Épinay-sur-Seine — Wikipédia
Épinay-sur-Seine | |||||
La mairie. | |||||
Blason | Logo | ||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Saint-Denis | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Plaine Commune | ||||
Maire Mandat | Hervé Chevreau (DVD) 2020-2026 | ||||
Code postal | 93800 | ||||
Code commune | 93031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Spinassiens | ||||
Population municipale | 53 489 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 704 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 57′ 19″ nord, 2° 18′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 60 m | ||||
Superficie | 4,57 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Cantons de Épinay-sur-Seine et de Saint-Ouen-sur-Seine | ||||
Législatives | 1re circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis Géolocalisation sur la carte : Île-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.epinay-sur-seine.fr | ||||
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Épinay-sur-Seine est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Elle se trouve à l'extrémité occidentale du département, à la limite des Hauts-de-Seine et du Val-d'Oise.
Ses habitants sont appelés les Spinassiens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Épinay-sur-Seine est une ville de la banlieue nord de Paris, située à une dizaine de kilomètres du centre de Paris, le long d'un méandre de la Seine.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune d'Épinay-sur-Seine est la plus occidentale du département de la Seine-Saint-Denis. Située à 6 km au nord de Paris sur la rive droite de la Seine, elle est limitrophe des communes de Saint-Denis, Villetaneuse et L'Île-Saint-Denis dans le même département de la Seine-Saint-Denis, et de celles d'Argenteuil, Saint-Gratien, Enghien-les-Bains, Deuil-la-Barre et Montmagny dans le département du Val-d'Oise.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est limité au sud par la Seine. Le territoire présente une dénivellation progressive du nord vers le sud, des versants du plateau de Montmorency en direction de la Seine. Trois ruisseaux s'écoulent sur le territoire communal : le ru des Econdeaux à l'ouest, il est également traversé sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien, ainsi que par son affluent, le ru des Haras ou ru d'Arra. Ces ruisseaux ont été enterrés dans les années 1960 et leurs eaux n'alimentent le réseau d'écoulement vers la Seine que lors des périodes de pluie. La rue de l'étang garde le souvenir d'un étang s'étendait à leur confluent[1].
D'une longueur de 14,2 kilomètres, le ru d'Enghien prend sa source en forêt de Montmorency au nord de la commune dans le Val-d'Oise et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la chasse, en amont en forêt, puis les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury à Margency et le bassin de retenue des Moulinets à Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d'Enghien avant d'atteindre Épinay[2].
Le ru des Haras ou ru d'Arra, d'une longueur de 6,3 kilomètres, naît dans le vallon des Haras à l'est de Montmorency (Val-d'Oise) et se jette dans le ru d'Enghien à peu de distance de la Seine après avoir traversé, en souterrain pour une grande part, les territoires de Groslay, Montmagny et Villetaneuse[3]. La Direction de l'eau et de l'assainissement du département de la Seine-Saint-Denis a engagé plusieurs études en vue de la requalification de ce ruisseau, notamment dans sa partie où il se trouve en limite communale de Montmagny et de Villetaneuse. La réalisation de ce projet implique une amélioration significative de la qualité de l'eau en amont[4].
- La Seine, au début du XXe siècle.
- Au début du XXe siècle, les eaux du lac d'Enghien s'écoulaient dans le ru d'Enghien à travers Épinay, où elles se rejetaient dans la Seine.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 647 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Épinay-sur-Seine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La ville d'Épinay-sur-Seine est divisée en sept quartiers : Centre-Ville, Les Mobiles - La Briche - Les Béatus - Blumenthal, Les Écondeaux, La Source - Les Presles, Orgemont, Gros Buisson et Le Cygne d'Enghien[15].
La commune est marquée par la présence de nombreux grands ensembles tels que les cités d'Orgemont, de la Source et des Presles, mais a conservé des zones pavillonnaires traditionnelles, comprenant également des cités-jardins (Cité-jardin Blumenthal, en limite de Villetaneuse, Orgemont, en limite d'Argenteuil)[16].
La cité-jardin est imaginée et construite dans les années 1910 et 1920 par le négociant en peaux Willy Blumenthal afin d'y loger les ouvriers de sa tannerie de Saint-Denis. Les occupants ont par la suite accédé à la propriété avant la Seconde Guerre mondiale et ont modifié l'unité d'aspect des trois cents pavillons en meulière construits à l'origine. Blumenthal ouvre également une salle des fêtes, un dispensaire et une pouponnière[17].
Le secteur du Cygne d'Enghien, bordant cette ville et son lac, est le quartier le plus cher de la ville avec le quartier Blumenthal, fort de ses maisons très au calme, et qui constitue l'une des trois cités-jardins de la ville. Le quartier d'Orgemont est quant à lui le moins huppé de la ville. Un autre quartier très résidentiel, au calme et peu connu, se trouve le long des berges de Seine en suivant le chemin de halage.
Le centre-ville, urbanisé dans les années 1960-1980, extrêmement dense et complexe, fait l'objet d'un projet de très profonde restructuration conventionnée avec l'ANRU. Ce projet de rénovation urbaine concerne quatre quartiers, et concerne trois thématiques majeures : le centre-ville et son rôle central, la diversification de l'offre d'habitat et le renouvellement des espaces, équipements et services publics.
