Edward Pakenham — Wikipédia
Membre du Parlement d'Irlande | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Killucan and Rathwire (en) |
Nom de naissance | Edward Michael Pakenham |
Nationalité | |
Formation | The Royal School (en) |
Activités | |
Père | |
Mère | Catherine Rowley (d) |
Fratrie | Catherine Pakenham (en) |
Parentèle | Arthur Wellesley (beau-frère) |
Arme | |
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Grades militaires | Major général (à partir de ) Major général |
Conflits | |
Distinctions |
Edward Michael Pakenham ( - ), est un homme politique et un officier de l'armée britannique [1]. Il est le fils du baron Longford et le beau-frère du duc de Wellington, avec qui il sert pendant la guerre d'indépendance espagnole. Pendant la guerre anglo-américaine de 1812, il est commandant des forces britanniques en Amérique du Nord (1814-1815). Le 8 janvier 1815, Pakenham est tué au combat alors qu'il menait ses hommes à la Bataille de La Nouvelle-Orléans [2].
Jeunesse
[modifier | modifier le code]Pakenham est né à Pakenham Hall (l'actuel château de Tullynally) dans le comté de Westmeath, en Irlande, d'Edward Pakenham (2e baron Longford), et de son épouse Catherine Rowley. Il fait ses études à la Royal School d'Armagh. Sa famille achète sa commission de lieutenant dans le 92e Régiment de fantassins alors qu'il n'a que seize ans.
Entre 1799 et 1800, Pakenham est député de Longford Borough à la Chambre des communes irlandaise.
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Pakenham sert avec les 23rd Light Dragoons contre les Français en Irlande pendant la rébellion de 1798 et plus tard en Nouvelle-Écosse, à la Barbade et à Sainte-Croix. Il mène ses hommes dans une attaque contre Sainte-Lucie en 1803, où il est blessé. Il participe également à la campagne danoise et à la bataille de Copenhague (1807) et en Martinique contre l'Empire français, où il subit une autre blessure. En 1806, sa sœur Catherine épouse Arthur Wellesley, le futur duc de Wellington.
Guerre péninsulaire
[modifier | modifier le code]Pakenham, en tant qu'adjudant général, rejoint son beau-frère bien connu, le duc de Wellington, dans la guerre péninsulaire. Il commande un régiment à la Bataille de Buçaco en 1810 et, en 1811, combat à la Bataille de Fuentes de Oñoro pour défendre la forteresse assiégée d'Almeida, contribuant à assurer une victoire britannique. En 1812, il est félicité pour sa performance à Salamanque dans laquelle il commande la troisième division et martèle sur le flanc de la ligne française. Il reçoit également la Croix d'or de l'armée et des fermoirs pour les batailles de Martinique, Busaco, Fuentes de Oñoro, Salamanque, Pyrénées, Nivelle, Nive, Orthez et Toulouse.
Guerre de 1812
[modifier | modifier le code]En septembre 1814, Pakenham, ayant été promu au grade de général de division, accepte une offre de remplacer le général Robert Ross comme commandant de l'armée britannique d'Amérique du Nord, après que Ross ait été tué lors de l'escarmouche avant la bataille de North Point près de Baltimore.
L'année suivante, lors de la bataille de la Nouvelle-Orléans, alors qu'il rassemblait ses troupes près de la ligne ennemie, un grappin de l'artillerie américaine lui a brisé le genou gauche et tué son cheval. Alors qu'il est secouru par son aide de camp principal, le major Duncan MacDougall, Pakenham est blessé une deuxième fois au bras droit. Après avoir monté le cheval de MacDougall, un tir a déchiré sa colonne vertébrale, le blessant mortellement, et il est transporté du champ de bataille sur une civière. Il est étendu sous les chênes qui portent encore aujourd'hui son nom [3]. Il avait 36 ans. Ses derniers mots sont censés dire à MacDougall de trouver le général John Lambert pour lui dire d'assumer le commandement ainsi que "Dis-lui... dis à Lambert d'envoyer des réserves"[4]. La bataille s'est terminée par la défaite des Britanniques.
Le commandant américain est le major-général Andrew Jackson, qui allait devenir le septième président des États-Unis de 1829 à 1837. Un cessez-le-feu général a déjà été déclaré par le traité de Gand, signé le 24 décembre 1814, mais comme la paix n'est pas encore ratifiée à Washington comme l'exige le traité, les deux nations sont toujours officiellement en guerre. La nouvelle du traité n'est parvenue aux combattants qu'en février, plusieurs semaines après la bataille [5].
Héritage
[modifier | modifier le code]Il y a une statue en sa mémoire au transept sud de la cathédrale St Paul à Londres. Son corps a été restitué dans un fût de rhum et enterré dans le caveau de la famille Pakenham à Killucan dans le comté de Westmeath, en Irlande.
Le village de Pakenham en Ontario, au Canada, est nommé en l'honneur de la courte visite du général et de son rôle dans la guerre de 1812. Le village est situé sur le fleuve Mississippi qui prend sa source dans le lac Mississippi et se jette dans la rivière des Outaouais.
Il y a aussi une banlieue de Melbourne, en Australie, qui porte son nom.
Références
[modifier | modifier le code]- Edward Pakenham | The Canadian Encyclopedia
- Joseph F. III Stoltz, The Gulf Theater, 1813-1815, Washington, D.C., United States Army Center of Military History, coll. « The U.S. Army Campaigns of the War of 1812 », (lire en ligne), p. 38
- Margaret Clark (American writer), The Irish in Louisiana, Bijoux Press., 2007, page 32.
- Robin Reilly, The British at the Gates, G.P. Putnam's Sons pub., 1974, page 291.
- Remini, Robert V. (1999). The Battle of New Orleans. New York: Penguin Books. p. 193-194: "Then in mid-February dispatches arrived from Europe announcing that the commissioners in Ghent had signed a treaty of peace with their British counterparts and that the War of 1812 had ended." "the Senate of the United States unanimously (35-0) ratified the Treaty of Ghent on 16 February 1815. Now the war was officially over."
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Edward Pakenham » (voir la liste des auteurs).
- Battle Kiss (2011) d'O'Neil De Noux, roman de guerre épique autour de la bataille de la Nouvelle-Orléans
- "Edward Michael Pakenham", Un Dictionnaire de Biographie de Louisiane, Vol. 2 (1988), p. 627
- Les premières lueurs de l'aube (1971), de Walter Lord
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Edward Pakenham », sur Find a Grave
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ouvrages par ou sur Edward Pakenham listés par WorldCat