Christiane Castelli — Wikipédia

Christiane Castelli
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Christiane Maxe Louise CastelliVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Artiste lyrique, professeure de chantVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Tessiture
Labels
Maîtres
Genres artistiques

Christiane Castelli est une cantatrice française, née le à Paris 15e et morte le à Bordeaux (Gironde).

Membre de la troupe de l'Opéra de Paris (RTLN) elle s'illustra particulièrement dans les rôles de Tosca (Tosca) qu'elle chantera plus de 300 fois, Nedda (Paillasse), Élisabeth (Don Carlo), Desdemona (Otello) et Musetta (La Bohème).

Dès 1941, elle suit les cours de Maurice Escande en comédie et tragédie. Sur les conseils de Lotte Schöne, elle entre en 1942 au Conservatoire national supérieur de Paris dans les classes de Claire Croiza et Roger Bourdin. En 1944, elle obtient le 1er prix d'opéra et le 1er prix d'opéra-comique ainsi que le prix Osiris.

Soprano lyrique, elle entre dans la troupe de l'Opéra de Paris en 1946. Du fait de la réunion des théâtres lyriques nationaux, elle débute le 16 mars 1945 dans La traviata de Verdi (rôle de Clara) à l'Opéra-Comique. Elle y chante ensuite Frasquita et Micaela dans Carmen, Giulietta dans Les Contes d'Hoffmann, Sylvanise dans Le Directeur de théâtre, Nedda dans Paillasse, Musette dans La Bohème, la comtesse de Castiglione dans Cibouletteetc.

Ses débuts au palais Garnier ont lieu le 18 juin 1952 dans le rôle d'Hébé des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau. Elle chante ensuite Desdémone dans Otello, Rozenn dans Le Roi d'Ys, Marie-Louise dans L'Aiglon (1952), 1re dame dans La Flûte enchantée (1954), Marguerite dans Faust (1957), Violetta dans La traviata (1959), Tosca (1960), Amelia dans Un ballo in maschera, Elisabeth dans Don Carlo

Elle chante également dans de nombreux théâtres de province et à l'étranger (Belgique, Suisse, Italie, Suède, Russie, Pologne, Autriche, Pays-Bas, Hongrie, Danemark, etc.) et participe à plusieurs festivals (Orange, Aix en Provence, etc.). Elle fait ses adieux à la scène lors d'un récital à l'Opéra de Paris en 1977.

Outre ses rôles « fétiches » (Tosca, Nedda, Elisabeth, Desdémone et Musette) Christiane Castelli interpréta entre autres Micaela (Carmen) ; Mimi (La Bohème) ; Violetta (La traviata) ; Rozen (Le Roi d'Ys) ; Louise (Louise) ; Alexina (Le Roi malgré lui) ; Lisa (La Dame de pique) ; Junon (Platée) ; Vox Sola (Le Martyre de saint Sébastien) ; Hébé (Les Indes galantes) ; Giulietta (Les Contes d'Hoffmann) ; La Comtesse (Les Noces de Figaro) ; Marguerite (Faust) ; Toinette (Le Chemineau) ; Santuzza (Cavalleria rusticana) ; Amelia (Un ballo in maschera), etc.

Professeur de chant aux conservatoires de Marseille et de Bordeaux à partir de 1980, elle crée le Grand prix national de chant de Vichy et devient inspectrice du chant en France de 1977 à 1980. Elle est nommée chargée de mission par la Direction de la musique pour la préparation des futurs professeurs de chant. Parallèlement, elle participe à de nombreux séminaires sur la voix.

Elle a tourné dans Secrets d'alcôve (1954) de Jean Delannoy aux côtés de Martine Carol, Bernard Blier et François Périer, sous le nom de Christiane Méra.

Elle a été la première épouse du compositeur Pierre Petit, dont elle a eu trois enfants : Claude (journaliste et écrivain), Didier (connu comme auteur-compositeur-interprète sous le nom de Romain Didier) et Marie-Laurène.

Elle repose au cimetière de Grenelle à Paris.

Décorations

[modifier | modifier le code]

Les productions auxquelles Christiane Castelli a participé de 1944 à 1979 sont les suivantes :



Discographie

[modifier | modifier le code]
par compositeur

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie et sources

[modifier | modifier le code]
  • Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique (1900-1950), éd. André Bonne, Paris, 1953
  • Revue Le Guide du concert et du disque, années 1959-1960
  • Revue L'Entracte, années 1960-1967
  • Stéphane Wolff, L'Opéra au palais Garnier (1875-1962), L'Entracte, Paris, 1962 - Rééd. coll. Ressources, Champion-Slatkine, Genève, 1983 (ISBN 2-05-000214-9)
  • Revue Opéra no 58, juin 1967, vol. 7, 7e année.
  • Étienne Ducarme et Jean Gabriel, Vingt deux années d'art lyrique à Saint-Étienne (1964-1986), Imprilux, Saint-Étienne, 1987
  • Jean-Philippe Mousnier, Albert Wolff – Eugène Bigot, coll. Univers musical, L'Harmattan, Paris, 2001 (ISBN 978-2747513678)
  • Georges Farret, Alain Vanzo, le Werther du palais Garnier, coll. Temps Mémoire, éditions Autres Temps, Paris, 2007 (ISBN 978-2845213067)
  • Erik Baeck, André Cluytens, itinéraire d'un chef d'orchestre, Mardaga, Wavre, 2009 (ISBN 978-2804700119)

Liens externes

[modifier | modifier le code]