La restructuration d'Épicentre, le centre commercial du centre-ville, est un élément incontournable de la rénovation du centre-ville.
Dans ce cadre, le grand ensemble du 77 avenue d'Enghien est restructuré en 2008. Le programme de démolition de 323 logements du bailleur OGIF est engagé, et 455 logements (maisons de ville, appartements locatifs et en accession à la propriété) sont en construction[18].
Retenue au titre de la politique de la ville, la commune compte une zone franche urbaine (ZFU) à savoir Orgemont et trois quartiers prioritaires de la politique de la ville, à savoir Centre-ville, La Source-Les Presles et Orgemont[19].
Par ailleurs, la ville, qui a une longue façade sur la Seine, bénéficie d'un atout majeur pour son cadre de vie : ses berges. Préservées de toute voirie routière, la ville profite d'un des plus longs linéaires de berges préservées et transformées d'une part en parc de la proche couronne parisienne et d'autre part en un habitat résidentiel à l'abri des nuisances sonores. Elles sont d'ailleurs protégées de toute urbanisation et classées en zone naturelle au plan local d'urbanisme de la ville et au schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Plaine Commune, et font l'objet de plusieurs programmes de réhabilitation avec le soutien de la Région d'Île-de-France. Elles sont le lieu d'animations tout au long de l'année. L'ambition du projet de ville est notamment de « tourner la ville vers la Seine », en ouvrant des perspectives vers le fleuve.
Un autre des volets novateur de cette démarche est la construction, route de Saint-Leu, d'un programme d'une quinzaine de maisons à 100 000 euros du programme éponyme de Jean-Louis Borloo, livré fin 2008. L'ensemble de ces projets est porté par la Plaine Commune, en accord avec la Ville.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 21 952, alors qu'il était de 21 043 en 2013 et de 20 241 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 15 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 83,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Épinay-sur-Seine en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 37,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Épinay-sur-Seine[I 2] | Seine-Saint-Denis[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,9 | 93 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,8 | 1,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,3 | 5,9 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Réseau routier
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par l'autoroute A 15, l'A 86 passant à proximité, ainsi que par les RN 14 (qui constitue l'axe principal de la ville), RN 214, RN 310 et RN 328, sur laquelle circule depuis le la ligne 8 du tramway d'Île-de-France.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Épinay-sur-Seine est desservie par la ligne C du RER et la ligne H du Transilien. Entre 2014 et 2017, la desserte s'est considérablement renforcée avec la mise en service du tramway T8 et du tram T11.
Les deux principaux pôles de transports sont :
- à l'est la gare d'Épinay - Villetaneuse (Transilien H et tram T11) ;
- à l'ouest, la gare d'Épinay-sur-Seine (RER C et tramways T8 et T11).
Le tramway T8, depuis le , relie le terminus le quartier d'Orgemont à la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris en tangentant le centre-ville, avec une branche vers Villetaneuse-Université.
Le tramway 11, depuis le relie les deux gares d'Épinay à celle du Bourget, et permet des correspondances avec d'autres lignes de RER sans passer par Paris. Ce tram-train est amené à devenir une ligne de rocade reliant Sartrouville à Noisy-le-Sec[20].
Épinay est également desservie par les bus des réseaux RATP, Argenteuil - Boucles de Seine, Vallée de Montmorency et la nuit par Noctilien.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom est attesté sous les formes Spinogelo au VIIe siècle et Spinogilium 862[21]. Ipinacum est une mauvaise latinisation du VIIe siècle, par confusion avec le suffixe *-ACU.
Albert Dauzat et Charles Rostaing[22] expliquent cet archétype toponymique fréquent par le terme roman epinay signifiant « lieu planté d'(arbres à) épines ». On disait en ancien français un epinay, comme on disait un chesnay, un saussay, etc.
Pour eux, les Épinay (homonymie) (cf. Épinay, Spinetum XIIe siècle) de la partie nord de la France et les Épinoy du Nord (cf. Épinoy, Spinetum 880) remontent tous au gallo-roman *SPINETU, basé sur les deux éléments d'origine latine spina, épine et -etu(m) suffixe collectif servant à désigner un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce. Ce suffixe explique les terminaisons -ey, -ay, (parfois -et, et -oy). Il est devenu féminin en français moderne -aie (Chênaie, Saulaie, etc.).
Cependant, pour Ernest Nègre[23], les différents Épinay de l'Île-de-France et du Centre admettent une autre explication, d'après leurs formes anciennes latinisées. En effet, on y distingue une autre finale -gelo, -olium, -gilo qui renvoie à l'évidence aux noms en -ueil / -euil (Type Verneuil « clairière des aulnes »), issu de l'appellatif gaulois ialon 'clairière', 'défrichement', puis 'village'[24]. Xavier Delamarre[25] souligne l'extension récente de cet appellatif en Gaule qui a bien pu se combiner avec un élément d'origine latine.
