Patrick van Kerckhoven — Wikipédia

Patrick van Kerckhoven
Surnom 2 Rough, Asylum, The Bazeman, D'Spyre, DJ Ruffneck, Ectomorph, Fael Inis, Juggernaut, Morlock, Overmind, Phoenix, The Prophecy, S-5, Undercover Anarchist, Wedlock
Nom de naissance Patrick van Kerckhoven
Naissance Alblasserdam[1], Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Activité principale Compositeur, DJ
Genre musical Techno hardcore, gabber, darkcore, hardstyle[2], industrial hardcore, techno[2], artcore
Années actives Depuis 1985
Labels Enzyme Records, Ruffneck Records (ancien)
Site officiel djruffneck.com
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo de Patrick van Kerckhoven.

Patrick van Kerckhoven, mieux connu sous le nom de scène DJ Ruffneck (né à Alblasserdam), est un producteur et DJ néerlandais de techno hardcore. Considéré comme l'un des pionniers du genre, il est crédité comme le principal fondateur d'un genre dit artcore.

Années 1980–1990

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DJ actif depuis 1985, il trouve son inspiration d'abord chez les Pointer Sisters, Jean-Michel Jarre et Kraftwerk, ainsi que parmi les mixes de Ben Liebrand[1], puis dans la house de Chicago et la techno de Détroit[3]. Il sort en 1989 son premier morceau chez IMC[4], intitulé Future House. Il compose également au sein du duo 80 Aum, qui revendique la parenté du style hardcore néerlandais conjointement avec Paul Elstak[1].

Kerckhoven s'est impliqué dans de nombreux labels indépendant. En 1990, Jayant Edoo et lui, avec qui il forme le groupe 80 Aum, fondent 80 Aum Records. Lorsque le label ferme en 1995, il se focalise alors sur son propre label, Ruffneck Records, qu'il a fondé en 1993[5] et qui produira plus de 250 disques[4] sous deux noms de catalogue, Ruffex et Ruff Intelligenze. Après un désaccord avec la maison-mère XSV Music relativement à la redistribution des royalties engendrées par Ruffneck Rules da Artcore Scene!!!, Ruffneck Records fait faillite. Van Kerckhoven part pour fonder Gangsta Audiovisuals, référence catalogue Supreme Intelligence[2].

Ses titres suivants, sortis sous différents pseudonymes, connaissent un succès grandissant, en particulier 'Mindcontroller en 1991[4]. En cœur de la vague gabber, lorsqu'il sort en 1997 sous le pseudonyme Ruffneck vs. Juggernaut (Juggernaut étant un autre des alias de Ruffneck) le titre Ruffneck Rules da Artcore Scene!!!, reprenant la mélodie Dans l'antre du roi de la montagne tirée de l'opéra d'Edvard Grieg, le morceau atteint le top 40 néerlandais[6]. Après la décrue de la vague gabber, Patrick van Kerckhoven vient à des compositions orientées drum and bass[5]. En 2013, il se définit comme relevant « davantage de la scène underground que de la scène mainstream »[1].

Van Kerckhoven, sous son pseudonyme de Ruffneck, est considéré comme l'un des pionniers de la scène techno hardcore néerlandaise et comme l'un des artistes majeurs du son gabber. On lui attribue également l'origine du sous-genre techno dit artcore[5],[2]. On lui attribue souvent un discours très positif sur l'évolution de la scène hardcore[7],[1].

Années 2000–2020

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En 2001, il ferme Gangsta Audiovisuals et fonde Enzyme Records avec les mêmes artistes que son précédent label. Enzyme possède trois références catalogues, Enzyme K7, Enzyme VIP et Enzyme X. Au sein de ce label, il est promoteur d'artistes hardcore, gabber, hardstyle. On citera par exemple Ophidian, Endymion, Meagashira, Weapon-X ou encore Nosferatu, ce dernier étant déjà présent chez Gangsta Audiovisuals. En 2004, Ruffneck fonde avec Ophidian et Cardiac Music BV le label Meta4.

Dans les années 2010, il participe à de nombreux events hardcore, hardstyle et gabber, comme le Daylight Festival en 2013 à Rosendaal[1], Thunderdome aux Pays-Bas et en Belgique en 1998, 2008 et 2009, tête de line-up aux Project Hardcore à Zoetermeer et Underground House Movement à Oberhausen en Allemagne en 2009[7],[8], Nightmare ou encore Ground Zero. Pour ces deux derniers événements, il signe leur hymne, respectivement en 2011[9] et en 2013 avec Zero, coécrit avec Nosferatu[10]. Lors de ces soirées, il mixe et joue soit seul, soit accompagné de membres de son label, sous l'étiquette Ruffneck Gangsta Alliance[8]. En 2014, il devient le premier DJ hardcore à lancer sa propre application mobile sur le marché[11].

Le , il joue avec Promo aux 30 Years of Existence à Sedan, en France[12].

