Engelbert-Auguste d'Arenberg — Wikipédia

Engelbert-Auguste d'Arenberg
Illustration.
Portrait d'Engelbert-Auguste d'Arenberg avant 1875.
Titre
Duc d'Arenberg

(14 ans)
Prédécesseur Prosper-Louis d'Arenberg
Successeur Engelbert-Marie d'Arenberg
Biographie
Titre complet 8e prince et
duc (allemand) d'Arenberg
14e duc d'Aerschot
3e duc de Meppen
3e prince de Recklinghausen
Dynastie Maison d'Arenberg
Nom de naissance Engelbert Auguste Antoine Joseph Léon Wenceslaus Balthazar Épiphanie Léonard Maxime Ghislain d'Arenberg
Date de naissance
Lieu de naissance Bruxelles
(Royaume uni des Pays-Bas)
Date de décès (à 50 ans)
Lieu de décès Heverlee (Belgique)
Père Prosper-Louis d'Arenberg
Mère Ludmilla Lobkowicz
Conjoint Éléonore d'Arenberg
Enfants Ludmilla (1870-1953)
Sophie-Aloïse (1871-1961)
Engelbert-Marie (1872-1949)
Marie-Salvatrix (1874-1956)
Charlers-Prosper (1875-1948)

Duc d'Arenberg

Engelbert-Auguste d'Arenberg (de son nom complet : Engelbert Auguste Antoine Joseph Léon Wenceslaus Balthazar Épiphanie Léonard Maxime Ghislain, né le au palais ducal de Bruxelles et mort le au palais Heverlee à Louvain (château d'Arenberg dans le Brabant flamand), 8e duc d'Arenberg, était un aristocrate et homme politique allemand du XIXe siècle.

Membre de la maison d'Arenberg, famille de la haute noblesse européenne, Engelbert-Auguste était le fils du duc Prosper-Louis d'Arenberg (1785-1861), gouverneur du duché d'Arenberg-Meppen[1].

À la mort de ce dernier, il devint duc d'Arenberg, duc d'Aarschot, duc de Meppen et prince de Recklinghausen. En Allemagne, ses possessions se trouvaient sur les territoires des royaumes de Prusse et de Hanovre[1].

Grand mécène, il fut le dernier duc d'Arenberg à posséder des droits souverains dans le duché d'Arenberg-Meppen jusqu'en 1875.

Membre du parlement provincial de Westphalie (de), Arenberg appartenait, depuis 1861, à la chambre des seigneurs de Prusse.

En 1836, Parmentier créa une rose, la « Duc d'Aremberg » en son honneur.

Décorations

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Vie familiale

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Fils de Prosper-Louis (17851861), duc d'Arenberg et de la princesse Ludmilla Lobkowicz (17981868), Engelbert-Auguste épousa, le , sa cousine (petite-fille d'Auguste Marie Raymond d'Arenberg) Éléonore ( - Vienne (Autriche) - Montreux). Ensemble, ils eurent[1] :

  1. Ludmilla ( - Héverlé, Brabant flamand, Belgique - La Solitude, près de Bruxelles), mariée, le , avec Charles Alfred (18591906), 12e duc de Croÿ, dont postérité ;
  2. Sophie-Aloïse ( - Salzbourg - Düsseldorf), mariée, le à Héverlé, avec Jean-Baptiste (18501914), prince d'Arenberg, neveu d'Engelbert-Auguste, dont postérité ;
  3. Engelbert-Marie (18721949), 9e prince et duc (allemand) d'Arenberg, marié, le à Bruxelles, avec Hedwige (18771938), princesse de Ligne, dont :
    1. Son Altesse Sérénissime Engelbert-Charles ( - Hervelé † - Monte-Carlo, Monaco), 10e duc d'Arenberg, 16e duc d'Aerschot, 5e duc de Meppen, 5e prince de Recklinghausen, marié le , Charlottenburg, Berlin), avec Valerie d'Oldenbourg (19001953), princesse en Schleswig-Holstein (fille de Albert de Schleswig-Holstein), puis le à Berchem (Anvers), avec Mathild Callay (1913-1989). Il n'eut pas de postérité de ses deux unions ;
    2. Son Altesse Erik Engelbert ( - Héverlé † - Punta del Este, Maldonado, Uruguay), 11e duc d'Arenberg, 17e duc d'Aerschot, 6e duc de Meppen, 6e prince de Recklinghausen, chevalier de l'ordre souverain de Malte, marié, le à Lausanne, avec Marie Thérèse de la Poëze d'Harambure (19112005). Sans postérité, il adopta (Paris, le ) Laetitia de Belsunce (né en 1941), princesse d'Arenberg, et son frère Rodrigue de Belsunce (19422007), prince et duc d'Arenberg ;
    3. Lydia ( - Bruxelles - Lausanne), mariée, le à Turin, avec Philibert de Savoie-Gênes (18951990), duc de Pistoia, duc de Gênes, petit-fils de Ferdinand de Savoie, sans postérité[2] ;
  4. Marie-Salvatrix ( - Héverlé † - Le Rœulx), mariée, le à Héverlé, avec Auguste-Étienne de Croÿ (1872-1932), prince de Croÿ-Solre, dont postérité ;
  5. Charlers-Prosper ( - Héverlé † - Bruxelles), marié à deux reprises, sans postérité.

Bibliographie

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  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8)
  • Justus Perthes, Almanach de Gotha, Gotha, Justus Perthes, , 1248 p. (lire en ligne).

Notes et références

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  1. a b c et d Justus Perthes 1905, p. 111.
  2. Énache 1999, p. 208.

Articles connexes

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Liens externes

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Chronologies

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