Cependant, il est probable qu'il n'ait plus été compris au Haut Moyen Âge, d'où son remplacement par -ay.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]La présence humaine en ces lieux est attestée dès l'âge du fer celtique par la découverte au XIXe siècle d'épées en fer et en bronze dans le lit de la Seine.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le plus ancien établissement attesté sur le site de la commune remonte à l'époque mérovingienne au VIIe siècle. Le lieu est mentionné dans un document rédigé en latin médiéval pour la première fois l'existence du village de Spinogelum par le chroniqueur Frédégaire, en l'an 638.
Dagobert Ier fit son testament à « Ipinacum » ; il donna sa terre à l'abbaye de Saint-Denis, mais les Montmorency en volèrent une partie[26].
Au XIIe siècle, les Spinassiens vivent des activités portuaires sur la Seine, ainsi que des cultures maraîchères et céréalières et de la viticulture.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]En 1741, la seigneurie d'Épinay est achetée par Louis Denis Lalive de Bellegarde, mais le prince de Condé, héritier des Montmorency, y conserve des droits féodaux, et donne des fonds pour reconstruire l'église terminée en 1743.
Au XVIIIe siècle, une société brillante fréquente les propriétés du lieu, les séjours de Diderot, Grimm ou encore Jean-Jacques Rousseau chez Madame d'Épinay (la femme de Denis-Joseph Lalive d'Épinay, son cousin germain, fils de Louis-Denis) sont fréquents.
Par la suite, Gian Battista Sommariva achète la terre seigneuriale d'Épinay.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle, il y avait une ferme située sur la commune d'Épinay du nom de Temps Perdu située au nord du fort de la Briche[26].
Au XIXe siècle, la commune perd une partie de son territoire : le château de la Briche est transféré à Saint-Denis et la création de la commune d'Enghien-les-Bains le lui faire perdre les rives sud du lac d'Enghien.
La Guerre de 1870
[modifier | modifier le code]Après guerre de 1870 et la bataille dite du Combat d'Épinay (), commémoré au carrefour des Mobiles par un monument, et la difficile occupation par les Prussiens durant l'hiver 1870/1871, la commune s'industrialise peu à peu. Le maître-verrier Charles Schneider crée en 1913 une usine des verreries de la gare et A.Belotte réunies.
La Grande Ceinture
[modifier | modifier le code]La ligne de Grande Ceinture, est une ligne de chemin de fer qui fait tout le tour de Paris et qui a été mise en service au niveau d'Épinay-sur-Seine en 1882.
Épinay avait deux gares : celle dite Épinay-Grande Ceinture, qui était sur le parvis de la gare d'Épinay - Villetaneuse, et Le Grand Sentier, à l'emplacement de l'actuelle station RER d'Épinay-sur-Seine.
Ce secteur de la ligne de Grande Ceinture a accueilli les voyageurs jusqu'au . Cette ligne est désormais réservée au trafic de fret[27].
Le tramway Enghien-Trinité
[modifier | modifier le code]- Le Tramway Enghien-Trinité sur la route nationale à Épinay, avant 1912.
- Les inondations de 1910 furent désastreuses pour le tramway, comme l'indique la légende de cette carte prise au début du boulevard Foch.
- Le dépôt de la Briche, au temps de la STCRP.
Le tramway Enghien (Cygne d'Enghien) - Trinité (Église de la Trinité à Paris) a été mis en service par la Compagnie des Tramways électriques du Nord-Parisiens le . Il a été prolongé le jusqu'à la Gare d'Enghien.
Lors de la fusion des diverses compagnies tramways parisiens[28] dans la STCRP, la ligne prit le no 54.
Elle a été supprimée le et remplacée par des lignes de bus. L'indice de ligne 54 sert néanmoins toujours, avec les lignes RATP actuelles 154 et 254, qui desservent toujours Épinay…
Le dépôt des trams était appelé le dépôt de la Briche et était situé à proximité du Carrefour des Mobiles, sur l'actuel Boulevard Foch. Désaffecté le , puis loué à des entreprises, il a été démoli en 1966 pour faire place à des logements[29].
En 1921, la ligne de 14,9 km était parcourue en 65 minutes par les 17 rames de tramway qui la desservaient, avec un intervalle minimal de 15 minutes à l'heure de pointe.
En 1902, la ligne transportait 6 626 000 voyageurs, puis, en 1909, 8 754 000 voyageurs, qui, en 1926, n'étaient plus que 6 376 000[30].
Les studios et laboratoires Éclair
[modifier | modifier le code]Les Laboratoires Éclair et les Studios Éclair étaient les plus connues des entreprises de la ville, compte tenu de leur rôle historique majeur dans l'histoire du film français et, aujourd'hui, dans l'économie du cinéma et de la production télévisuelle. Ils comptent 400 emplois[31]. Dans les années 1930 étaient installés également les studios cinématographiques de la société des Films sonores Tobis[32] qui produisirent un certain nombre de film, notamment La Kermesse héroïque en 1935[33].
- L'ancien centre-ville,
- L'église Saint-Médard.
- La mairie, ancien château du roi-consort d'Espagne.
