Épinay-sur-Seine — Wikipédia

Épinay-sur-Seine
Épinay-sur-Seine
La mairie.
Blason de Épinay-sur-Seine
Blason
Épinay-sur-Seine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Saint-Denis
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Plaine Commune
Maire
Mandat
Hervé Chevreau (DVD)
2020-2026
Code postal 93800
Code commune 93031
Démographie
Gentilé Spinassiens
Population
municipale
53 489 hab. (2021 en évolution de −2,46 % par rapport à 2015)
Densité 11 704 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 19″ nord, 2° 18′ 33″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 60 m
Superficie 4,57 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Épinay-sur-Seine et de Saint-Ouen-sur-Seine
Législatives 1re circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Épinay-sur-Seine
Liens
Site web https://www.epinay-sur-seine.fr

Épinay-sur-Seine est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Elle se trouve à l'extrémité occidentale du département, à la limite des Hauts-de-Seine et du Val-d'Oise.

Ses habitants sont appelés les Spinassiens.

Géographie

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Localisation

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Carte de la petite couronne parisienne, avec le territoire d'Épinay-sur-Seine en rouge.
Localisation d'Épinay-sur-Seine dans la petite couronne.

Épinay-sur-Seine est une ville de la banlieue nord de Paris, située à une dizaine de kilomètres du centre de Paris, le long d'un méandre de la Seine.

Communes limitrophes

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La commune d'Épinay-sur-Seine est la plus occidentale du département de la Seine-Saint-Denis. Située à 6 km au nord de Paris sur la rive droite de la Seine, elle est limitrophe des communes de Saint-Denis, Villetaneuse et L'Île-Saint-Denis dans le même département de la Seine-Saint-Denis, et de celles d'Argenteuil, Saint-Gratien, Enghien-les-Bains, Deuil-la-Barre et Montmagny dans le département du Val-d'Oise.

Hydrographie

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Le territoire communal est limité au sud par la Seine. Le territoire présente une dénivellation progressive du nord vers le sud, des versants du plateau de Montmorency en direction de la Seine. Trois ruisseaux s'écoulent sur le territoire communal : le ru des Econdeaux à l'ouest, il est également traversé sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien, ainsi que par son affluent, le ru des Haras ou ru d'Arra. Ces ruisseaux ont été enterrés dans les années 1960 et leurs eaux n'alimentent le réseau d'écoulement vers la Seine que lors des périodes de pluie. La rue de l'étang garde le souvenir d'un étang s'étendait à leur confluent[1].

D'une longueur de 14,2 kilomètres, le ru d'Enghien prend sa source en forêt de Montmorency au nord de la commune dans le Val-d'Oise et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la chasse, en amont en forêt, puis les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury à Margency et le bassin de retenue des Moulinets à Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d'Enghien avant d'atteindre Épinay[2].

Le ru des Haras ou ru d'Arra, d'une longueur de 6,3 kilomètres, naît dans le vallon des Haras à l'est de Montmorency (Val-d'Oise) et se jette dans le ru d'Enghien à peu de distance de la Seine après avoir traversé, en souterrain pour une grande part, les territoires de Groslay, Montmagny et Villetaneuse[3]. La Direction de l'eau et de l'assainissement du département de la Seine-Saint-Denis a engagé plusieurs études en vue de la requalification de ce ruisseau, notamment dans sa partie où il se trouve en limite communale de Montmagny et de Villetaneuse. La réalisation de ce projet implique une amélioration significative de la qualité de l'eau en amont[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 647 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Épinay-sur-Seine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

Morphologie urbaine

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Carte des quartiers.

La ville d'Épinay-sur-Seine est divisée en sept quartiers : Centre-Ville, Les Mobiles - La Briche - Les Béatus - Blumenthal, Les Écondeaux, La Source - Les Presles, Orgemont, Gros Buisson et Le Cygne d'Enghien[15].

La commune est marquée par la présence de nombreux grands ensembles tels que les cités d'Orgemont, de la Source et des Presles, mais a conservé des zones pavillonnaires traditionnelles, comprenant également des cités-jardins (Cité-jardin Blumenthal, en limite de Villetaneuse, Orgemont, en limite d'Argenteuil)[16].

