Daniel Ouezzin Coulibaly — Wikipédia
Daniel Ouezzin Coulibaly | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 7 mois et 19 jours) | |
Élection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | Côte-d'Ivoire |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | UDSR |
– (4 ans, 7 mois et 5 jours) | |
Élection | 10 novembre 1946 |
Circonscription | Côte-d'Ivoire |
Législature | Ire (Quatrième République) |
Groupe politique | URR |
Sénateur français | |
– (3 ans) | |
Circonscription | Côte-d'Ivoire |
Biographie | |
Nom de naissance | Daniel Ouezzin Coulibaly |
Surnom | Le Lion du RDA |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pouy, Haute-Volta (désormais Burkina Faso) |
Date de décès | (à 49 ans) |
Lieu de décès | 12e arrondissement de Paris |
Nationalité | Voltaïque, citoyen de l'Union française |
Famille | Marié à Macoucou Traoré (née 1914) ; 7 enfants |
Profession | Professeur de psychologie, surveillant général à l'école William-Ponty de Dakar |
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Daniel Ouezzin Coulibaly, né à Pouy en Haute-Volta le et mort à Paris 12e le [1], est un homme politique voltaïque[2].
Famille
[modifier | modifier le code]En 1930, il épouse Makoukou Traoré. L'année d'après, il se convertit au christianisme avec son épouse, qui prend alors le nom de Célestine Ouezzin Coulibaly[3].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Le , il est élu député et représente le territoire de Côte d'Ivoire au Parlement français en même temps que Félix Houphouët-Boigny, qui avait au préalable été élu député de la Côte d'Ivoire à la première Assemblée constituante française le , et Philippe Zinda Kaboré.
Non réélu en 1951, il est, de 1953 à 1956, sénateur du territoire de la Côte d'Ivoire[4].
Lors des élections législatives du 2 janvier 1956 à l'Assemblée nationale française, il est, avec Félix Houphouët-Boigny, l'un des deux députés élus pour représenter la Côte d'Ivoire.
En 1958, il devient président du conseil de gouvernement de la Haute-Volta, conseil mis en place par la loi-cadre Defferre, puis vice-président de la République de Haute-Volta[5].
Hommage
[modifier | modifier le code]Dans les années 1940, le stade Ouezzin-Coulibaly est construit à Bamako.
Plusieurs écoles primaires en Côte d'Ivoire ont également reçu son nom en hommage.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages :
- Ouezzin Coulibaly, Le Lion du RDA, Semi-Bi Zan, Éditions Puci, 1995,
- Combat pour l'Afrique 1946-1958, Claude Gérard; Les Nouvelles Éditions Africaines 1988
- Légendes et Histoires des Peuples du Burkina Faso, Salfo-Albert Balima, JA Conseil 1996
- Un combattant pour une Afrique Nouvelle: Le Président Daniel Ouezzin Coulibaly 1909-1958, Salfo-Albert Balima
- Cahier de la Fondation Félix Houphoüet-Boigny - Daniel Ouezzin Coulibaly, le Lion du RDA, Doudou Guèye; Inter Afrique Presse, 1977
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 12e, n° 2336, vue 6/31.
- La Haute-Volta s'appelle désormais Burkina Faso. Entre 1932 et 1947, la Côte d'Ivoire inclut l'actuel Burkina Faso, la colonie de Haute-Volta ayant été supprimée le et son territoire partagé entre la Côte d'Ivoire, le Soudan français et le Niger. De 1947 à 1960, le territoire est cependant reconstitué.
- (en) Kathleen E. Sheldon, Historical Dictionary of Women in Sub-Saharan Africa, Lanham, Scarecrow Press, , 405 p. (ISBN 0-8108-5331-0, lire en ligne)
- senat.fr
- Merneptah-Noufou Zougmoré, « Daniel Lazare Ouezzin Coulibaly : L’homme qui crut au RDA », Mutations, no 37, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :