Classe Amagi — Wikipédia

Classe Amagi
Image illustrative de l'article Classe Amagi
Croquis de la classe Amagi.
Caractéristiques techniques
Type Croiseur de bataille
Longueur 251,80 m
Maître-bau 30,80 m
Tirant d'eau 9,50 m
Déplacement 41 217 tonnes
Port en lourd 47 000 tonnes
Propulsion 4 turbines (19 chaudières)
Puissance 131 200 CV
Vitesse 30 nœuds maxi
Caractéristiques militaires
Blindage ceinture : 254 mm
tourelle = 230-280 mm
pont = 98-120 mm
magasin = 98 à 254 mm
Barbette = 280 mm
Armement (2X5) x 410 mm (cal.45)
16 x 140 mm (cal.50)
6 x 120 mm (cal.45-DCA)
6 tubes lance-torpilles (610 mm)
Rayon d’action 8 000 miles à 14 nœuds
Autres caractéristiques
Équipage 1 600 hommes
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Marine impériale japonaise
Période de
construction
1920-21
Navires construits 1
Navires prévus 4
Navires annulés 3

La classe Amagi est un projet avorté d'une série de quatre croiseurs de bataille pour la Marine impériale japonaise dans le cadre, dans les années 1920, de son programme de défense appelé « flotte huit-huit », soit une flotte de huit cuirassés et huit croiseurs de bataille[1]. Les bateaux devaient porter les noms de Amagi, Akagi, Atago, et Takao, empruntés pour les trois premiers à des montagnes japonaises (le mont Amagi, le mont Akagi et le mont Atago), et pour le dernier à la ville de Takao à Taïwan, connue aujourd'hui sous le nom de Kaohsiung. La classe Amagi est une version agrandie de la classe des navires de guerre Tosa, avec néanmoins un blindage de plus faible épaisseur et une refonte de leur batterie secondaire[2].

Pour respecter les contraintes du traité de Washington de 1922, les navires de bataille initialement prévus durent être convertis en porte-avions. L’Amagi et l’Akagi, dont la construction avait été entamée, furent transformés, mais un tremblement de terre endommagea définitivement la coque de l’Amagi, qui fut abandonné. Seul l’Akagi fut entièrement construit, et mis en service durant la Seconde Guerre mondiale au sein de la formation aéronavale Kidô Butai, durant la bataille de Midway.

L'artillerie principale de chacun des navires devait être composée de dix canons de 16 pouces (406 mm)/45[Note 1] répartis en cinq tourelles, malgré le fait qu'une version de 50 calibres, testée en 1920, aurait pu équiper les navires. Ces canons peuvent tirer des obus perforants d'une tonne.

Son artillerie secondaire aurait consisté en seize canons de 5,5 pouces (140 mm)/50 répartis de part et d'autre du centre du navire.

Notes et références

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Notes
  1. La valeur 45 renseigne la longueur du canon. Elle est exprimée en calibre, ce qui signifie, dans ce cas précis, que la longueur du canon est égale à 45 fois son diamètre.
Références
  1. Mark Peattie, David Evans, « Sato Tatsutaro et les contradictions de la stratégie navale du Japon », sur Institut de Stratégie Comparée, Commission Française d'Histoire Militaire, Institut d'Histoire des Conflits Contemporains (consulté le )
  2. Gardiner et Gray 1985, p. 235

Bibliographie

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  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]

Liens internes

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Liens externes

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