La cité-jardin est imaginée et construite dans les années 1910 et 1920 par le négociant en peaux Willy Blumenthal afin d'y loger les ouvriers de sa tannerie de Saint-Denis. Les occupants ont par la suite accédé à la propriété avant la Seconde Guerre mondiale et ont modifié l'unité d'aspect des trois cents pavillons en meulière construits à l'origine. Blumenthal ouvre également une salle des fêtes, un dispensaire et une pouponnière[17].

Le secteur du Cygne d'Enghien, bordant cette ville et son lac, est le quartier le plus cher de la ville avec le quartier Blumenthal, fort de ses maisons très au calme, et qui constitue l'une des trois cités-jardins de la ville. Le quartier d'Orgemont est quant à lui le moins huppé de la ville. Un autre quartier très résidentiel, au calme et peu connu, se trouve le long des berges de Seine en suivant le chemin de halage.

Le centre-ville, urbanisé dans les années 1960-1980, extrêmement dense et complexe, fait l'objet d'un projet de très profonde restructuration conventionnée avec l'ANRU. Ce projet de rénovation urbaine concerne quatre quartiers, et concerne trois thématiques majeures : le centre-ville et son rôle central, la diversification de l'offre d'habitat et le renouvellement des espaces, équipements et services publics.

La restructuration d'Épicentre, le centre commercial du centre-ville, est un élément incontournable de la rénovation du centre-ville.

Dans ce cadre, le grand ensemble du 77 avenue d'Enghien est restructuré en 2008. Le programme de démolition de 323 logements du bailleur OGIF est engagé, et 455 logements (maisons de ville, appartements locatifs et en accession à la propriété) sont en construction[18].

Retenue au titre de la politique de la ville, la commune compte une zone franche urbaine (ZFU) à savoir Orgemont et trois quartiers prioritaires de la politique de la ville, à savoir Centre-ville, La Source-Les Presles et Orgemont[19].

Par ailleurs, la ville, qui a une longue façade sur la Seine, bénéficie d'un atout majeur pour son cadre de vie : ses berges. Préservées de toute voirie routière, la ville profite d'un des plus longs linéaires de berges préservées et transformées d'une part en parc de la proche couronne parisienne et d'autre part en un habitat résidentiel à l'abri des nuisances sonores. Elles sont d'ailleurs protégées de toute urbanisation et classées en zone naturelle au plan local d'urbanisme de la ville et au schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Plaine Commune, et font l'objet de plusieurs programmes de réhabilitation avec le soutien de la Région d'Île-de-France. Elles sont le lieu d'animations tout au long de l'année. L'ambition du projet de ville est notamment de « tourner la ville vers la Seine », en ouvrant des perspectives vers le fleuve.

Un autre des volets novateur de cette démarche est la construction, route de Saint-Leu, d'un programme d'une quinzaine de maisons à 100 000 euros du programme éponyme de Jean-Louis Borloo, livré fin 2008. L'ensemble de ces projets est porté par la Plaine Commune, en accord avec la Ville.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 21 952, alors qu'il était de 21 043 en 2013 et de 20 241 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 15 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 83,3 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Épinay-sur-Seine en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 37,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Épinay-sur-Seine en 2018.
Typologie Épinay-sur-Seine[I 2] Seine-Saint-Denis[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,9 93 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,1 9,7
Logements vacants (en %) 6,3 5,9 8,2

Voies de communication et transports

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Réseau routier

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La commune est desservie par l'autoroute A 15, l'A 86 passant à proximité, ainsi que par les RN 14 (qui constitue l'axe principal de la ville), RN 214, RN 310 et RN 328, sur laquelle circule depuis le la ligne 8 du tramway d'Île-de-France.

Transports en commun

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La station Rose Bertin de T8 dessert le centre-ville et le centre commercial Ilo, inauguré fin 2013 dans le cadre du projet de rénovation urbaine d'Épinay-sur-Seine.

Épinay-sur-Seine est desservie par la ligne C du RER et la ligne H du Transilien. Entre 2014 et 2017, la desserte s'est considérablement renforcée avec la mise en service du tramway T8 et du tram T11.

La gare d'Épinay - Villetaneuse se trouve en limite nord de la commune.

Les deux principaux pôles de transports sont :

Le tramway T8, depuis le , relie le terminus le quartier d'Orgemont à la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris en tangentant le centre-ville, avec une branche vers Villetaneuse-Université.

