Edmund Jacobson — Wikipédia

Edmund Jacobson, né le à Chicago et mort le à Chicago, était un médecin américain.

Edmund Jacobson étudie la psychologie à l'université d'Harvard. Sa thèse (1908) porte sur la réaction de sursaut à un son intense. Il étudie ensuite la médecine à l'université de Chicago[1].

Edmund Jacobson meurt le [2].

La relaxation progressive - Méthode Jacobson

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La relaxation neuromusculaire, théorisée par le médecin américain Edmund Jacobson, repose sur le principe de l'influence du contrôle somatique sur la réponse psychique, le relâchement musculaire aboutissant à la détente mentale.

En 1928, Jacobson constate que les émotions, mais aussi les activités mentales les plus neutres, s'accompagnent de modifications des tracés myographiques, révélant la présence d'une impulsion électrique vers les muscles, souvent trop faible pour mettre en œuvre le mouvement, mais suffisante pour activer le schéma nerveux. Il expérimente que, au contraire, le profond relâchement musculaire est incompatible avec l'activation émotionnelle. Si bien que l'apprentissage de la relaxation musculaire peut être utilisé pour réduire ou prévenir l'activation émotionnelle suscitée par un événement tel qu'une compétition sportive par exemple.

L'entraînement mental découle directement des conclusions de Jacobson sur la similitude, au niveau nerveux, entre mouvement pensé et mouvement effectué. Le schéma nerveux est activé de la même manière, que le geste soit effectué ou simplement pensé. Dès lors, pourquoi ne pas utiliser la visualisation d'un geste technique, qui permet au passage de le décomposer, plutôt que de l'effectuer trop vite ou trop souvent sans prendre le temps de l'effectuer directement correctement.

La sophrologie s'appuie directement sur les conclusions de Jacobson lorsqu'elle propose d'imaginer le développement d'un geste technique en état sophroliminal (état alpha ou état de conscience modifiée). Il en est de même, dans une autre mesure, pour les méthodes Martenot et Feldenkrais, lorsqu'elle préconisent d'imaginer les sensations du mouvement avant de l'effectuer, développant ainsi le sens kinesthésique et du même coup, la coordination et la précision du geste, l'équilibre et la verticalité du corps.

Lanning a montré l'efficacité de la relaxation progressive de Jacobson pour réduire l'anxiété compétitive et améliorer les performances. L'auteur souligne que l'efficacité de cette technique dépend de sa proximité par rapport à la compétition. Mais l'entraînement à cette méthode et son apprentissage ont intérêt à être commencés avant la période de mise sous pression.

Edmund Jacobson, dans ses études cliniques, avait développé un appareil, le neurovoltmeter[3], pour mesurer les tensions électriques musculaires, repris depuis une dizaine d'années par les appareils modernes de Biofeedback E.M.G Électromyogramme.

Notes et références

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  1. Dominique Servant, Relaxation et méditation: Approches et pratiques actuelles, Nord Compo,
  2. (en) Joan Cook, « Dr. Edmund Jacobson Dead. Specialist In Tension Control » Accès payant, sur nytimes.com,
  3. https://www.jstor.org/stable/1416475?seq=1/subjects#page_scan_tab_contents


Biofeedback

Bibliographie

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  • Edmond Jacobson, Biologie des émotions, les bases théoriques de la relaxation, ESF, .
  • Edmond Jacobson, Savoir relaxer pour mieux gérer le stress, Les éditions de l'homme.

Liens externes

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