Creyssac — Wikipédia

Creyssac
Creyssac
Le village de Creyssac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Michel Desmoulin
2020-2026
Code postal 24350
Code commune 24144
Démographie
Gentilé Creyssacois
Population
municipale
101 hab. (2021 en évolution de +6,32 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 26″ nord, 0° 33′ 07″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 153 m
Superficie 4,56 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Creyssac
Géolocalisation sur la carte : France
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Creyssac
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Creyssac
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Creyssac

Creyssac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Localisée dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en [Ribéracois], la commune de Creyssac est située en rive droite de la Dronne.

Le modeste bourg de Creyssac, à l'écart des routes principales, est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres au sud-ouest de Brantôme et dix-neuf kilomètres au nord-ouest de Périgueux.

Les principales voies d'accès à la commune sont la route départementale (RD) 2 à l'ouest et la RD 106 au nord.

Communes limitrophes

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Creyssac est limitrophe de trois autres communes, dont Grand-Brassac au sud-ouest, sur une distance d'environ 160 mètres. Au sud-ouest, le territoire de Lisle est distant d'environ 90 mètres.


Communes limitrophes de Creyssac
Paussac-et-Saint-Vivien
Creyssac Bourdeilles
Grand-Brassac

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Creyssac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2c, date du Turonien moyen à supérieur, composée de calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Creyssac.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 82 m[5] au sud-ouest, au niveau de la retenue du barrage de Rochereil, là où l'Euche et la Dronne se rejoignent, en limite de Grand-Brassac, et 153 m[5] au nord, en limite de Paussac-et-Saint-Vivien, près du lieu-dit le Pleyssat[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 4,56 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,62 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le Boulou et l'Euche, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle borde la commune à l'est et au sud. Elle borde la commune sur cinq kilomètres et demi du nord-est au sud-ouest en passant par le sud, face à Bourdeilles.

Le Boulou, d'une longueur totale de 23,94 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite de Bourdeilles et de Creyssac[18],[19]. Il sert de limite territoriale au nord-est sur plus d'un kilomètre face à Bourdeilles.

L'Euche, d'une longueur totale de 12,21 km, prend sa source dans la commune de Bourg-des-Maisons et se jette en rive droite de la Dronne à Grand-Brassac, face à Bourdeilles[20],[21]. Elle marque la limite au sud-ouest sur un kilomètre et demi face à Paussac-et-Saint-Vivien.

Au nord-ouest du bourg de Creyssac, une source au débit important donne naissance au Bullidour, ruisseau qui, au bout de quelque 300 mètres, se jette dans la Dronne.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas à 7 km à vol d'oiseau[27], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050,4 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].

Au , Creyssac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[32] et hors attraction des villes[33],[34].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), prairies (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Creyssac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne, le Boulou et l'Euche. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999[38],[36]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[39],[40].

Creyssac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Creyssac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 67,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[46].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[36].

Les premières mentions écrites connues du village remontent au XIIIe siècle sous les formes Creischac et Creichac[47]

Il s'agit d'un une formation toponymique en -acum, suffixe d'origine gauloise (-acon) servant à localiser, puis à indiquer une propriété. Il est précédé du nom d'homme gaulois Crixsos « le Frisé, le Crépu » (autrement noté Crixsus), d'où le sens global de « domaine de Crixsos ou Crixsus »[47],[48]. Il correspond au mot latin crispus > crépu, crêpe[48]. Le celtique insulaire conserve ce mot : gallois crych, breton crech « frisé, crépu »[48].

En occitan, la commune porte le nom de Creissac[49].

Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur des sédiments meubles par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[50].

Le territoire communal présente des traces d'occupation néolithique[47].

Au Moyen Âge, Creyssac faisait partie de la châtellenie de Bourdeilles[51].

Politique et administration

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Administration municipale

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La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2017, sept conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1815 1816 Charles Élie    
1816 1830 Pierre Conte de la Richardie    
1830 1865 Jacques Bloys    
1865 1892 De Bellussière    
1892 1892 J Lassimouillas    
1892 1907 Alfred Bloys    
1907 1912 G Barbut Républicain de Gauche  
1912 1918 Martin    
1918 1920 Minard Nationaliste Réactionnaire  
1920 1927 D'Orfond Progressiste  
1927 1937 Bost URD  
1937 1944 Jean-Henry Lassimouillas    
1944 1965 Joseph Duverneuil    
1965 mars 1971 Eugène Mérigot    
mars 1971 mars 1989 Bernard Borie   Commerçant
mars 1989[54]
(réélu en mai 2020)
En cours Michel Desmoulin DVG[55] Cadre des travaux publics de l'État

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est rattachée à celle de Lisle pour la scolarité maternelle ou primaire.