- La Glacière d'Épinay était implantée près de l'étang de Coquenard, sensiblement à l'emplacement du château de Madame d'Épinay.
- La rue de Paris.
Le tracé historique de la RN 14 est alors parcourue par le tramway Enghien - Trinité. C'est l'ancêtre du T8. - Le studio Éclair.
- La Cité-jardin Blumenthal.
- Les berges de la Seine au début du XXe siècle.
La ville a été marquée dans les années 1960 et 1970 par la construction de Grands ensembles principalement dans les quartiers d'Orgemont, des Presles et de La Source, aujourd'hui la majorité des habitants de la commune vivent dans ces types de logements.
La commune est notamment connue pour avoir abrité en 1971 le 58e congrès de la SFIO, dit Congrès d'Épinay, qui vit la « réunification » de la « famille » socialiste.
Elle est aussi connue pour les Studios Éclair, réputés dans le cinéma et pour le traitement des pellicules, etc.
Le , au premier jour des « émeutes de 2005 », Jean-Claude Irvoas, un employé d'une firme de mobilier urbain, est battu à mort par deux individus de 19 et 23 ans au moment des faits dans le quartier d'Orgemont. Il était occupé à photographier un lampadaire pour le catalogue de la compagnie havraise ETI, qui fabrique des lampadaires anti-vandalisme[34].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]Jusqu’à la loi du [35], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .
De 1801 à 1893, la commune fait partie du canton de Saint-Denis, année où elle intègre le canton de Saint-Ouen-sur-Seine du département de la Seine avant de devenir en 1967 dans le cadre de la mise en place de la Seine-Saint-Denis le chef-lieu du canton d'Épinay-sur-Seine, qui n'était constitué que de cette seule commune[36].
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais partagée entre deux cantons : celui d'Épinay-sur-Seine, où habitent 24 180 Spinassiens (recensement de 2012), et celui de Saint-Ouen-sur-Seine, où résident 30 960 Spinassiens.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La ville était membre fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[37].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[38].
Politique locale et résultats
[modifier | modifier le code]Lors des élections municipales de 2008, la liste conduite par Hervé Chevreau, maire sortant MoDem, a été élue dès le premier tour avec 60,3 % des suffrages exprimés[39]. La position de Bruno Le Roux, ancien maire, sur la liste du PS ne lui a pas permis d'être élu conseiller municipal d'opposition.
Comme en 2008, la liste menée par Hervé Chevreau est aisément réélue dès le premier tour lors des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis avec 7 254 voix (65,03 % des suffrages exprimés, 39 conseillers municipaux élus, dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[40],[41] :
- Yannick Trigance (PS-PCF-EELV, 3 037 voix, 27,22 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Daniel Rigault (Front de gauche, 470 voix, 4,21 %, pas d'élus) ;
- Oben Ayyildiz (DVD, 393 voix, 3,52 %, pas d'élus) ;
Lors de ce scrutin, 53,50 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[40], la liste UDI - SL menée par le maire sortant Hervé Chevreau obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 169 voix (67,27 %, 39 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[42] :
- Salah Bourdi (LREM - AC - PÉ, 1 034 voix, 13,45 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Pierre Tavares (LFI - PCF - G·s - GRS, 732 voix, 9,52 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Madjid Challal (EÉLV - PS - ND - PP - PRG, 616 voix, 8,01 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Stéphane Berger (POID, 132 voix, 1,71 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,04 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]En 2020, Épinay-sur-Seine indique être jumelée avec[60] :
- Oberursel (Allemagne) depuis 1964
- South Tyneside (Angleterre) depuis 1965
- Alcobendas (Espagne) depuis 1986
Dans le cadre de la coopération décentralisée, la ville d’Épinay-sur-Seine est en lien avec deux villes du Proche-Orient : Ramallah en Palestine et Mevasseret Tsion en Israël, ainsi qu'avec Tichy, en Algérie[61].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Deux lycées sont présents à Épinay :
- le lycée d'enseignement général Jacques-Feyder, qui comprend 4 classes préparatoires aux études supérieures, des classes de BTS et un partenariat avec Sciences Po.
- le lycée professionnel et technique Louise-Michel ainsi que 4 collèges, 16 écoles primaires et 14 écoles maternelles[62].
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]La ville dispose de l'Espace lumière (salle de spectacle de 650 places), de la Maison du théâtre et de la danse, d'un conservatoire de musique et de danse, du Pôle musical d'Orgemont, ainsi que d'un multiplexe à l'enseigne CGR.
Trois médiathèques du réseau de lecture publique de Plaine Commune desservent la ville : la médiathèque Jules Vallès, la médiathèque Colette et la médiathèque Albert Camus.
La ville abrite notamment le centre départemental d'archéologie de la Seine-Saint-Denis[63].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 53 489 habitants[Note 6], en évolution de −2,46 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Immigration
[modifier | modifier le code]La ville fut marqué par une forte présence d'immigration comme de nombreuses autres banlieues en Île-de-France, surtout depuis les années 1960 et 1970 avec la construction des grands ensembles, notamment par l'arrivée de populations originaires du Maghreb, puis plus récemment d'Afrique subsaharienne.
