Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée — Wikipédia
Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée | |
La gare de Vienne, sur la ligne Lyon-Valence construite par l'architecte de la compagnie LM, Léon-Charles Grillot. | |
Création | |
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Disparition | |
Dates-clés | |
Prédécesseur | Compagnie du chemin de fer de Lyon à Avignon |
Successeur | PLM |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Paris puis Lyon France |
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La Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée est une société anonyme créée en 1852 sous le nom de Compagnie du chemin de fer de Lyon à Avignon. La dénomination est changée la même année à la suite de l'absorption de quatre autres compagnies de chemin de fer du sud-est de la France. Elle disparaît cinq ans plus tard pour former la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.
Histoire
[modifier | modifier le code]Une loi du approuve la convention passée le entre le Ministre des travaux publics et la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Avignon[1]. Cette convention définit les conditions de la cession faite à la compagnie de Lyon à Avignon, des concessions et baux détenus par :
- la Société anonyme du chemin de fer de Montpellier à Cette ;
- la Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard ;
- la Compagnie d'exploitation du chemin de fer de Montpellier à Nîmes ;
- la Compagnie du chemin de fer de Marseille à Avignon.
Les six concessions (chemins de fer de Lyon à Avignon, de Montpellier à Cette, d'Alais à Beaucaire, d'Alais aux mines de la Grand'Combe, de Montpellier à Nîmes et de Marseille à Avignon) sont réunies en une seule sous le titre de Chemin de fer de Lyon à la Méditerranée. Par ailleurs, cette même convention concède à la compagnie de Lyon à Avignon, les Chemins de fer de Rognac à Aix et de Marseille à Toulon.
Le , la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Avignon change de dénomination pour prendre celle de Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée[2].
La Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée disparait, absorbée dans la fusion, le , des compagnies suivantes :
- la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon ;
- la Société du chemin de fer de Paris à Lyon par le Bourbonnais ;
- la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève ;
- la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France (en partie).
Ainsi sera formée la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bulletin des lois de la République française, Xe série. 2e semestre de 1852, Tome 10e. Lire en ligne
- J. B. Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens et avis du Conseil d'État, Tome 52e. Année 1852. Lire en ligne