Château de la Seilleraye — Wikipédia

Château de la Seilleraye
Image illustrative de l’article Château de la Seilleraye
Architecte François Mansart
Début construction 1671
Fin construction 1730
Destination actuelle logements
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1994)
Logo monument historique Classé MH (1994)
Coordonnées 47° 17′ 58″ nord, 1° 25′ 14″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Commune Carquefou
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Seilleraye
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Château de la Seilleraye

Le château de la Seilleraye est un édifice du XVIIe siècle, qui se trouve[1]sur le territoire de la commune de Carquefou (Loire-Atlantique) en France.

Le château avec ses communs, le portail et la grille fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2]. Le parc du château, avec ses fabriques fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Avant la Révolution, le château fait partie de la seigneurie de la Seilleraye, détenue aux XVIe et XVIIe siècles par la famille Harouys, qui a donné plusieurs maires de Nantes.

Le château actuel est construit en 1671 par l'architecte parisien Delahaye pour Guillaume d'Harouys de La Seilleraye (1611-1699)[3], trésorier des États de Bretagne de 1657 à 1687, fils de Louis (maire de Nantes de 1623 à 1625). Guillaume Harouys étant mort sans postérité, emprisonné à la prison de la Bastille, le domaine passe à la descendance de sa tante Louise, mariée en 1647 à Jean-Baptiste de Becdelièvre, seigneur de la Bunelaye, avocat-général en la chambre des comptes de Bretagne à Nantes (1646), conseiller au parlement de Bretagne (1649) et président à mortier au même parlement (1652).

Il est cité par Madame de Sévigné qui, y faisant halte le , évoque dans une lettre à Madame de Grignan les difficultés rencontrées lors de son édification par Monsieur d'Harouys[4].

Le château est terminé après 1730 par le marquis de Becdelièvre.

Il passe dans la famille de Courtarvel à la suite du mariage en 1828 d'Aliénor de Becdelièvre avec Claude-René-César de Courtarvel. Leur fille, Alix de Courtarvel, qui en hérite, épouse le marquis Gabriel Louis de Solages et sera la mère de Jérôme Ludovic de Solages. Il est transmis à un autre de ses enfants, Gabrielle de Solages, mariée avec André de Cassin de Kainlis, officier de cavalerie puis maire de Carquefou (1899-1928).

Les jardins ont été redessinés vers 1816. L'intérieur du bâtiment est décoré de lambris XVIIIe siècle qui ont recouvert de très importantes peintures ornementales du XVIIe siècle[5] redécouvertes dans les années 1990, venant compléter des décors figuratifs connus depuis longtemps dans la chapelle et le vestibule[6].

Aujourd'hui

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Pendant la dernière guerre, le château a été acheté (en seconde main) par André Jallais, homme d'affaires nantais, puis il a été occupé par les allemands. Après guerre ce dernier a été exproprié pour la création d'un hôpital ; La procédure a été tellement longue que le CHU de Nantes n'a pas pu concrétiser le projet. Le château a été utilisé comme maison de cure médicale dépendant du CHU de Nantes[7].

Il fait l'objet d'une réhabilitation qui a permis d'y installer 25 appartements privés, tandis que 23 maisons doivent prendre place dans les dépendances[8]

Notes et références

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  1. Mr Savireau, « La vie quotidienne au château de la Seilleraye avant son acquisition par le CHR de NANTES », Archives CHU,‎
  2. a et b Notice no PA00108576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. À ne pas confondre avec son arrière-grand-père Guillaume Harouys, maire de Nantes de 1572.
  4. Madame de Sévigné, Correspondance, tome II, Édition de la Pléiade, page 108
  5. Source : Base Mérimée
  6. Alain Delaval, « Découverte de peintures murales au château de La Seilleraye à Carquefou », in Bulletin Monumental, 1991-1, p. 101-103, (lire en ligne).
  7. Site du CHU
  8. Des maisons dans les dépendances du château de la Seilleraye - Presse-Océan, 11 juin 2015.

Articles connexes

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Liens externes

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