Le tramway 11, depuis le relie les deux gares d'Épinay à celle du Bourget, et permet des correspondances avec d'autres lignes de RER sans passer par Paris. Ce tram-train est amené à devenir une ligne de rocade reliant Sartrouville à Noisy-le-Sec[20].

Épinay est également desservie par les bus des réseaux RATP, Argenteuil - Boucles de Seine, Vallée de Montmorency et la nuit par Noctilien.

Le nom est attesté sous les formes Spinogelo au VIIe siècle et Spinogilium 862[21]. Ipinacum est une mauvaise latinisation du VIIe siècle, par confusion avec le suffixe *-ACU.

Albert Dauzat et Charles Rostaing[22] expliquent cet archétype toponymique fréquent par le terme roman epinay signifiant « lieu planté d'(arbres à) épines ». On disait en ancien français un epinay, comme on disait un chesnay, un saussay, etc.

Pour eux, les Épinay (homonymie) (cf. Épinay, Spinetum XIIe siècle) de la partie nord de la France et les Épinoy du Nord (cf. Épinoy, Spinetum 880) remontent tous au gallo-roman *SPINETU, basé sur les deux éléments d'origine latine spina, épine et -etu(m) suffixe collectif servant à désigner un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce. Ce suffixe explique les terminaisons -ey, -ay, (parfois -et, et -oy). Il est devenu féminin en français moderne -aie (Chênaie, Saulaie, etc.).

Cependant, pour Ernest Nègre[23], les différents Épinay de l'Île-de-France et du Centre admettent une autre explication, d'après leurs formes anciennes latinisées. En effet, on y distingue une autre finale -gelo, -olium, -gilo qui renvoie à l'évidence aux noms en -ueil / -euil (Type Verneuil « clairière des aulnes »), issu de l'appellatif gaulois ialon 'clairière', 'défrichement', puis 'village'[24]. Xavier Delamarre[25] souligne l'extension récente de cet appellatif en Gaule qui a bien pu se combiner avec un élément d'origine latine.

Cependant, il est probable qu'il n'ait plus été compris au Haut Moyen Âge, d'où son remplacement par -ay.

Préhistoire

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La présence humaine en ces lieux est attestée dès l'âge du fer celtique par la découverte au XIXe siècle d'épées en fer et en bronze dans le lit de la Seine.

Le plus ancien établissement attesté sur le site de la commune remonte à l'époque mérovingienne au VIIe siècle. Le lieu est mentionné dans un document rédigé en latin médiéval pour la première fois l'existence du village de Spinogelum par le chroniqueur Frédégaire, en l'an 638.

Dagobert Ier fit son testament à « Ipinacum » ; il donna sa terre à l'abbaye de Saint-Denis, mais les Montmorency en volèrent une partie[26].

Au XIIe siècle, les Spinassiens vivent des activités portuaires sur la Seine, ainsi que des cultures maraîchères et céréalières et de la viticulture.

Temps modernes

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Les terroirs de Stains-Pierrefitte-Villetaneuse-Épinay en 1707
Épinay vers 1780 (carte de Cassini).

En 1741, la seigneurie d'Épinay est achetée par Louis Denis Lalive de Bellegarde, mais le prince de Condé, héritier des Montmorency, y conserve des droits féodaux, et donne des fonds pour reconstruire l'église terminée en 1743.

Au XVIIIe siècle, une société brillante fréquente les propriétés du lieu, les séjours de Diderot, Grimm ou encore Jean-Jacques Rousseau chez Madame d'Épinay (la femme de Denis-Joseph Lalive d'Épinay, son cousin germain, fils de Louis-Denis) sont fréquents.

Par la suite, Gian Battista Sommariva achète la terre seigneuriale d'Épinay.

Époque contemporaine

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Au XIXe siècle, il y avait une ferme située sur la commune d'Épinay du nom de Temps Perdu située au nord du fort de la Briche[26].

Au XIXe siècle, la commune perd une partie de son territoire : le château de la Briche est transféré à Saint-Denis et la création de la commune d'Enghien-les-Bains le lui faire perdre les rives sud du lac d'Enghien.

La Guerre de 1870

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La ville a subi d'importants combats durant la guerre franco-prussienne de 1870, dont le carrefour des Mobiles garde le souvenir.
Ici, une maison de l'ancien bourg qui gardait des impacts de balles, plus de 30 ans après la fin des combats.