Dans le domaine judiciaire, Creyssac relève[56] :

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Creyssac se nomment les Creyssacois[57].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[59].

En 2021, la commune comptait 101 habitants[Note 4], en évolution de +6,32 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
273264304320326312287276302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
263256266229231226225200194
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
180185155140120104107117106
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
110959483819910389100
2021 - - - - - - - -
101--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique
Carrière de calcaire de Chauffour et Puy Pelan.

En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-sept personnes, soit 49,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) a augmenté par rapport à 2010 (quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.

Établissements

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Au , la commune compte onze établissements[62], dont six au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, un dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[63].

Entreprises

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Près du Maine d'Euche, au lieu-dit Chauffour et Puy Pelan, une carrière de calcaire est exploitée principalement sur la commune et très partiellement sur Paussac-et-Saint-Vivien. Elle peut traiter jusqu'à 1 000 tonnes par jour[64].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de la Barde du XIXe siècle. Il a été bâti sur l'emplacement d'un ancien repaire noble détruit à la Révolution et dont l'origine remonte au XIVe siècle[65]
  • Manoir du Boulou du XIXe siècle[66]
  • Église Saint-Barthélemy, romane du XIIe siècle, fortement modifiée au XIXe siècle[67]

Patrimoine naturel

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La Dronne marque la limite entre Creyssac et Bourdeilles.

Bordée par la Dronne, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.

Natura 2000

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Deux sites Natura 2000 sont identifiés sur le territoire communal.

À l'est et au sud, la Dronne et sa vallée sont considérées comme site important par le réseau Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle ». La rivière s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espèces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)[68].

Les coteaux de la Dronne à dominante de pelouses sèches et de steppes calcicoles présentent de nombreuses espèces d'orchidées terrestres[69].

Toujours en relation avec la Dronne, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, alliant l'humidité à une variété de sites qui alternent, au fil des méandres successifs, des endroits ombragés puis lumineux ainsi que des zones escarpées puis planes. Elle est protégée pour sa flore spécifique, comprenant notamment de nombreuses variétés de fougères[70],[71].

Bordant le territoire communal au nord-est sur un peu plus d'un kilomètre, le Boulou ainsi que sa vallée et ses coteaux forment une autre ZNIEFF de type I « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval », présentant une importante variété faunistique sur Creyssac et six autres communes ou anciennes communes[72],[73].

Trente espèces déterminantes y sont répertoriées :

Deux plantes rares : la Colchique d'automne (Colchicum autumnale) et la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), y sont également présentes.

De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, 69 oiseaux, 307 insectes ainsi que 40 plantes.

Cette ZNIEFF, tout comme la ZNIEFF « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont »[74], fait partie d'une ZNIEFF de type II plus vaste « Vallée et coteaux du Boulou » représentant la quasi-totalité du cours du Boulou, depuis sa source jusqu'à la route départementale 106, située 200 mètres avant sa confluence avec la Dronne[75],[76].

La vallée du Boulou représente « un intérêt national » par la « richesse exceptionnelle » en espèces d'insectes — notamment en Lépidoptères et en Odonates — répertoriées dans les trois ZNIEFF de ce cours d'eau[75].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Jean Marceau Simon, Creyssac d'hier et d'aujourd'hui - Un si joli petit village, 1997

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Creyssac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Creyssac » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Creyssac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Repères géographiques du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Creyssac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Creyssac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 28 juillet 2022)..
  17. Sandre, « la Dronne »
  18. « Confluence Boulou-Dronne au sud du Moulin de Fontas » sur Géoportail (consulté le 28 juillet 2022)..
  19. Sandre, « le Boulou »
  20. « Confluence Euche-Dronne à l'est du Moulin de Rochereuil » sur Géoportail (consulté le 28 juillet 2022)..
  21. Sandre, « l'Euche »
  22. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  23. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  25. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  26. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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