Delle — Wikipédia

Delle
Delle
L'Allaine à l'entrée du centre ville.
Blason de Delle
Blason
Delle
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Territoire
(siège)
Maire
Mandat
Sandrine Larcher
2020-2026
Code postal 90100
Code commune 90033
Démographie
Gentilé Dellois
Population
municipale
5 680 hab. (2021 en évolution de −1,2 % par rapport à 2015)
Densité 617 hab./km2
Population
agglomération
10 085 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 27″ nord, 6° 59′ 56″ est
Altitude Min. 353 m
Max. 443 m
Superficie 9,2 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Delle (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Delle (partie française)
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Delle
(bureau centralisateur)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Delle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Delle
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Voir sur la carte topographique du Territoire de Belfort
Delle
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Delle
Liens
Site web delle.fr

Delle est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté, chef-lieu de canton. Son territoire communal jouxte la frontière avec la Suisse (et, plus précisément, le canton du Jura), et son agglomération se prolonge au-delà de cette frontière. Par sa population, c'est la deuxième ville du Territoire de Belfort après Belfort.

Ses habitants sont appelés les Dellois.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Joncherey, Faverois, Fêche-l'Église, Florimont, Lebetain, Thiancourt et Boncourt.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 130 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Joncherey », sur la commune de Joncherey à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 086,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records JONCHEREY (90) - alt : 359m, lat : 47°31'34"N, lon : 7°00'11"E
Records établis sur la période du 01-01-1964 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,6 −1,7 0,6 3,4 7,5 11,1 12,8 12,4 9 5,8 1,8 −0,9 5
Température moyenne (°C) 2 2,9 6,4 9,9 14 17,8 19,6 19,3 15,2 10,9 5,8 2,6 10,5
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7,5 12,1 16,4 20,5 24,4 26,4 26,1 21,4 16 9,8 6,1 16
Record de froid (°C)
date du record
−25
07.01.1985
−19,6
21.02.1986
−20
01.03.05
−7,5
13.04.1986
−4
05.05.1979
−0,5
03.06.06
2,5
18.07.1970
0,5
20.08.1972
−1,2
30.09.1995
−7,5
31.10.1997
−13
30.11.10
−21,5
20.12.09
−25
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
01.01.23
22,5
24.02.21
27
31.03.21
29,5
21.04.18
33
28.05.17
37
26.06.19
38,1
03.07.1976
39
07.08.15
33,7
11.09.23
30,9
02.10.23
25,5
07.11.15
21,1
16.12.1989
39
2015
Précipitations (mm) 82,9 78 78,8 79,9 102,3 93,2 83,6 97,8 82,8 101 97,7 108,9 1 086,9
Source : « Fiche 90056002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,5
−1,6
82,9
 
 
 
7,5
−1,7
78
 
 
 
12,1
0,6
78,8
 
 
 
16,4
3,4
79,9
 
 
 
20,5
7,5
102,3
 
 
 
24,4
11,1
93,2
 
 
 
26,4
12,8
83,6
 
 
 
26,1
12,4
97,8
 
 
 
21,4
9
82,8
 
 
 
16
5,8
101
 
 
 
9,8
1,8
97,7
 
 
 
6,1
−0,9
108,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Delle est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Delle (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Delle (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (34,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (41 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,3 %), zones urbanisées (21,5 %), terres arables (16,5 %), prairies (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Datira (728), Dadila (913), Daile (1226), Diele (1232), Villam Tatinriet (1232), L'Avoerie de Deyle (1282), In oppido de Tannenriet (1284), In villa seu castro nostro de Dela (1340), In dem ampte ze Tatenriet (1303), Seigneurie de Delles (1659), Delle-sur-Joncs (sans date).
  • En allemand : Dattenried[14].

Faits historiques

[modifier | modifier le code]

À l'époque gallo-romaine, Delle (Datira ou Dadila) était située à l'intersection de la voie principale reliant Mandeure (département du Doubs) à Augusta Raurica (Augst dans le canton de Bâle-Campagne) et deux voies secondaires remontant vers Grandvillars et Boron. Après avoir fait partie du duché d'Alémanie au VIIe siècle, Delle devient terre mérovingienne avec le duché d'Alsace. En 728, le duc d'Alsace Eberhard fait don à l'abbaye de Murbach de la villa de Delle et de son église qui conservait les restes de saint Dizier. Cette donation est confirmée en 913 par le roi de Germanie, Conrad.

Au début du XIIIe siècle, Delle, en tant que domaine ecclésiastique, est sous la protection de Frédéric II, comte de Ferrette. Vers 1232-1235, Delle fut l'objet de conflit entre les comtés de Ferrette et de Montbéliard. C'est vraisemblablement à cette époque que fut construit le château mais sont existence n'est attestée qu'à partir de 1308.

En 1324, le fief de passe au Habsbourg, puis en 1443 aux Moersberg (Morimont) et, en 1469, au duc de Bourgogne Charle le Téméraire[15].