En 1999, 56,5 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) et en 2005, les jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque sont devenus majoritaires dans la commune[66],[67].
Cultes
[modifier | modifier le code]- Catholicisme
La commune comprend plusieurs lieux de cultes catholiques :
- L'église Saint-Médard
- L'église Notre-Dame-des-Missions
- L'église Saint-Patrice d'Orgemont a été construite en 1962 dans la cité d'Orgemont.
- L'église Sainte-Cécile-de-la-Briche, située avenue de la République et construite en 1961.
- Islam
La mosquée Al-Arkam, située Rue de Presles et fondée en 1986.
Économie
[modifier | modifier le code]Épinay est une commune principalement consacrée au logement, mais comprend néanmoins un tissu économique significatif, avec ses 7 695 salariés[68] et 695 entreprises[31].
On peut signaler certaines entreprises, telles que Naf Naf - Chevignon (300 emplois[31]), la chimie (Seratec), le commerce international (Métalarc), l’ingénierie industrielle (Sidérurgie Forges et Fonderies), l’alimentation (Gelati Marsala), le service (Star’s service), la Polyclinique des Presles… À noter qu'une ancienne carte postale attribue à tort à Épinay les gazomètres de l'usine à gaz de Gennevilliers/Villeneuve-la-Garenne.
Toutefois, les entreprises de moins de cinq salariés sont majoritaires et on a connu une diminution de près de 9 % du nombre d'établissements au cours de la dernière décennie
La principale zone d'activité est située en bordure de Saint-Denis avec une zone plus ancienne route de Saint-Leu (RN 328), en limite de Villetaneuse. La création d'une zone de bureaux à Épinay a été tentée sous les précédentes municipalités (zone Épinay-Intégral), mais s'est soldée par un échec.
La commune compte une zone franche urbaine (ZFU) dans le quartier d'Orgemont[31].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Hôtel de ville
[modifier | modifier le code]L'Hôtel-de-Ville occupe depuis le l'ancien hôtel seigneurial du fief d'Ormesson. Depuis la disparition du château de la Briche en 1870, c'est le seul survivant des anciens châteaux d'Épinay. L'existence d'une demeure à cet emplacement est mentionnée dès 1306 ; les seigneurs du village y résident alors. Reconstruit en 1760 par le marquis du Terrail, fils d'un riche financier, en forme de « T » qui rappelle son nom, c'est une élégante construction caractéristique du XVIIIe siècle. Les fenêtres de l'aile ouest sont ornées de mascarons sur les clefs de voûte représentant les quatre continents. D'importants travaux ont été réalisés par l'architecte Bouwens de 1881 à 1889 (dont adjonction de marquises).
Après la mort du roi-consort d'Espagne François d'Assise de Bourbon, qui l'avait acquis en 1881, le château et son parc sont achetés en 1906 par le maire de l'époque Georges Thibout à titre personnel pour la somme de 210 000 francs. Il revend le château et la moitié du terrain (un hectare) à la commune pour la somme de 50 000 francs, et donne les communs du château à la commune pour y faire une école maternelle publique[69]. La commune installe la mairie dans le château (décor de la salle du conseil de 1911[70], antérieurement implantée dans une petite maison de deux étages située près de l'église Saint-Médard, rue de Paris[71]. La maison du concierge fut mise à disposition des anciens combattants d'Épinay par Georges Thibout et, après la Seconde Guerre mondiale, donnée à la commune pour agrandir le parc de la mairie. C'est la Maison des combattants actuelle[72].
Église Notre-Dame des Missions
[modifier | modifier le code]L'église Notre-Dame-des-Missions[73], située au 102, avenue Joffre, était la chapelle des missions catholiques, édifiée par l'architecte de l'archevêché Paul Tournon, présentée à l'exposition coloniale de 1931 au bois de Vincennes : « à la gloire de la conquête missionnaire de l'église catholique à travers les pays et les siècles ».
Elle présente une étonnante diversité de styles, avec une façade mi-annamite, mi -Art déco. En 1932, à la suite d'une souscription nationale lancée par le maréchal Lyautey, le pavillon est reconstruit en béton armé (le pavillon d'origine étant en matériaux légers) à Épinay. Pour la façade, le maître-verrier Marguerite Huré utilise un nouveau procédé, la brique Huré, breveté en 1930. Les vitraux, peintures et sculptures sont réalisés par des artistes des Ateliers d'Art sacré (fondés en 1919 par les peintres Maurice Denis et George Desvallières) sous la direction d'Henri de Maistre[70].
Église Saint-Médard
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Médard, édifiée en 1743 par le duc de Bourbon, prince de Condé et en partie détruite pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, lors du Combat d'Épinay.
Berges de Seine
[modifier | modifier le code]Les berges de Seine sont en cours de reconquête paysagère et environnementale. En 2008, 2,3 km sont ainsi accessibles au public après leur requalification par le conseil général entre le port de Saint-Denis et Épinay, comprenant une consolidation des berges érodées. Ces aménagements, menés depuis une dizaine d'années, ont valu à la municipalité de recevoir en 2008 le label villes Seine avec 3 « canards » (sur quatre possibles) de l'association La Seine en partage.