Après guerre de 1870 et la bataille dite du Combat d'Épinay (), commémoré au carrefour des Mobiles par un monument, et la difficile occupation par les Prussiens durant l'hiver 1870/1871, la commune s'industrialise peu à peu. Le maître-verrier Charles Schneider crée en 1913 une usine des verreries de la gare et A.Belotte réunies.

La Grande Ceinture

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La ligne de Grande Ceinture, est une ligne de chemin de fer qui fait tout le tour de Paris et qui a été mise en service au niveau d'Épinay-sur-Seine en 1882.

Épinay avait deux gares : celle dite Épinay-Grande Ceinture, qui était sur le parvis de la gare d'Épinay - Villetaneuse, et Le Grand Sentier, à l'emplacement de l'actuelle station RER d'Épinay-sur-Seine.

Ce secteur de la ligne de Grande Ceinture a accueilli les voyageurs jusqu'au . Cette ligne est désormais réservée au trafic de fret[27].

Le tramway Enghien-Trinité

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Billet du Tramway Enghien Trinité, montrant les principaux arrêts desservis.

Le tramway Enghien (Cygne d'Enghien) - Trinité (Église de la Trinité à Paris) a été mis en service par la Compagnie des Tramways électriques du Nord-Parisiens le . Il a été prolongé le jusqu'à la Gare d'Enghien.

Lors de la fusion des diverses compagnies tramways parisiens[28] dans la STCRP, la ligne prit le no 54.

Elle a été supprimée le et remplacée par des lignes de bus. L'indice de ligne 54 sert néanmoins toujours, avec les lignes RATP actuelles 154 et 254, qui desservent toujours Épinay…

Le dépôt des trams était appelé le dépôt de la Briche et était situé à proximité du Carrefour des Mobiles, sur l'actuel Boulevard Foch. Désaffecté le , puis loué à des entreprises, il a été démoli en 1966 pour faire place à des logements[29].

En 1921, la ligne de 14,9 km était parcourue en 65 minutes par les 17 rames de tramway qui la desservaient, avec un intervalle minimal de 15 minutes à l'heure de pointe.

En 1902, la ligne transportait 6 626 000 voyageurs, puis, en 1909, 8 754 000 voyageurs, qui, en 1926, n'étaient plus que 6 376 000[30].

Les studios et laboratoires Éclair

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Les Laboratoires Éclair et les Studios Éclair étaient les plus connues des entreprises de la ville, compte tenu de leur rôle historique majeur dans l'histoire du film français et, aujourd'hui, dans l'économie du cinéma et de la production télévisuelle. Ils comptent 400 emplois[31]. Dans les années 1930 étaient installés également les studios cinématographiques de la société des Films sonores Tobis[32] qui produisirent un certain nombre de film, notamment La Kermesse héroïque en 1935[33].

La ville a été marquée dans les années 1960 et 1970 par la construction de Grands ensembles principalement dans les quartiers d'Orgemont, des Presles et de La Source, aujourd'hui la majorité des habitants de la commune vivent dans ces types de logements.

La commune est notamment connue pour avoir abrité en 1971 le 58e congrès de la SFIO, dit Congrès d'Épinay, qui vit la « réunification » de la « famille » socialiste.

Elle est aussi connue pour les Studios Éclair, réputés dans le cinéma et pour le traitement des pellicules, etc.

Le , au premier jour des « émeutes de 2005 », Jean-Claude Irvoas, un employé d'une firme de mobilier urbain, est battu à mort par deux individus de 19 et 23 ans au moment des faits dans le quartier d'Orgemont. Il était occupé à photographier un lampadaire pour le catalogue de la compagnie havraise ETI, qui fabrique des lampadaires anti-vandalisme[34].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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Jusqu’à la loi du [35], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .

De 1801 à 1893, la commune fait partie du canton de Saint-Denis, année où elle intègre le canton de Saint-Ouen-sur-Seine du département de la Seine avant de devenir en 1967 dans le cadre de la mise en place de la Seine-Saint-Denis le chef-lieu du canton d'Épinay-sur-Seine, qui n'était constitué que de cette seule commune[36].

