David Hare (peintre) — Wikipédia

David Hare
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JacksonVoir et modifier les données sur Wikidata
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David Hare, né le à New York et mort le à Jackson (Wyoming), est un artiste peintre et sculpteur américain surréaliste.

En 1941, David Hare rencontre André Breton réfugié à New York depuis le mois de juillet. Breton veut reformer un groupe surréaliste. Avec l'aide de Marcel Duchamp, il projette de fonder une revue. Comme la législation américaine ne lui permet pas d'en être le directeur à part entière, c'est David Hare qui devient le codirecteur de VV. Jacqueline Lamba se charge d'être l'interprète entre Hare et Breton qui connaît très mal l'anglais. Elle s'éprend de ce jeune artiste, disciple de Gurdjieff[1], qui admire sincèrement sa peinture et elle quitte Breton.

À partir de 1943, David Hare fréquente les peintres Robert Motherwell et Willem De Kooning. Il fait partie du mouvement appelé action painting.

En 1944, il voyage dans les réserves indiennes de l'Arizona.

En 1947, il participe à l'Exposition internationale du surréalisme à Paris, en tant que sculpteur.

Dans ses premières œuvres, David Hare a recours à l'automatisme en parcourant une source chaude sur une surface sensible. Il se rapproche des brûlages de Raoul Ubac. Après son voyage en Arizona, il construit ses propres totems. Dans les années 60, David Hare revient à la peinture et explore le collage.

  • Chemical paintings, 1942
  • Hidden fundamental, 1942, peinture reproduite en couverture du catalogue de l'exposition First papers of surrealism[2]
  • L'Homme assoiffé, 1946, sculpture[3]

Source bibliographique

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Notes et références

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  1. Henri Béhar, André Breton, le grand indésirable, Éditions Fayard, Paris, 2005, p. 398.
  2. Reproduction dans Biro, op. cité, p. 200.
  3. Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1993, p. 233.

Liens externes

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