Cimetière de Gentilly — Wikipédia
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Le cimetière de Gentilly est le cimetière de la commune de Gentilly, dans le Val-de-Marne, situé sur le territoire de la ville de Paris[1].
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Bien que possession de la commune de Gentilly, le cimetière est situé dans le 13e arrondissement de Paris, à la limite avec celle-ci. Ceci est dû à l'annexion par Paris des zones situées entre l'ancien mur des Fermiers généraux et l'Enceinte de Thiers en 1860 qui engloba une partie de Gentilly. Il est délimité par le boulevard périphérique, la rue Louis-Pergaud, la rue Francis-de-Miomandre (qui le sépare du stade Charléty), l'avenue Caffieri et la rue de Sainte-Hélène.
- Entrée de la rue de Sainte-Hélène.
- Vue aérienne du cimetière de Gentilly.
Personnalités enterrées
[modifier | modifier le code]Parmi les défunts inhumés au cimetière de Gentilly, se trouvent[2] :
Nom | Métier | Photo |
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Jacques Restignat Maurice Thibairenq Pierre Rouillon Michel-Henri Huchard | 4 des 35 fusillés de la cascade du bois de Boulogne | |
Charles Émile Bitte (1866-1895) | peintre (médaillon en bronze) | |
Léon Bouchez (1856-1940) | Général | |
Claude Chéreau (1883-1974) | peintre, élève de Jean-Paul Laurens | |
Madeleine Clervanne (née Zoé Jeanne Cretot, 1897-1975) | comédienne | |
Mony Dalmès (née Simone Etennemare, 1914-2006) | comédienne, sociétaire de la Comédie-Française | |
France Delahalle (1922-2004) | comédienne | |
Hélène Édeline (1919-2004) | femme politique | |
Paulin Enfert (1853-1922) | fondateur de patronages et de la Mie de pain | |
Abbé Georges Hénocque (1870-1959) | aumônier, résistant, déporté à Buchenwald; son nom est donné à une place et un square dans le XIIIe arrondissement | |
le « Zouave » Jacob (1829-1913) | ancien zouave, théurge guérisseur (buste) | |
Gérard de Lacaze-Duthiers (1876-1958) | journaliste libertaire et littérateur, grand prix de l'Académie française en 1946 | |
Robert Lynen (1920-1944) | acteur et résistant fusillé par les Allemands | |
Robert Marchand (1915-1942) | compagnon de la Libération | |
Paulin Méry (1860-1913) | médecin, député boulangiste (buste en marbre) | |
Jules Muracciole (1906-1995) | journaliste, gaulliste, compagnon de la Libération | |
Pierre Pène (1898-1972) | ingénieur en chef des Travaux publics, résistant, gouverneur du pays de Bade, compagnon de la Libération | |
France Roche (1921-2013) | journaliste de cinéma | |
Raymond Souplex (né Raymond Guillermain, 1901-1972) | chansonnier et acteur |
Inspirations
[modifier | modifier le code]Alain Demouzon fait une description du cimetière de Gentilly dans son roman Melchior en automne en 2003[3],[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le cimetière de Gentilly
- Philippe Landru, Cimetière de Gentilly, Cimetières de France et d'ailleurs, 28 juillet 2008.
- Patrick Besson, « L'arrondissement d'Alain Demouzon », dans Le Figaro littéraire, repris dans Avons-nous lu ? : Précis incendiaire de littérature contemporaine, Paris, Fayard, coll. « Littérature française », 2013, 984 p. (ISBN 978-2-213-62971-1).
- Agnès Vaquin, « Alain Demouzon », La Quinzaine littéraire, no 859, 1er août 2003.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Cimetière de Montrouge, autre cimetière situé dans Paris mais appartenant à une commune limitrophe