China Construction Bank — Wikipédia

China Construction Bank
logo de China Construction Bank
illustration de China Construction Bank

Création 1954
Personnages clés Guo Shuqing, président du conseil d'administration
Jianguo Zhang, directeur général
Forme juridique Société anonyme avec appel public à l'épargneVoir et modifier les données sur Wikidata
Action HKSE : 0939
SSE : 601939
OTC Pink : CICHY
Slogan CCB Builds modern living
Siège social Pékin
Drapeau de la Chine Chine
Directeurs Wang Hongzhang (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Central Huijin Investment (57,31 %)
Temasek Holdings (5,77 %)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité finance et assurance
Produits service financier
Société mère Central Huijin InvestmentVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales China Construction Bank (Asia)
CCB International (Holdings)
CCB Financial Leasing
CCB Trust
Sino-German Bausparkasse
CCB London
CCB Principal Asset Management
CCB Life Insurance
Effectif 369 183
Site web ccb.com

Capitalisation 200,5 milliards de US$
Chiffre d'affaires 134,2 milliards de US$
Bilan comptable 18 349,5 G¥ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 35 milliards de US$
Chinese logo

China Construction Bank (CCB) (chinois simplifié : 中国建设银行 ; chinois traditionnel : 中國建設銀行 ; pinyin : Zhōngguó Jiànshè Yínháng) est la deuxième grande banque commerciale de la république populaire de Chine.

La banque est fondée le à Pékin sous le nom People's Construction Bank of China (中国人民建设银行; Zhōngguó Rénmín Jiànshè Yínháng).

Le , elle change de nom pour devenir la China Construction Bank. En , elle devient la China Construction Bank Corporation.

En 2005, Bank of America fait l'acquisition de 9,9 % de China Construction Bank pour $3 milliards, puis monte à 20,9 % en rajoutant $11 milliards à son achat initial. En 2009, la BofA revend 10 % de la CCB et encaisse $7,3 milliards dans un contexte post-2008 morose[1].

En 2011, BofA revend 5 % de la CCB à un consortium chinois (réunissant la State Administration of Foreign Exchange, la National Social Security Fund, et CITIC Securities) pour $8,3 milliards[2].

En , en vue de son plan de développement international, la CCB signe un contrat de partenariat de 3 ans avec le club de football anglais Manchester United[3].

En , la CCB investit $150 millions pour s'installer sur le marché russe dans un contexte de renforcement des échanges de matières premières entre la Chine et la Russie[4]. Puis en , la CCB se joint aux fonds souverains du Qatar, de la Norvège et de l'Azerbaïdjan pour racheter 55 % de la VTB, seconde banque russe, pour $3,3 milliards[5]. En , la CCB démarre ses opérations dans le Luxembourg[6],[7]. En , la CCB débourse $723 millions pour le rachat d'une participation majoritaire (72 %) dans la banque brésilienne Banco Industrial & Comercial (BicBanco). Cette acquisition permet à CCB d'obtenir les licences nécessaires pour pénétrer le marché brésilien, et s'inscrit dans le cadre du partenariat Chine-Brésil signé en et engageant les deux pays à $30 milliards de swap de devises[8].

En , la China Construction Bank s'implante en Suisse, à Zurich[9]. En , la banque annonce son intention de s'installer sur le marché français[10].

En , la CCB signe un partenariat avec Euroclear qui permet à la banque chinoise d'accéder au marché du renminbi offshore de la chambre de compensation belge[11]. En , le Conseil de stabilité financière classe la China Construction Bank en tant que banque systémique[12] Cette même année, le bénéfice de la banque augmente de 0,14 % et atteint 31 milliards d'euros[13].

En 2016, son investissement au Brésil bat de l'aile, sa filiale enchaîne deux années de perte et la maison mère doit y injecter de nouveaux fonds ($200 millions) pour stabiliser son capital[14]. La même année, la justice américaine découvre que la CCB héberge des fonds blanchis en provenance de la Corée du Nord[15].

En , la CCB lance une agence entièrement automatisée avec reconnaissance faciale et vocale pour identifier les clients. Les opérations bancaires sont réalisées en réalité virtuelle[16].

中国建设银行股份有限公司 China Construction Bank, Shenyang.

Elle est, selon le Forbes Global 2000, la deuxième entreprise mondiale au [17].

Elle a une filiale à Londres ainsi qu'un réseau de 13 581 agences et sous-agences en Chine et 9 agences à l'extérieur (Hong Kong, Singapour, Francfort, Johannesbourg, Tokyo, Séoul, New York, Hô Chi Minh-Ville et Sydney).

Au , le chiffre d'affaires était de 134,2 milliards de dollars pour 35 milliards de bénéfices[17].

Références

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  1. (en) Hugh Son et Christine Harper, « BofA Said to Plan Sale of China Construction Bank Stake », sur Bloomberg.com, (consulté le )
  2. (en) Henny Sender, « Chinese consortium buys CCB stake », Financial Times, (consulté le ).
  3. (en) « China Construction Bank sponsors Manchester United », sur Constructionweekonline.com, (consulté le ).
  4. (en) « China Construction Bank makes foray into Russia », sur Reuters, (consulté le ).
  5. (en) « UPDATE 1-Sovereign funds and Chinese bank buy into Russia's VTB », sur Reuters.com, (consulté le )
  6. (en) « China Construction Bank to set up Luxembourg base », sur Thepeninsularqatar.com, (consulté le ).
  7. Jean-Michel Lalieu, L’éventail chinois s’élargit, paperjam.lu, 3 mai 2018 (consulté le 13 mai 2018).
  8. (en) Cristiane Lucchesi, Dakin Campbell et Giulia Camillo, « Construction Bank Agrees to Buy Majority of Brazil Bank », sur Bloomberg.com, (consulté le ).
  9. « China Construction Bank veut « jouer un rôle en Suisse » », Le Temps, (consulté le ).
  10. Édouard Lederer, « China Construction Bank sur le point de se lancer en France », Les Échos, (consulté le ).
  11. (en) « China Construction Bank and Euroclear sign MoU to foster offshore RMB growth », sur Euroclear.com, (consulté le )
  12. FSB publishes the 2015 update of the G-SIB list, Financial Stability Board, 3 novembre 2015.
  13. « China Construction Bank: bénéfice stable », Le Figaro, (consulté le ).
  14. (en) Raul Zorrilla, « China Construction Bank on shaky ground in Brazil », sur Bnamericas.com, (consulté le ).
  15. (en) Christian Berthelsen, U.S. Considered Blacklisting Two Chinese Banks Over North Korea Ties, bloomberg.com, 12 avril 2018 (consulté le 13 mai 2018).
  16. (en) Rebecca Hills-Duty, Virtual Banking: China Construction Bank Experiments With Cutting-Edge Technology, vrfocus.com, 25 avril 2018 (consulté le 13 mai 2018).
  17. a et b (en) « The World's Biggest Public Companies », Forbes (consulté le ).

Liens externes

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