La création d'une passerelle pour permettre aux piétons de rejoindre le parc départemental de l'Île-Saint-Denis est envisagée[74].
Usine Mokarex
[modifier | modifier le code]Bien que l'usine de café Mokarex soit fermée et désaffectée, ses vestiges sont encore visible au 101, avenue Jean-Jaurès.
Autres
[modifier | modifier le code]- Le monument aux morts est dû au ciseau du sculpteur Carlo Sarrabezolles, qui participa aussi au décor de l'église Notre-Dame-des-Missions.
- Le pigeonnier, rue Mulot, date de la fin du XVIIIe siècle.
- Le pavillon de musique, 6 avenue de la République[75], est le seul vestige de la maison de campagne de Rose Bertin.
- Le cimetière d'Épinay-sur-Seine abrite la tombe du baron de Lacépède, fameux zoologiste, et celle de Georges Thibout.
- La tour Obélisque constitue également un élément architectural important, étant l’un des premiers gratte-ciels à avoir été construit dans la ville[76].
Épinay-sur-Seine dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]Outre le rôle notable des Studios et laboratoires Eclair pour l'histoire du cinéma en France, Epinay a été le sujet de nombreux artistes.
Plusieurs films ont eu des séquences tournées à Épinay, parmi lesquels Léon Morin, prêtre, de Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo, Le Mouton, de Pierre Chevalier avec Fernand Raynaud et Le Plus Beau Métier du monde de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu. Les deux premiers montrent la pittoresque église avec son arche ronde marquée DOMUS DEI (la maison du Seigneur). Également une courte scène du film Gas-Oil, de Gilles Grangier avec Jean Gabin et Jeanne Moreau, fut tournée rue de Paris et une autre dans le cimetière.
- Gustave Caillebotte : La Seine à la Pointe d'Épinay (vers 1888).
- Claude Monet : Chemin à Épinay, effet de neige.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charlotte Eustache Sophie de Fuligny-Damas, marquise de Grollier (1741-1828) est une peintre, spécialiste des fleurs, qui s'installa au château d'Épinay
- Rose Bertin (1747-1813), modiste et chapelière de la reine Marie Antoinette, y est morte.
- Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Talleyrand (1754-1838) se marie en l'église Saint-Médard avec Catherine Noël Worlee le 24 fructidor an X.
- Bernard-Germain de Lacépède (1756-1825), premier grand chancelier de la Légion d'honneur, pair de France, se retire dans sa maison d'Épinay où il meurt en 1825. Il est enterré au cimetière municipal.
- Nicolas-Joseph Maison (1771-1840), général de Napoléon et maréchal de France, est né à Épinay-sur-Seine.
- Louis-Georges Mulot (1792-1872), ingénieur et entrepreneur né à Épinay, il creuse son premier puits artésien à Épinay.
- Léon Fallue (1795-1868), historien français, y est mort.
- François d'Assise de Bourbon (1822-1902), époux de la reine Isabelle II d'Espagne, s'installe dans le château d'Épinay qu'il a acheté en 1881 et dans lequel il meurt en 1902.
- René Gréhan (1878-1918), acteur de théâtre et de cinéma français, y a vécu. Il est Mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts de la commune.
- Jules Védrines (1881-1919) aviateur qui s'écrasa avec son avion malencontreusement le rue de l'Yser, mais en réchappa.
- Le clown Albert Fratellini (1886-1961), habita la ville de 1950 à son décès.
- Lucien Michard (1903-1985), coureur cycliste français des années 1920-1930, spécialiste des épreuves sur piste, est né à Épinay-sur-Seine
- Fernande Moittié (1909-1964), nageuse française de l'entre-deux-guerres, spécialiste de la nage en eau libre, est née à Épinay-sur-Seine.
- Concha Liaño Gil (1916-2014), féministe et républicaine espagnole, fondatrice du mouvement Mujeres Libres, est née à Épinay.
- Jerzy Lisowski (en français également Georges Lisowski) (1928-2004), né à Épinay-sur-Seine, critique littéraire et traducteur de père polonais et de mère française.
- Edmond Maire (1931-2017), syndicaliste, ancien secrétaire général de la CFDT, est né à Épinay-sur-Seine.
- Jean-Claude Bouillon (1941-2017), acteur français, y est né.
- El Hachemi Chouaki dit Aziz Chouaki (1951-2019), écrivain, musicien, romancier et dramaturge algérien, a habité la ville de 1993 à son décès.
- Agnès Mellon (1958- ), soprano française spécialisée dans le répertoire baroque, y est née.
- Élisabeth Lévy (1964- ), journaliste, polémiste et essayiste française, rédactrice en chef puis directrice de la rédaction du magazine Causeur, a grandi à Épinay-sur-Seine.
- Maïtena Biraben (1967- ), animatrice de télévision, y est née.
- Cédric Lécluse (1972- ), footballeur français qui évoluait au poste de défenseur, y est né.
- Éric Rabésandratana (1972- ), footballeur français d'origine malgache, y est né.