Discographie

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  • 1989 : Future House
  • 1990 : The Nightmare (The Dream)
  • 1990 : B-House (Revolution)
  • 1991 : The sequel
  • 1991 : Mindcontroller
  • 1991 : The Soul/The Mind (The Spirit)
  • 1991 : Fear
  • 1991 : Forcefield (Big Dick)

Early hardcore

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  • 1991 : The Wind (Devastating rhythm)
  • 1992 : Area 1
  • 1992 : Weapon of no Violence/Orgasm (Der Energy)
  • 1992 : God stepped out on space/baze (Everybody Let's F**k)
  • 1993 : Wedlock/Bambadeng (Didgeridoo)
  • 1993 : Work it/Artcore (Kingdom)
  • 1993 : State of Mind/The After Life (The World of the LSD User)
  • 1993 : Wedlock (Base for Your Face) (1993)
  • 1993 : XTC motherfucker (Silicium on Wax)
  • 1993 : Overmind Remix
  • 1993 : Trance
  • 1994 : Ja-Nein (Amman)
  • 1994 : Pababam/IQ 190/One day/Sinowave Tones
  • 1994 : Self Evidence
  • 1994 : Wedlock '94
  • 1994 : Terradome/Destiny of Love (Acid Rain)
  • 1994 : Infusion/Taita oriënte (No God to Us)
  • 1994 : Basspump/Voidsector (I'm Your Head)
  • 1994 : Communism (Don't Fuck with Ruffneck)
  • 1994 : Infiltrator/One step ahead (Induce Trance)
  • 1994 : Open the door/Ridiculous (Funky Tales)
  • 1994 : Get Sorted (Underground Funk)
  • 1994 : My Salvation
Titre Classement Meilleure
position
Semaines dans
le classement
Ruffneck Rules da Art-core Scene!!! Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Nederlandse Top 40)[13] 12 15
  • We've Got Enough/Rave Nation (You suck) (1995)
  • Selecta/In the Brain (Deep in the underground) (1995)
  • Rock Dizz (Jiieehhaa) (1995)
  • Blue heat (Ganjaman) (1995)
  • Dominate/Keep it Going Now (Now Who's in control) (1995)
  • Smoke Diz (Reactor) (1995)
  • Bou Bou/The Artilleryman (Bazeman) (1995)
  • Who Is It/Humanoid (The knight of vision) (1995)
  • Fear of a Ruff Planet (1995)
  • No Law (Heartbeat) (1995)
  • No Choice (No response) (1995)
  • Get on Down (Pump the Vibe) (1996)
  • Tales of Creation & Destruction (Doodlesex) (1996)
  • No Out of Here (Not Responsible!!) (1996)
  • 4 My Sense (Pumpin') (1996)
  • Artcore Reggeabeat/Reality (Emphasis on hardcore) (1996)
  • Who Are You Fuckin' With (New Shit) (1996)
  • Condemned (Answer) (1996)
  • Mindblower (The fall of babylon) (1996)
  • Ruffneck Rules da Artcore Scene (Ruffneck & Juggernaut 1997)
  • Can't You Feel the Baze (Bazeman) (1997)
  • Push that Button (The phuckin' dead) (1997)
  • Don't Fuck With a Ruffneck (1997)
  • The Future/ Hardcore DNA (Inspiration vibes) (1997)
  • LSD 97' Ruffneck soldiers (1997)
  • Dangeruz/Stop the Rhythm (White line) (1997)
  • In the Darkness (Search for Marihuana) (1997)
  • Mescalum (1997)
  • Sleeping (1998)
  • Frightnight (1998)
  • My Mind Exposed/The Genesis (Evolution Theory) (1998)
  • Fire and Blood (A second future for human kind) (1998)
  • The Enemy (1998)
  • So Bright (1998)
  • Weird (1998)
  • Enter the Darkness (1998)

Artcore et hardcore

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  • Pull tha Trigger (1999)
  • Step Aside (1999)
  • Ways of the Core (The Holy Kingdom) (1999)
  • Symphony in Black (1999)
  • Flowergarden (Silence) (1999)
  • So Many Sacrifices (feat. Ophidian) (2007)
  • The Real (feat. Ophidian) (2008)

Notes et références

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  1. a b c d e et f [PDF] (nl) Willem Jongeneelen, « De geluidsmuur van Ruffneck », BN De Stem,‎ , p. 37 (lire en ligne). Citation : « Momenteel zijn er opnieuw twee belangrijke stromingen binnen de hardcore: de mainstream en de underground. Ik moet eerlijk toegeven dat ook in de wat blijere mainstream hardcore bijzonder goed klinkende producties worden uitgebracht. Toch blijf ik meer iemand van de underground. »
  2. a b c et d (en) « Biography Ruffneck », sur Ruffneck.com (consulté le )
  3. (en) « Ruffneck », sur Partyflock, Partyflock, (consulté le ).
  4. a b et c (nl) « DJ Ruffneck », sur www.muziekencyclopedie.nl, Muziek Centrum Nederland (consulté le ).
  5. a b et c (nl) « Ruffneck - #186 in DDance Artist Top 1000 », sur www.ddance.nl (consulté le ).
  6. (en) « Dutch Top 40 archive ».
  7. a et b (nl) « Project Hardcore: Interview met Ruffneck en Kasparov », sur www.b2s.nl, B2S, (consulté le ).
  8. a et b (nl) Onno Schram, « Ruffneck maakt nieuwe plannen », sur www.dance.nl, (consulté le ).
  9. (en) DJ Ruffneck, « DJ Ruffneck & Official Nightmare Anthem », sur www.djruffneck.com, (consulté le ).
  10. (en) « Ground Zero Festival 2013 Anthem », sur www.groundzerofestival.nl, (consulté le ).
  11. (nl) « Ruffneck eerste hardcore dj met officiele mobile app », sur Partyflock (consulté le ).
  12. Neks, « DJ PROMO & DJ RUFFNECK - 30 YEARS OF EXISTENCE @ SEDAN », sur shotgun.live (consulté le ).
  13. (nl) Juggernaut – Top 40-artiesten. Nederlandse Top 40. Stichting Nederlandse Top 40. Consulté le 28 avril 2014.

Liens externes

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