Dame Kasuga — Wikipédia
Kasuga no Tsubone
Nourrice Tokugawa Iemitsu |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Rinshō-in (d) |
Nom dans la langue maternelle | 春日局 |
Nom de naissance | 斎藤 福 |
Activité | |
Famille | |
Père | |
Mère | 稲葉安 (d) |
Conjoint | |
Enfants | Inaba Masakatsu Inaba Masatoshi (d) |
Parentèle | اینابا شیگهمیچی (d) (père adoptif et oncle) Hotta Masatoshi (fils adoptif) Sanjōnishi Saneeda (d) (père adoptif) |
Personne liée | Tokugawa Iemitsu (nurseling) |
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Dame Kasuga (春日局, Kasuga no Tsubone , 1579-) est issue d'une importante famille de samouraïs des époques Azuchi-Momoyama et Edo de l'histoire du Japon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née Saitō Fuku (斉藤 福, Fuku Saitō ), elle est la fille de Saitō Toshimitsu (un obligé d'Akechi Mitsuhide), connu pour avoir trahi Oda Nobunaga. Son grand-père maternel est Inaba Yoshimichi. En 1582, son père est exécuté après que Mitsuhide a été tué par Toyotomi Hideyoshi à la bataille de Yamazaki. Considérée comme la fille d’un traître, Ofuku (son surnom) mène alors une vie d'errances[1].
Mariée à Inaba Masanari, elle a trois fils, dont Inaba Masakatsu, et un fils adopté, Hotta Masatoshi. Elle sert de nourrice au troisième shogun Tokugawa, Iemitsu à partir de 1604[1]. Elle établit aussi l’ōoku, le quartier des femmes, au château d'Edo.
En 1629, Ofuku se rend dans la capitale, où elle est reçue en audience par l'empereur à la cour impériale de Kyoto. Elle est élevée au rang de cour extraordinairement élevé de deuxième classe, et après cette période, est appelée Kasuga no Tsubone ou dame Kasuga[2]. Elle fait alors office d'intermédiaire dans la recherche de concubines pour le shogun Tokugawa Iemitsu, et amène au château d'Edo Ofuri, Oraku (mère de Tokugawa Ietsuna) et Otama (mère de Tokugawa Tsunayoshi)[1].
Elle meurt en 1643, à l’âge de 64 ans[1]. Sa tombe se trouve au Rinshō-in, temple situé dans Bunkyō à Edo. Le sanctuaire possède un portait d'elle par Kanō Tannyū. Le quartier Kasuga de l'arrondissement de Bunkyō lui doit son nom. Il existe une autre tombe d'elle à Odawara, préfecture de Kanagawa.
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Dame Kasuga a fait l'objet de plusieurs films et séries télévisées, et a été un personnage dans beaucoup plus[Quoi ?]. Parmi les plus importants on compte :
- Jotei Kasuga no Tsubone (1990), réalisé par Sadao Nakajima ;
- Ōoku (2004), incarnée par Yuki Matsushita ;
- Kasuga no Tsubone (1989), taiga drama de la NHK, incarnée par Reiko Ōhara ;
- Basilisk: The Kouga Ninja Scrolls (2005, anime et manga), doublage par Kimiko Saitō (en).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Akira Kobayashi, « Kasuga no Tsubone, ou le rôle prépondérant des concubines du shogun Tokugawa », sur Nippon.com, (consulté le ).
- James Murdock, A History of Japan, (lire en ligne), p. 3.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- James Murdock, A History of Japan, Londres, Routledge, (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Jotei: Kasuga no Tsubone », sur imdb.com (consulté le ).