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais partagée entre deux cantons : celui d'Épinay-sur-Seine, où habitent 24 180 Spinassiens (recensement de 2012), et celui de Saint-Ouen-sur-Seine, où résident 30 960 Spinassiens.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Intercommunalité

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La ville était membre fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[37].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[38].

Politique locale et résultats

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Lors des élections municipales de 2008, la liste conduite par Hervé Chevreau, maire sortant MoDem, a été élue dès le premier tour avec 60,3 % des suffrages exprimés[39]. La position de Bruno Le Roux, ancien maire, sur la liste du PS ne lui a pas permis d'être élu conseiller municipal d'opposition.

Comme en 2008, la liste menée par Hervé Chevreau est aisément réélue dès le premier tour lors des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis avec 7 254 voix (65,03 % des suffrages exprimés, 39 conseillers municipaux élus, dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[40],[41] :
- Yannick Trigance (PS-PCF-EELV, 3 037 voix, 27,22 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Daniel Rigault (Front de gauche, 470 voix, 4,21 %, pas d'élus) ;
- Oben Ayyildiz (DVD, 393 voix, 3,52 %, pas d'élus) ;
Lors de ce scrutin, 53,50 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[40], la liste UDI - SL menée par le maire sortant Hervé Chevreau obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 169 voix (67,27 %, 39 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[42] :
- Salah Bourdi (LREM - AC - PÉ, 1 034 voix, 13,45 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Pierre Tavares (LFI - PCF - G·s - GRS, 732 voix, 9,52 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Madjid Challal (EÉLV - PS - ND - PP - PRG, 616 voix, 8,01 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Stéphane Berger (POID, 132 voix, 1,71 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,04 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

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Liste des maires successifs de Épinay-sur-Seine[43]
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 1945 octobre 1947 Joanny Berlioz[48],[49] PCF Professeur d'allemand
Député de l'Isère (1945 → 1946)
Sénateur de la Seine (1946 → 1958)
octobre 1947 février 1956 Georges Martin[53] SFIO Instituteur et directeur d'école
Décédé en fonction
1956 mars 1965[54] Jean-Charles Privet SFIO
puis SE[55]
Mécanicien EDF
Député de la Seine (1958 → 1962)
mars 1965[56] août 1967 René Desjames[57] SFIO Cadre GDF retraité, syndicaliste
Démissionnaire
octobre 1967 juin 1995 Gilbert Bonnemaison[Note 4] SFIO
puis PS
Dessinateur industriel
Député de la Seine-Saint-Denis (1re circ.) (1981 → 1993)
Conseiller général d'Épinay-sur-Seine (1973 → 1988)
Conseiller régional d'Île-de-France (1976 → 1983)
juin 1995 mars 2001[58] Bruno Le Roux PS Consultant
Député de la Seine-Saint-Denis (1re circ.) (1997 → 2017)
Conseiller général d'Épinay-sur-Seine (1992 → 1997)
mars 2001 En cours
(au 2 septembre 2023)
Hervé Chevreau UDF
puis MoDem
puis UDI puis
Centriste[40]
Chef d'entreprise
Conseiller général d'Épinay-sur-Seine (2011 → 2015)
Conseiller départemental de Saint-Ouen-sur-Seine (2015 → 2021)
Vice-président de Plaine Commune (2001 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[59]

En 2020, Épinay-sur-Seine indique être jumelée avec[60] :

Dans le cadre de la coopération décentralisée, la ville d’Épinay-sur-Seine est en lien avec deux villes du Proche-Orient : Ramallah en Palestine et Mevasseret Tsion en Israël, ainsi qu'avec Tichy, en Algérie[61].

Équipements et services publics

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Enseignement

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Deux lycées sont présents à Épinay :

  • le lycée d'enseignement général Jacques-Feyder, qui comprend 4 classes préparatoires aux études supérieures, des classes de BTS et un partenariat avec Sciences Po.
  • le lycée professionnel et technique Louise-Michel ainsi que 4 collèges, 16 écoles primaires et 14 écoles maternelles[62].

Équipements culturels

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La ville dispose de l'Espace lumière (salle de spectacle de 650 places), de la Maison du théâtre et de la danse, d'un conservatoire de musique et de danse, du Pôle musical d'Orgemont, ainsi que d'un multiplexe à l'enseigne CGR.

Trois médiathèques du réseau de lecture publique de Plaine Commune desservent la ville : la médiathèque Jules Vallès, la médiathèque Colette et la médiathèque Albert Camus.

