Chapelle Notre-Dame-de-la-Côte — Wikipédia
Chapelle Notre-Dame-de-la-Côte | ||||
Présentation | ||||
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Culte | catholique romain | |||
Type | Chapelle | |||
Fin des travaux | 1876 | |||
Protection | Inventorié[1] | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Bretagne | |||
Département | Morbihan | |||
Ville | Sarzeau | |||
Coordonnées | 47° 29′ 36″ nord, 2° 40′ 51″ ouest | |||
Géolocalisation sur la carte : golfe du Morbihan Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) Géolocalisation sur la carte : France | ||||
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La chapelle Notre-Dame-de-la-Côte est située sur une petite langue de terre au lieu-dit Lagrée au lieu-dit Penvins, dans la commune française de Sarzeau (Morbihan).
Histoire
[modifier | modifier le code]Un petit sanctuaire aurait déjà été érigé au Moyen Âge sur l'emplacement d'un site gallo-romain antérieur.[réf. nécessaire]
De nombreuses légendes expliquent la présence de cette chapelle : la Vierge et saint Démétrius auraient mis en déroute les Anglais, ou le naufrage d'une flotte de pirates par une tempête provoquée par saint Gildas[2]…
L'édifice actuel fut reconstruit sur les ruines d'une chapelle du XVIIe siècle[1], grâce à la générosité de la famille de Francheville. Olivier de Langlais, résidant au manoir de la Cour près de Penvins (en fait, un relais de chasse bâti à l'emplacement d'un manoir), époux d'Hedwige de Francheville, devint maire de Sarzeau en 1884. Olivier et son épouse sont à l'origine de la reconstruction de la chapelle[3] en 1897[4].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'édifice frôla la destruction. En effet, toutes les constructions susceptibles de servir de points de repère pour la navigation devaient être démolies. La chapelle devait subir le même sort que le poste de douane et les villas du XIXe siècle. Cependant, grâce à l'acharnement de l'abbé Buquen, vicaire de Penvins, la chapelle fut sauvée[4].
Architecture
[modifier | modifier le code]Sa disposition en croix grecque[3] lui permet de mieux résister aux vents violents venus de la mer.
Elle est surmontée d’une statue de Notre-Dame.
Vitraux
[modifier | modifier le code]Vitrail de la vierge repoussant les Anglais
[modifier | modifier le code]Parmi les vitraux, l'un représente la Sainte Vierge tenant une quenouille dans la main gauche, tandis que la main droite semble repousser l'envahisseur anglais (on reconnaît le drapeau du royaume anglais avec ses motifs de lions imprimés sur fond rouge à la proue du navire), voulant ainsi protéger le lieu et ses habitants. Il est écrit sous le vitrail : "La Sainte Vierge empêchant le débarquement des Anglais sur la terre de Penvins".
Dans le vitrail face à l'entrée, sont présentés les armoiries d'Olivier de Langlais et de son épouse Edwige de Francheville (qui firent reconstruire la chapelle).
Vitrail au dessus-de la porte de la chapelle
[modifier | modifier le code]Au-dessus de la porte d'entrée, un vitrail de forme ronde représente un homme d'église priant la Sainte-Vierge à l'enfant.
Offices
[modifier | modifier le code]La messe y est dite tous les ans à l'Assomption (15 août).
Annexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no IA00127662, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle de Penvins (Notre Dame de la Côte) », sur Cirkwi (consulté le )
- « Sarzeau », sur Infobretagne (consulté le )
- « La chapelle de Penvins, précieux témoin de l’histoire », sur Ouest-France, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guy Toureaux, Penvins, 1981, 46 p.