Croix pectorale — Wikipédia

Gravure du début du XVIIIe siècle représentant la croix pectorale des premiers chanoines de Saint-Claude de 1742 à 1750.

La croix pectorale (du latin « pectus », « poitrine ») est un pectoral religieux en forme de croix que portent les évêques. Suspendue sur la poitrine par une chainette ou une corde passée autour du cou, elle est généralement faite de métal précieux.

À la suite de sa nomination au pontificat, le pape François choisit de conserver la croix pectorale déjà portée lorsque archevêque de Buenos Aires et affirme « Sans la croix, nous ne sommes pas les disciples du Seigneur »[1].

Lors de fouilles archéologiques en Écosse en 2014, une croix pectorale viking datant du Xe ou XIe siècle est découverte (parmi d'autres objets)[2].

En 2019, le cardinal Michael Czerny arbore une croix pectorale en bois récupéré d'une embarcation de migrants de Lampedusa[3].

Utilisation

[modifier | modifier le code]
Le pape Benoît XVI portant la croix pectorale en habit de ville.

La croix pectorale est portée sur la poitrine par les évêques, les cardinaux, certains prélats et les abbés. À la messe, elle doit être portée sous la chasuble.

Cette rubrique est cependant peu respectée. Certains évêques, en France, en Suisse et même en Italie, la placent par-dessus. À Saint-Pierre de Rome, lors de concélébrations solennelles, il arrive que le pape soit entouré d'assistants portant la croix pectorale sur la chasuble ou le surplis.

Liste des vols de croix pectorales :

  • Juin 1991 : la croix pectorale de l'évêque de Camden Henry Guifoyle est dérobée sur son corps exposé dans une cathédrale pendant ses funérailles[4].
  • Octobre 2012 : la croix pectorale de Charles Le Goux de La Berchère est dérobée dans sa tombe[5].
  • Septembre 2014 : la croix pectorale de l'archevêque Orani João Tempesta est dérobée puis abandonnée par l'auteur du larcin[6].
  • Octobre 2015 : la croix pectorale de l'évêque de l'État de Lincoln (Nebraska) est dérobée à son domicile, puis retournée à son propriétaire quelques semaines plus tard par l'auteur du vol[7].
  • Septembre 2016 : la croix pectorale de Bernard de Montgaillard est dérobée à Orval[8].
  • 19 juin 2023 : une croix pectorale du pape Benoît XVI est volée en Bavière[9].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Aymeric Christensen et Jean Mercier, « Les 10 premiers signes du pape François », sur Lavie.fr,
  2. François Savatier, « Un trésor viking découvert en Écosse », sur Pourlascience.fr,
  3. « Jouer les pauvres : la "croix pectorale" du cardinal Czerny », sur Gloria.tv,
  4. « La croix pectorale et l’anneau de l’évêque décédé dérobés », Cath.ch,‎ (lire en ligne)
  5. « Le tombeau retrouvé de Mgr Le Goux de La Berchère Un concierge indélicat ouvre sa tombe pour voler sa crosse et sa croix pectorale », L'independant.fr,‎ (lire en ligne)
  6. A. K. avec AFP, « L’anneau et la croix pectorale de l’archevêque de Rio de Janeiro volés, puis abandonnés », La Croix,‎ (lire en ligne)
  7. « Climat – le pape à l’Assemblée Nationale – croix pectorale », La Vie,‎ (lire en ligne)
  8. Anne Lemaire, « Orval: l'anneau abbatial et la croix pectorale de Bernard de Montgaillard volés », RTBF,‎ (lire en ligne)
  9. (en) AC Wimmer, « Pectoral cross of Benedict XVI stolen from Bavarian church », Catholic News Agency,‎ (lire en ligne, consulté le )