En 1659, Louis XIV fait don de la ville à Mazarin. En 1673, le château est démantelé par Turenne mais les remparts de la ville sont conservés. Ils existent encore en 1732[15].

En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est traversée par le Schutzwall West, une ligne fortifiée.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]
L'Allaine à Delle

La commune de Delle a fusionné en 1972 avec deux communes voisines, Lebetain et Joncherey, mais elles ont toutes trois repris leur indépendance, Lebetain en 1980 et Delle et Joncherey en 1983.

Delle est la principale ville de la communauté de communes du Sud Territoire, qui regroupe vingt-sept communes : Beaucourt, Boron, Brebotte, Bretagne, Chavanatte, Chavannes-les-Grands, Courcelles, Courtelevant, Croix, Delle, Faverois, Fêche-l'Église, Florimont, Froidefontaine, Grandvillars, Grosne, Joncherey, Lebetain, Lepuix-Neuf, Montbouton, Réchésy, Recouvrance, Saint-Dizier-l'Évêque, Suarce, Thiancourt, Vellescot et Villars-le-Sec.

La communauté de communes est membre du Pôle métropolitain Nord Franche-Comté.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1919 1925 Charles Ackermann   Conseiller général du canton de Delle (1919 → 1925)
Les données manquantes sont à compléter.
1929 1945 Léon Richard    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1971 Jean Debrot[16],[17]   Directeur d'usine
mars 1971 1978 Louis Clerc[18]    
1979 1991
(démission)
Denis Maire PS Professeur d'enseignement technique
Conseiller général du canton de Delle (1976 → 1982)
Président du conseil général du Territoire de Belfort (1977-1982)
1991 avril 2004[19]
(démission)
Raymond Forni PS Avocat
Député du Territoire de Belfort (1re circ.) (1988 → 1993 puis 1997 → 2002)
Président de l'Assemblée nationale (2000 → 2002)
Conseiller général du canton de Delle (1987 → 2001)
avril 2004 septembre 2017[20]
(démission)
Pierre Oser PS Directeur d'école
Conseiller général du canton de Delle (2001 → 2015)
septembre 2017[21] En cours Sandrine Larcher[22] PS (UG) Accompagnatrice socio-éducative

Finances locales

[modifier | modifier le code]

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Delle[Note 5].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Delle s'établit à 9 572 000  en dépenses et 9 848 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 6 568 000  de charges (1 090  par habitant) pour 6 969 000  de produits (1 157  par habitant), soit un solde de 401 000  (67  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour un montant de 3 072 000  (47 %), soit 510  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2008 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 427  à 510  par habitant ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 8] pour une valeur de 1 487 000  (21 %), soit 247  par habitant, ratio inférieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (448  par habitant). Sur la période 2008 - 2013, ce ratio augmente de façon continue de 185  à 247  par habitant.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Delle[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 9] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 10] pour une somme de 2 781 000  (93 %), soit 462  par habitant, ratio supérieur de 20 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (385  par habitant). Sur les 6 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 241  par habitant en 2011 et un maximum de 462  par habitant en 2013 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 11] pour un montant de 77 000  (3 %), soit 13  par habitant, ratio inférieur de 84 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79  par habitant).

Les ressources en investissement de Delle se répartissent principalement en[A2 4] :

  • nouvelles dettes pour 485 000  (17 %), soit 80  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2011 et un maximum de 148  par habitant en 2008 ;
  • subventions reçues pour une somme de 413 000  (14 %), soit 69  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

L'endettement de Delle au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 12], l'annuité de la dette[Note 13] et sa capacité de désendettement[Note 14] :

  • l'encours de la dette pour une valeur de 2 328 000 , soit 386  par habitant, ratio inférieur de 56 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (881  par habitant). En partant de 2008 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 281  par habitant en 2011 et un maximum de 386  par habitant en 2013[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour 123 000 , soit 20  par habitant, ratio inférieur de 82 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112  par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 18  par habitant en 2011 et un maximum de 41  par habitant en 2008[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 901 000 , soit 149  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (181  par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 89  par habitant en 2011 et un maximum de 227  par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2013. Sur une période de 13 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

En 2010, elle était la seconde commune du département par nombres d'habitants loin derrière Belfort et ses 50 078 habitants, mais devant Valdoie et Beaucourt et leurs populations respectives de 5 165 et 5 060 habitants.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 5 680 habitants[Note 15], en évolution de −1,2 % par rapport à 2015 (Territoire de Belfort : −3,34 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6868106889409651 1451 0941 0811 078
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0691 1251 2191 3261 5161 8092 1612 3062 518
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5052 4842 6042 6332 9503 3473 3643 2424 065
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5 1896 1347 9758 1616 9926 6246 2466 1135 953
2014 2019 2021 - - - - - -
5 7735 6675 680------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé dans le sud du département, à Trévenans[27],[28].