- Ousmane Badara Diallo dit Alpha 5.20 (1977- ), rappeur et acteur sénégalo-français à l'origine de nombreuses mixtapes et compilations, et d'un film indépendant, a vécu à la cité d’Orgemont.
- Valéry François, dit Busta Flex (1977- ), rappeur français, a vécu à la Cité d'Orgemont.
- Karim Djellabi (1983- ), footballeur franco-algérien, qui évolue au poste de défenseur gauche ou milieu gauche de 2001 à 2018, y est né.
- Freddy Gladieux (1984- ), vidéaste web, acteur, chanteur, scénariste et réalisateur franco-portugais, né dans la commune.
- Mounir Ben Chettouh dit Hornet la Frappe (né en 1991), rappeur et chanteur français , est originaire de la ville.
- Althéa Laurin (2001- ), championne olympique de taekwondo lors des Jeux olympiques d’été de Paris 2024 et a été médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, a grandi et s'est entrainée au club d'Épinay-sur-Seine
- Djelika Diallo (2005- ), para-taekwondoïste française, médaille d'argent de taekwondo aux Jeux paralympiques d'été de 2024, s'est initiée son sport à Épinay[77].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Coupé : au premier d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2, au second d'argent au pin arraché de sinople accosté de deux étoiles de six rais de gueules[78]. | |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Épinay-sur-Seine : notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll. « État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle », , 71 p. (lire en ligne)
- André Clipet, Épinay-sur-Seine. Son histoire. De l'origine jusqu'à notre époque avec ceux qui l'ont aimé ou haï dans ses bons et ses mauvais jours., Épinay-sur-Seine, Maison d'édition propre, , 350 p.
- Jacques Delattre, Histoire d'Épinay par le Document. Préface de Georges Poisson, conservateur au Musée de l'Île de France, Épinay-sur-Seine, 1er trimestre 1963 (réimpr. Entre Jeunes, 13, rue Lacépède, Épinay-sur-Seine, No Editeur 25 793), 62 p.
- Roger Mansuy, Épinay-sur-Seine. Ma Ville, Épinay-sur-Seine, Éditions Ipanema, Michel Duplessier. Pour le compte de la ville d'Épinay-sur-Seine, (réimpr. la Ville d'Épinay-sur-Seine), 232 p. (ISBN 978-2-36478-006-4)
- Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
- Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs d'Épinay
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Dossier complet : commune d'Épinay-sur-Seine (93031), recensement général de la population de 2017, INSEE
- « Dossier complet : Commune d'Épinay-sur-Seine (93031) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/8//2023 (consulté le ).
- « Épinay-sur-Seine » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une station de la ligne de tramway T8 porte le nom de ce maire.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Épinay-sur-Seine - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Épinay-sur-Seine - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Saint-Denis - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Les cartographies du Val-d'Oise le dénomment Ru des Haras, alors qu'en Seine-Saint-Denis, il est appelé Ru d'Arra
- SANDRE - Cours d'eau : ru d'Enghien
- SANDRE - Cours d'eau : ru des haras
- « Son cri d'alerte sur l'état du ru des Haras / La Gazette du Val d'Oise », sur actu.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « epinay-sur-seine.fr/les_quarti… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Paris, Éditions du Moniteur, , 141 p. (ISBN 978-2-281-19331-2).
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- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1990. p. 183.
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- Source :Jean Robert, les dépôts de tramways à Paris, dossier dans la revue Chemins de fer régionaux et urbains no 117 (1973), édité par la FACS-UNECTO
- Source : Jean Robert, Les tramways parisiens, édition Jean Robert Paris 1992
- « Le guide des collectivités locales », "Bienvenue ! La Seine-Saint-Denis", édité par le Comité d'expansion (COMEX) de la Seine-Saint-Denis, .
- Studios de ciéma à Épinay-sur-Seine
- Réalisation du flm La Kermesse héroïque
- « 2 à 15 ans de prison ferme pour le meurtre d'Epinay », sur L'Obs (consulté le ).
- Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1659 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Saint-Denis sur Légifrance.
- Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour
Votants 57,1 %
Exprimés 55,9 %
Liste Trigance (PS) - 32,8 % des exprimés - 7 élus
Liste Tavares (Divers Gauche) - 6,9 % des exprimés - 1 siège
Liste Hervé Chevreau (MoDem) - 60,3 % des exprimés - 35 sièges
Source Le Parisien - Anthony Lieures, « Municipales à Épinay : Hervé Chevreau, le centriste, vise un quatrième mandat : Depuis 2001, le centriste Hervé Chevreau enchaîne les réélections dès le 1er tour. Il compte «poursuivre le travail», avec notamment la rénovation attendue du quartier Orgemont. Il fera face à trois listes, dont l’une menée par un ancien adjoint LREM », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « C'est l'histoire d'une ville qui vote à gauche sur la plupart des scrutins nationaux (Jean-Luc Mélenchon y est arrivé en tête au 1 er tour de la présidentielle de 2017, avec 36,3 % des voix, NDLR), mais qui s'est choisi un maire venu de la droite, en 2001, et qui semble ne plus vouloir en changer. (…) Le centriste, qui a rangé définitivement ses anciennes étiquettes (UDF, Modem), s'appuie d'abord sur son bilan ».
