Chris Collins (homme politique, 1950) — Wikipédia
Chris Collins | |
Fonctions | |
---|---|
Représentant des États-Unis | |
– (6 ans, 8 mois et 28 jours) | |
Élection | 6 novembre 2012 |
Réélection | 4 novembre 2014 8 novembre 2016 6 novembre 2018 |
Circonscription | 27e district de l'État de New York |
Législature | 113e, 114e, 115e et 116e |
Prédécesseur | Brian Higgins |
Successeur | Chris Jacobs |
Biographie | |
Nom de naissance | Christopher Carl Collins |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Schenectady (New York, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômé de | Université d'État de Caroline du Nord Université d'Alabama de Birmingham |
Religion | Catholicisme[1] |
Site web | chriscollins.house.gov |
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Christopher Carl Collins dit Chris Collins, né le à Schenectady, est un homme politique américain, élu républicain de l'État de New York à la Chambre des représentants des États-Unis de 2013 à 2019.
Biographie
[modifier | modifier le code]Débuts en politique
[modifier | modifier le code]En 1998, il est candidat à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 29e district de l'État de New York. Avec 40,7 % des voix, il est battu par le démocrate John J. LaFalce (en) (57 %)[2].
En 2007, il est élu county executive du comté d'Érié[3]. En 2011[2], il est battu par Mark Poloncarz après un seul mandat[4].
Représentant des États-Unis
[modifier | modifier le code]Collins est à nouveau candidat à la Chambre des représentants lors des élections de 2012 dans le 27e district de l'État de New York. Il affronte la représentante démocrate sortante Kathy Hochul. Le district est redécoupé avant les élections ; situé entre les villes de Buffalo, Rochester et Syracuse, il est désormais le district le plus favorable aux républicains de l'État. Les sondages donnent Collins et Hocul au coude-à-coude, ce qui est considéré comme une surprise dans ce district conservateur. Collins remporte l'élection de justesse avec 50,8 % des suffrages contre 49,2 % Hochul[5].
Il est largement réélu en 2014 avec 71 % des voix face au démocrate James O'Donnell[2], jeune policier à tendance libertarienne ayant levé 610 fois moins de fonds que Collins[6]. Collins remporte un troisième mandat en 2016 avec 35 points d'avance sur son adversaire démocrate[4] tandis que Donald Trump remporte son district par 24,5 points[7].
Accusations de délit d'initié et démission
[modifier | modifier le code]En août 2018, Collins est inculpé pour délit d'initié dans le cadre de sa participation à l'entreprise australienne Innate Immunotherapeutics, spécialisée dans les biotechnologies, dont il siège au conseil d'administration[8]. Il aurait révélé à son fils l'échec d'un essai clinique, pour que celui-ci revende des actions avant l'annonce publique du résultat[9] et évite de perdre environ 570 000 dollars[10]. Quelques jours plus tard, il annonce suspendre sa campagne pour les élections de novembre[8],[9]. Le président de la Chambre des représentants Paul Ryan lui retire alors sa position au sein des commissions parlementaires[11].
Collins plaide non coupable et poursuit sa campagne à partir de la mi-septembre, face à l'impossibilité de retirer son nom des bulletins de vote. Bien que la circonscription soit la plus conservatrice de l'État de New York, le démocrate Nate McMurray profite des déboires du républicain sortant. Collins est finalement réélu avec moins d'un point d'avance sur le démocrate[11].
Le , la presse révèle que Collins va plaider coupable pour les accusations de délit d'initié. Dans les heures qui suivent, le représentant annonce sa démission du Congrès, effective le lendemain[12]. En , il est condamné à 26 mois de prison pour délit d'initié[10]. Il est toutefois gracié par le président Donald Trump le [13].
Positions politiques
[modifier | modifier le code]Lors des primaires présidentielles républicaines de 2016, il soutient d'abord Jeb Bush. Après le retrait de ce dernier, il est le premier membre du Congrès à soutenir Donald Trump[14],[15]. Il apparaît alors souvent dans les médias pour soutenir le candidat[4].
Historique électoral
[modifier | modifier le code]Chambre des représentants
[modifier | modifier le code]Année | Chris Collins | Démocrate |
---|---|---|
1998 | 40,7 % | 57,0 % |
2012 | 50,8 % | 49,2 % |
2014 | 71,0 % | 28,9 % |
2016 | 62,3 % | 30,4 % |
2018 | 50,2 % | 49,8 % |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Faith on the Hill: Religious affiliation of members of 116th Congress », sur pewforum.org, (consulté le ), p. 8.
- (en) « Rep. Chris Collins (R-N.Y.) », 2014 Member Profile Page, sur Roll Call, (consulté le ).
- (en) « COLLINS, Chris, (1950 - ) », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
- (en) Justin Sondel, « Chris Collins is Trump’s biggest booster in New York. Will Trump help him – or hurt him? », sur cityandstateny.com, (consulté le ).
- (en) « New York 27th District - Collins vs. Hochul », sur Real Clear Politics (consulté le ).
- (en) Jerry Zremski et Robert J. McCarthy, « For Collins, O’Donnell poses a more low-key challenge », sur The Buffalo News, (consulté le ).
- (en) Dan Mangan, « GOP Rep. Chris Collins, charged with insider trading, is projected to win re-election in New York: NBC News », sur cnbc.com, (consulté le ).
- « Accusé de délit d'initié, Chris Collins suspend sa campagne », sur radio-canada.ca, (consulté le ).
- « Etats-Unis: Inculpé de délit d'initié, un élu pro-trump ne se représentera pas au Congrès », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- (en) Caroline Kelly et Sheena Jones, « Former Rep. Chris Collins, the first member of Congress to endorse Trump, sentenced to 26 months in prison in insider trading case », sur edition.cnn.com, Cable News Network, (consulté le ).
- (en) Jerry Zremski, « Nate McMurray conceded to Chris Collins, and then it got interesting », sur buffalonews.com, (consulté le ).
- (en) Brian Schwartz, Jacob Pramuk et Kevin Breuninger, « GOP Rep. Chris Collins submits resignation ahead of plea change in insider trading case », sur cnbc.com, (consulté le ).
- « Trump distribue 15 autres grâces, notamment à de proches alliés », sur ici.radio-canada.ca, ICI Radio-Canada Télé, (consulté le ).
- (en) Jeremy Diamond, « First congressman to back Trump: 'We need a chief executive' », sur CNN Politics, (consulté le ).
- (en) Jerry Zremski, « Chris Collins explains his support for Trump’s candidacy », sur The Buffalo News, (consulté le ).
- (en) « New York State Official Election Night Results », sur elections.ny.gov (consulté le ).
- (en) « Certified Results from the November 6, 2018 General Election for U.S. Congress », sur elections.ny.gov (consulté le ), p. 10.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :