Claudette MacKay-Lassonde — Wikipédia

Claudette MacKay-Lassonde
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
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Formation
Activité
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Archives et collections spéciales, Bibliothèque Morisset, Université d'Ottawa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Claudette MacKay-Lassonde est née à Montréal le 2 juillet 1948 et est décédée le 15 juin 2000. Elle était une ingénieure québécoise.

Claudette MacKay-Lassonde a obtenu un baccalauréat en génie chimique de l'École polytechnique de Montréal en 1971, puis une maîtrise en génie nucléaire de l'Université d'Utah en 1973. Elle a aussi obtenu un MBA de l'Université de Toronto en 1983[1].

Elle a travaillé chez Northern Telecom, Xerox et investissements Firelight, et y a exercé des fonctions à la direction. Elle a aussi travaillé chez Hydro Ontario, Enghouse Systems Limitée et au Gouvernement de l'Ontario. Mme MacKay-Lassonde a également siégé sur plusieurs conseils: Enghouse Systems Limitée, Groupe de fonds AGF, Abitibi-Price, Clearnet Communications et les Laboratoires Aeterna[1].

Elle est devenue en 1986 la première femme présidente de l'Association professionnelle des ingénieurs de l'Ontario[1],[2]. Elle a aussi présidé le Bureau canadien de la main-d'œuvre en génie[2].

Philanthropie et mécénat

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Elle a créé la Fondation commémorative du génie canadien avec d'autres ingénieurs en réponse à l'assassinat de 14 étudiantes en génie à l'École polytechnique de Montréal en 1989[3],[4]. Elle en a aussi été la présidente. La participation des femmes à la profession d'ingénieure était une de ses préoccupations.

Les pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde de l'École polytechnique de Montréal sont nommés ainsi à la suite d'un don philanthropique de 8M$ de M. et Mme Lassonde ayant permis la construction des pavillons[5].

Vie privée

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Elle était mariée à Pierre Lassonde[6], aussi ingénieur et diplômé de l'École polytechnique de Montréal. Elle était mère de deux enfants: une fille nommée Julie et un fils nommé Christian. Ses parents étaient Thérèse et Raymond MacKay[1].

Notes et références

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  1. a b c et d « Décès, prières, remerciements - MACKAY-LASSONDE, Dr Claudette », La Presse,‎ , p. C11 (lire en ligne)
  2. a et b Pierre April, « Fonds pour promouvoir la profession d'ingénieur auprès des femmes », La Presse,‎ , A12 (lire en ligne)
  3. (en) Carolyn Green, « Tragedy sparks drive to recruit more women », National Post,‎ , p. 16
  4. Marie-Claude Lortie, « Les ingénieurs veulent plus de femmes dans leurs rangs », La Presse,‎ (lire en ligne)
  5. « Babillard », La Presse,‎ , p. I12 (lire en ligne)
  6. La Presse Affaires, « Mines Pierre Lassonde au Temple de la Renommée », La Presse,‎ , p. D4 (lire en ligne)