Les Sports réunis dellois sont un club de football basé à Delle, qui participe à trois saisons du championnat de France de troisième niveau dans les années 1960 et 1970, dans le championnat de France amateur puis le championnat de France de Division 3.

Bien que moins importante que par le passé, l'économie locale est toujours dominée par l'industrie (mécanique et fonderies principalement). Sont notamment implantés à Delle : Eurocast, Lisi automotive Former, Von Roll

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Le centre-ville de Delle comprend de nombreux témoignages du bas Moyen Âge et de la Renaissance : ancien hôpital, remparts, maison des cariatides, mairie (ancien château), maison à tourelle (ancien presbytère)…

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Amaury Leveaux, champion de natation, y est né le 2 décembre 1985.
  • Thierry Burkhard, général d'armée, chef d'état-major de Armée de terre (France), y est né.
  • Jacques Santini, entraîneur de football, y est né le 25 avril 1952.
  • Jacques Crevoisier, entraîneur et adjoint de football, y est né le 24 novembre 1947.
  • Claude-Max Lochu, peintre et dessinateur, y est né en 1951.
  • Le général Barthélemy Louis Joseph Schérer, commandant en chef de l’Armée d’Italie en 1794, puis de 1795 à 1797, ministre de la Guerre de 1797 à 1799, y est né en 1747.
  • Jean-Baptiste Schacre, architecte, y est né en 1808,
  • Raymond Forni, ancien président de l'Assemblée Nationale et du conseil régional de Franche-Comté, décédé le 5 janvier 2008.
  • Maurice Feltin, ancien archevêque de Paris (1949-1966)[29] ; il est né à Delle le 15 mai 1883 et y est mort le 27 septembre 1975. Attaché à l’apostolat missionnaire, il soutint l’Action Catholique et les Prêtres ouvriers. Avec l’aide de son coadjuteur Mgr Veuillot, il prépara la création des diocèses de Créteil, Nanterre et Saint-Denis, effective le 9 octobre 1966.
  • Jules-Étienne Joseph (Delle, 1834 - Douvaine, 1901). Barnabite, aumônier militaire sous Mac Mahon en 1870, puis curé de Saint-Joseph des Eaux-Vives (Genève), enfin fondateur et directeur de l'orphelinat de Douvaine (Haute-Savoie). Chevalier de la Légion d'honneur.
  • Andrée Sikorska, romancière et peintre y est née en 1899.
  • Lila Bouadma, y est née en 1971, professeure de médecine, réanimatrice à l'hôpital Bichat de Paris, elle fait partie du conseil scientifique sur le CoViD-19 en 2020[30].

Gastronomie

[modifier | modifier le code]
  • Les cailloux des remparts : chocolats pralinés à l'orange.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Delle

Les armes peuvent se blasonner ainsi : d'or à la touffe de joncs de sinople mouvant de la pointe.

Logo de la ville.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Delle (partie française) comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 91 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Delle. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  6. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  7. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  8. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  9. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  10. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  11. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  12. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  13. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  14. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Delle.
  15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Les comptes des communes - Delle : chiffres clés » (consulté le ).
  2. « Les comptes des communes - Delle : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
  3. a et b « Les comptes des communes - Delle : fiche détaillée » (consulté le ).
  4. a et b « Les comptes des communes - Delle : opérations d'investissement » (consulté le ).
  5. a et b « Les comptes des communes - Delle : endettement » (consulté le ).
  6. « Les comptes des communes - Delle : autofinancement » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Delle et Joncherey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Joncherey », sur la commune de Joncherey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Joncherey », sur la commune de Joncherey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Delle (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Delle ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Delle (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).
  15. a et b Jean-Michel,. Rudrauf et Nicolas Mengus, Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace dictionnaire d'histoire et d'architecture, La Nuée Bleue, cop. 2013 (ISBN 978-2-7165-0828-5 et 2-7165-0828-3, OCLC 863479791, lire en ligne)
  16. [PDF] L'année 1965 à Delle
  17. « Hommage à Jean Debrot », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  18. Louis Clerc, maire de Delle (1971-1978), sur maires90.asso.fr, Association des Maires du Territoire de Belfort
  19. Il démissionne à la suite de son élection à la présidence de la région Franche-Comté mais demeure premier adjoint [1]
  20. « Démission du maire, Pierre Oser », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  21. « Sandrine Larcher succède à Pierre Oser », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  22. réélue le 26 mai 2020 selon l'Est Républicain du 28 mai 2020.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Hôpital Nord Franche-Comté sur le site de la commune de Trévenans.
  28. Site officiel de l'HNFC.
  29. Fiche sur www.paris.catholique.fr
  30. « Professeure Lila Bouadma : fille d'immigrés kabyles et aujourd'hui membre du Conseil scientifique », L' Est républicain,‎ (lire en ligne).