Combat d'Oum El Achar (1957) — Wikipédia
Date | |
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Lieu | Oum El Achar, Algérie française |
Issue | Indécise |
Armée de libération nationale | France |
Inconnues | 1200 hommes 8 avions de combat[1] |
Selon la France : 3 morts Selon l'ALN : 1 mort 6 blessés[1] | Selon la France : 2 morts 7 blessés Selon l'ALN : 25 morts 100 blessés[1] |
Le combat d'Oum El Achar a lieu le opposant les combattants algeriens de l'Armée de libération nationale (FLN)à l'armée française dans le poste d'Oum El Achar, au sud-ouest de l'Algérie française, dans la région de Tindouf.
Contexte
[modifier | modifier le code]Le combat d'Oum El Achar, tout comme celui d'El-Amar plus tôt, se déroule peu après l'indépendance du Maroc qui a lieu le . Le Maroc essaye alors de mener une politique d'équilibre entre la France et le Front de libération nationale (FLN) pour ne pas provoquer une rupture totale avec l'ancienne puissance protectrice[2]. Malgré cette volonté d'équilibre, l'avenir incertain du royaume et la Guerre d'Algérie poussa l'Armée de libération nationale (ALN) à agir sur des postes stratégiques, ici aux confins de l'Algérie, pour « empoisonner l'armée française ». L'objectif final était pour l'ALN de soutenir son voisin maghrébin en débarrassant l'Afrique du Nord de toute présence coloniale[3].
Déroulement
[modifier | modifier le code]D'après communiqué de l'ALN, le combat d'Oum El Achar débute à 7 h et prend fin vers 24 h. Les éléments de l'ALN armés de mitraillettes et d'armes lourdes infligent de lourdes pertes à la garnison française appartenant au 3e bataillon d'infanterie légère d'Afrique (3e BILA) d'après le même communiqué. Tandis que de source française, le combat s'est limité à l'attaque d'une corvée d'eau de la garnison. Les combats n'ont duré que trois quarts d'heure d'après cette même source[1].
Selon Francine Dessaigne, lors de l'attaque, les éléments de l'ALN utilisent deux obus de mortier, suivis d'un tir nourri d'armes automatiques[L 1].
Bilan et conséquences
[modifier | modifier le code]D'après l'ALN, 25 soldats français ont été tués et plus d'une centaine blessés, pour seulement 1 mort et 6 blessés côté marocain. Selon des sources françaises, 2 soldats français ont été tués et 7 blessés, tandis que 3 cadavres marocains ont été retrouvés sur place[1].
Annexes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Sources bibliographiques
[modifier | modifier le code]- Dessaigne, p. ?.
Références
[modifier | modifier le code]- « Après l'accrochage d'Oum-El-Achar », Le Monde, (lire en ligne).
- Essemlali, Mounya. « Le Maroc entre la France et l'Algérie (1956-1962) », Relations internationales, vol. 146, no. 2, 2011, pp. 77-93.
- Vermeren, Pierre. « II. Mohammed V et l’Istiqlâl (1956-1961) », Pierre Vermeren éd., Histoire du Maroc depuis l'indépendance. La Découverte, 2016, pp. 20-31.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Attilio Gaudio, Guerres et paix au Maroc : reportages, 1950-1990, KARTHALA Editions, , 439 p. (ISBN 978-2-86537-312-3, lire en ligne).
- Laurent Pointier, Sahara occidental : la controverse devant les Nations Unies, KARTHALA Editions, , 226 p. (ISBN 978-2-84586-434-4, lire en ligne).
- Francine Dessaigne, Si Tatahouine m'était contée, FeniXX, , 157 p. (ISBN 978-2-402-11289-5, lire en ligne).
- Essemlali, Mounya. « Le Maroc entre la France et l'Algérie (1956-1962) », Relations internationales, vol. 146, no. 2, 2011, p. 77–93.
- Vermeren, Pierre. « II. Mohammed V et l’Istiqlâl (1956-1961) », Pierre Vermeren éd., Histoire du Maroc depuis l'indépendance. La Découverte, 2016, p. 20–31.