- Résultats officiels pour la commune Epinay-sur-Seine
- « Résultats par commune. Seine-Saint-Denis (93) - Épinay-sur-Seine », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- Liste des maires de Épinay-sur-Seine sur www.francegenweb.org
- Fiche généalogique Philippe-Marie COURVOISIER, sur geneanet.org
- [PDF] Du XVIIe au XXIe siècle, histoire d’une belle maison, p. 29
- « Gorges Thibout (1878 - 1951 », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- « Joanny Berlioz dit Berlioz-Benier (1892 - 1965) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Claude Pennetier, « BERLIOZ-BENIER Johanny, dit BERLIOZ Joanny (version Dictionnaire du Komintern) : Né le 7 juillet 1892 à Saint-Priest (Isère), mort le 18 mars 1965 à l’hôpital Broussais (Paris) ; professeur de langues vivantes (anglais, allemand) dans les écoles primaires supérieures et les écoles normales ; journaliste ; membre du comité central de1925 à 1959 ; secrétaire du Bureau latin d’information de l’Internationale syndicalerouge (ISR) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
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- « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131, , p. 391 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- Notice JULLIEN Antoine par Claude Pennetier, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 8 octobre 2012
- Notice MARTIN Georges, Louis par Jacques Girault, version mise en ligne le 3 mai 2012, dernière modification le 3 mai 2012
- Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la République : La recomposition du système partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui élirez le Président de la République, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 325 p. (ISBN 978-2-7535-3024-9 et 2-7535-3024-6, lire en ligne), p. 19-21 « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fédération socialiste de la Seine engage des négociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO décide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les démocrates de gauche partout où cela serait absolument nécessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des républicains qui, bien qu'éloignés du socialisme, sont opposés sans équivoque au régime actuel ». Les négociations sont difficiles, compte tenu des de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils présenteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi électorale : « Le gouvernement a voulu empêcher l'union des forces républicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la première fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » — qui sera étendu aux radicaux de gauche et au PSU — est conclu dans l'ensemble d'un département. Pourtant, si des listes d'« union démocratique » sont présentés dans l'ensemble eds quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (...) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi à Alfortville au détriment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'était allié au MRP, à Épinay-sur-Seine au détriment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'était représenté contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union démocratique. ».
- « La fédération S.F.I.O. de la Seine exclut M. J.C. Privet maire d'Épinay », Le Monde, (lire en ligne).
- « Profession de foi de la liste d’Union démocratique conduite par René Desjames et Fernand Belino, 21 mars 1965 », Musée de la Résistance 1940-1945 (consulté le ).
- « DESJAMES René », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- Ariane Chemin, « Les Verts conquièrent leur espace au sein de la gauche plurielle : Il n'a qu'un souvenir diffus d'un très ancien chagrin d'amour, mais « ça doit ressembler à quelque chose comme ça », dit Bruno Le Roux. Son désespoir tourne autour des mêmes symptômes de « vide ». Un regard approximatif, un sourire tardif et indéfini. Une insomnie tenace pendant près d'une semaine, ces scènes qui repassent « au moment où vous allez fermer l’œil ». », Le Monde, (lire en ligne).
- « Extrait du registre des délibérations du conseil municipal - séance du 28 mai 2020 » [PDF], Publications, sur epinay-sur-seine.fr (consulté le ).
- « Les villes jumelles », Épinay à l’international, sur epinay-sur-seine.fr (consulté le ).
- « Les coopérations », Épinay à l’international, sur epinay-sur-seine.fr (consulté le ).
- Portail des écoles d'Épinay-sur-Seine - Épinay-sur-Web
- Cet équipement n'est pas ouvert au public.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Michèle Tribalat, Immigration et démographie des pays d’accueil, in Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne L'Enjeu mondial, Presses de Sciences Po | Annuels 2009, pages 29 à 35
- Michèle Tribalat, Les Yeux grands fermés, Denoël, 2010
- Source : Recensement général de la population - 1999
- Bulletin municipal d'Épinay-sur-Seine no 72 de février 2008. p. 30
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- Service des Beaux-Arts du Département de la Seine, Inventaire général des œuvres d'art décorant les édifices du département de la Seine, vol. 1 : Arrondissement de Saint-Denis, Chaix et Cie, .
- Mémoires et Conseils du Docteur Georges Thibout (non publié)
- « Église Notre-Dame-des-Missions », notice no PA00079970.
- Eric Bureau, « Les nouvelles berges de Seine plaisent aux promeneurs », Le Parisien édition Seine-Saint-Denis, .
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- « Sur le sentier du Grand Paris (6/6) : D’Epinay à Enghien, gratte-ciel, jardin en friche et casino », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Antoine Grotteria, « D'Épinay-sur-Seine à la médaille d'argent paralympique... La trajectoire météorique de Djelika Diallo », Actu Paris, (lire en ligne, consulté le ).
- http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93031