècle situé dans le village de Bulboaca dans l’arrondissement d’Anenii Noi en Moldavie.
Historique
[modifier | modifier le code]Le domaine a été fondé par le boyard moldave Constantin Mimi sur les terres de sa famille, dans ce qui était alors la province de Bessarabie de l’Empire russe. L’architecture néoclassique et historicisante est inspirée par les modèles français[1] : Constantin Mimi avait étudié la viticulture, la vinification et la commercialisation du vin à Montpellier, et décidé de produire des vins sur place pour le marché russe, qui jusqu’alors les importait d’Europe occidentale. Il est le second grand viticulteur à développer cette production en Bessarabie après le français Christophe-Charles Sicard de Vallauris, établi à Vadu-lui-Vodă[2].
Le chai du Castel Mimi pouvait stocker environ 300 000 litres de vin en fûts et bouteilles. Constantin Mimi s’enrichit considérablement dans ce commerce, puis, après que la République démocratique moldave se soit unie à la Roumanie en 1918, il devint homme d’État, diplomate et directeur de la Banque nationale roumaine en 1926, puis mourut en 1935. Le domaine a fonctionné jusqu’à la Seconde guerre mondiale à l’issue de laquelle la Moldavie devint soviétique et le domaine fut nationalisé et transformé en kolkhoze vinicole (la famille Mimi s’enfuit en Roumanie et de là, émigra aux États-Unis)[1]. Les installations devinrent vétustes avec le temps et le domaine périclita au profit d’autres kolkhozes vinicoles comme ceux de Cojușna, Cricova, Mileștii Mici, Purcari ou Talmaza[3].
Privatisé, le Castel Mimi a été rénové par ses nouveaux propriétaires entre 2011 et 2016[4], abritant désormais un musée, une galerie d’art pour les jeunes artistes, une salle de conférences et de congrès, un hôtel, un spa, un restaurant, des studios d’art populaire et d’arts culinaires, ainsi que plusieurs salles de réception[1]. Le 1er juin 2023, il a accueilli la réunion de la Communauté politique européenne[5] à laquelle participèrent 43 chefs d'État ou de gouvernement et 4 représentants de l’Union Européenne[6].
Galerie
[modifier | modifier le code]- Vue générale
- Façade principale
- Esplanade
- La fontaine et, à droite, le chai
- Entrée du chai
- Réunion du 1er juin 2023 de la Communauté politique européenne
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anghelina Traian, [1].
- Jacques Sicard, son fils Christophe-Charles et leur domaine à Vadu-lui-Vodă sur [2] ; cf. aussi : Constantin Pârvulescu, Le Cognac, Flammarion 2001.
- Castelul Mimi dans le Registre des monuments de la République de Moldavie protégés par l'État : [3].
- Restaurarea Castelului „Mimi”, pe ultima sută de metri : [4]
- Nicolas Gros-Verheyde, « À l'agenda du sommet de Chisinau de la communauté politique européenne » , sur B2 - Bruxelles2, (consulté le )
- De gauche à droite sur la photo jointe, selon [5] et [6] : au premier rang Edi Rama (Albanie), Karl Nehammer (Autriche), Alexander De Croo (Belgique), Xavier Espot Zamora (Andorre), Alain Berset (Suisse), Nikol Pachinian (Arménie), Andrej Plenković (Croatie), Charles Michel (Union Européenne), Maia Sandu (Moldavie), Volodymyr Zelensky (Ukraine), Níkos Christodoulídis (Chypre), Ilham Aliyev (Azerbaïdjan), Petr Fiala (Tchéquie), Mette Frederiksen (Danemark), Željka Cvijanović (Bosnie-Herzégovine), Héraklès Garibachvili (Géorgie) et Ursula von der Leyen (Union Européenne) ; au deuxième rang Aleksandar Vučić (Serbie), Gitanas Nausėda (Lituanie), Jonas Gahr Støre (Norvège), Arturs Krišjānis Kariņš (Lettonie), Dimitar Kovačevski (Macédoine du Nord), Giorgia Meloni (Italie), Leo Varadkar (Irlande), Jakov Milatović (Monténégro), Viktor Orbán (Hongrie), Katerina Sakellaropoulou (Grèce), Pierre Dartout (Monaco), Olaf Scholz (Allemagne), Daniel Risch (Liechtenstein), Emmanuel Macron (France), Sanna Marin (Finlande), Katrín Jakobsdóttir (Islande) et Kaja Kallas (Estonie) ; au troisième rang Josep Borrell (Union Européenne), Xavier Bettel (Luxembourg), Roumen Radev (Bulgarie), Mark Rutte (Pays-Bas), Robert Abela (Malte), Mateusz Morawiecki (Pologne), António Costa (Portugal), Klaus Johannis (Roumanie), Ľudovít Ódor (Slovaquie), Robert Golob (Slovénie), Pedro Sánchez (Espagne), Rishi Sunak (Royaume-Uni), Ulf Kristersson (Suède), Vjosa Osmani (Kosovo) et Roberta Metsola (Union Européenne).