Corinna Larsen — Wikipédia

Corinna Larsen
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Corinna LarsenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Finn Bönning Larsen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Philip Adkins (d) (de à )
Casimir Prinz zu Sayn-Wittgenstein-Sayn (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Alexander Kyril Ludwig Peter Salentin Maria Gabriel de Sayn-Wittgenstein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Corinna Larsen, née le à Francfort-sur-le-Main, est une femme d'affaires allemande, connue pour avoir été l’une des maîtresses du roi Juan Carlos Ier d'Espagne.

Corinna Larsen naît le , à Francfort-sur-le-Main, d'un père danois, Finn Bönning Larsen, et d'une mère allemande, Ingrid Sauer[1]. Son père, né en 1920 et mort en 2009, était le directeur de la compagnie aérienne brésilienne Varig en Europe de 1961 à 1991. Elle grandit à Francfort, à Rio de Janeiro et en Suisse[2].

Carrière professionnelle

[modifier | modifier le code]

Diplômée de l'université de Genève en 1987, elle commence sa carrière chez L'Oréal, puis obtient un poste dans les relations publiques à la Compagnie générale des eaux[2].

En 2006, elle fonde la société de conseil Apollonia Associates, spécialisée dans le conseil stratégique international[3]. À l'été 2013, elle devient conseillère en image de la princesse Charlène de Monaco et emménage en principauté de Monaco[2],[4],[5].

Vie sentimentale

[modifier | modifier le code]

Corinna Larsen s'est mariée à deux reprises, avec l'homme d'affaires britannique Philip Adkins[6], avec qui elle a une fille[7], puis de 2000 à 2005 avec un aristocrate allemand, le prince Casimir de Sayn-Wittgenstein-Sayn, de 12 ans son cadet, avec qui elle a un fils[7].

Elle rencontre le roi Juan Carlos Ier en 2004, lors d’une partie de chasse organisée en Espagne dans la propriété du duc de Westminster[8], et devient alors sa maîtresse[9]. Leur relation n'est toutefois connue du public qu'en 2012[2]. Corinna est alors à la tête de l'agence Boss Sporting, organisant des safaris de luxe pour des clients fortunés, dont le roi d'Espagne. Plusieurs sources indiquent qu'elle a participé au safari polémique du roi au Botswana en , au cours duquel Juan Carlos subit une fracture de la hanche consécutive à un accident de chasse[6],[10]. À la suite de cet accident de chasse, une photo datant de 2006 du roi Juan Carlos posant un fusil à la main devant un éléphant mort, dont la chasse est interdite au Botswana, est exhumée par la presse, ce qui soulève une vive émotion en Espagne[11]. Après leur rupture, elle reçoit 65 millions d’euros de Juan Carlos sur un compte aux Bahamas et aurait été harcelée par celui-ci. Elle témoigne en 2022 dans la série documentaire « Corinna et le roi », consacrée à leur relation[8].

Évasion fiscale

[modifier | modifier le code]

Elle est citée dans l'affaire des Panama Papers en [12]. Elle est également parmi les personnes citées dans le scandale des Paradise Papers en 2017[13]. En , son nom est cité dans les Pandora Papers[14].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Leo van de Pas, « Corinna Larsen », sur genealogics.org (consulté le ).
  2. a b c et d (en) Bob Colacello, « The Reign in Spain is Mainly on the Wane? King Juan Carlos’s Controversies », sur vanityfair.com, (consulté le ).
  3. Adélaïde de Clermont-Tonnerre, « Corinna zu Sayn-Wittgenstein : une lumineuse femme de l'ombre », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  4. (es) « Corinna, asesora de Charlene », sur elcorreo.com, (consulté le ).
  5. (es) Natalia Junquera, « Operación Corinna zu Sayn-Wittgenstein », sur politica.elpais.com, (consulté le ).
  6. a et b (es) Eva Lamarca, David López et Alberto Pinteño, « Y de repente, Corina », sur revistavanityfair.es, (consulté le ).
  7. a et b Sandrine Morel, « Qui est vraiment Corinna Larsen, l’ancienne amante de Juan Carlos ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  8. a et b « Sexe, train de vie fastueux et omerta d’Etat : l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos mis à nu par ses anciennes amantes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  9. (en) Cecilia Rodriguez, « Royal Family In Trouble: Spanish Monarchy Mired In New Scandal », sur forbes.com, (consulté le ).
  10. (ca) F. Calabuig, « L'alemanya que comparteix safaris amb el Rei », sur diaridegirona.cat, (consulté le ).
  11. « Royauté. Corruption, maîtresses, chasse à l'éléphant... Juan Carlos, ex-roi d'Espagne au passé sulfureux », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  12. (es) « Corinna, 'la amiga especial' del rey Juan Carlos, el último nombre de los papeles de Panamá », sur lainformacion.com, (version du sur Internet Archive)
  13. (en) « Corinna zu Sayn-Wittgenstein-Sayn », sur offshoreleaks.icij.org (consulté le ).
  14. (en) José María Irujo, « Corinna Larsen planned for 30% of income from a Spanish-Saudi fund to be bequeathed to former Spanish king Juan Carlos I », sur EL PAÍS English Edition, (consulté le ).