La ville abrite notamment le centre départemental d'archéologie de la Seine-Saint-Denis[63].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 53 489 habitants[Note 6], en évolution de −2,46 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8517458057568661 0691 1191 1761 038
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2381 2901 5841 5261 6982 3072 3622 5912 860
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 4384 2225 9128 91211 47514 50515 88916 26917 611
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
34 16741 77446 57850 31448 76246 40951 59854 54055 593
2021 - - - - - - - -
53 489--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Immigration

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La ville fut marqué par une forte présence d'immigration comme de nombreuses autres banlieues en Île-de-France, surtout depuis les années 1960 et 1970 avec la construction des grands ensembles, notamment par l'arrivée de populations originaires du Maghreb, puis plus récemment d'Afrique subsaharienne.

En 1999, 56,5 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) et en 2005, les jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque sont devenus majoritaires dans la commune[66],[67].

Catholicisme

La commune comprend plusieurs lieux de cultes catholiques :

Islam

La mosquée Al-Arkam, située Rue de Presles et fondée en 1986.

Épinay est une commune principalement consacrée au logement, mais comprend néanmoins un tissu économique significatif, avec ses 7 695 salariés[68] et 695 entreprises[31].

On peut signaler certaines entreprises, telles que Naf Naf - Chevignon (300 emplois[31]), la chimie (Seratec), le commerce international (Métalarc), l’ingénierie industrielle (Sidérurgie Forges et Fonderies), l’alimentation (Gelati Marsala), le service (Star’s service), la Polyclinique des Presles… À noter qu'une ancienne carte postale attribue à tort à Épinay les gazomètres de l'usine à gaz de Gennevilliers/Villeneuve-la-Garenne.

Toutefois, les entreprises de moins de cinq salariés sont majoritaires et on a connu une diminution de près de 9 % du nombre d'établissements au cours de la dernière décennie

La principale zone d'activité est située en bordure de Saint-Denis avec une zone plus ancienne route de Saint-Leu (RN 328), en limite de Villetaneuse. La création d'une zone de bureaux à Épinay a été tentée sous les précédentes municipalités (zone Épinay-Intégral), mais s'est soldée par un échec.

La commune compte une zone franche urbaine (ZFU) dans le quartier d'Orgemont[31].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Hôtel de ville

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L'Hôtel-de-Ville occupe depuis le l'ancien hôtel seigneurial du fief d'Ormesson. Depuis la disparition du château de la Briche en 1870, c'est le seul survivant des anciens châteaux d'Épinay. L'existence d'une demeure à cet emplacement est mentionnée dès 1306 ; les seigneurs du village y résident alors. Reconstruit en 1760 par le marquis du Terrail, fils d'un riche financier, en forme de « T » qui rappelle son nom, c'est une élégante construction caractéristique du XVIIIe siècle. Les fenêtres de l'aile ouest sont ornées de mascarons sur les clefs de voûte représentant les quatre continents. D'importants travaux ont été réalisés par l'architecte Bouwens de 1881 à 1889 (dont adjonction de marquises).

Après la mort du roi-consort d'Espagne François d'Assise de Bourbon, qui l'avait acquis en 1881, le château et son parc sont achetés en 1906 par le maire de l'époque Georges Thibout à titre personnel pour la somme de 210 000 francs. Il revend le château et la moitié du terrain (un hectare) à la commune pour la somme de 50 000 francs, et donne les communs du château à la commune pour y faire une école maternelle publique[69]. La commune installe la mairie dans le château (décor de la salle du conseil de 1911[70], antérieurement implantée dans une petite maison de deux étages située près de l'église Saint-Médard, rue de Paris[71]. La maison du concierge fut mise à disposition des anciens combattants d'Épinay par Georges Thibout et, après la Seconde Guerre mondiale, donnée à la commune pour agrandir le parc de la mairie. C'est la Maison des combattants actuelle[72].

Église Notre-Dame des Missions

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Cérémonie à Notre-Dame des Missions.
Église Saint-Médard.

L'église Notre-Dame-des-Missions[73], située au 102, avenue Joffre, était la chapelle des missions catholiques, édifiée par l'architecte de l'archevêché Paul Tournon, présentée à l'exposition coloniale de 1931 au bois de Vincennes : « à la gloire de la conquête missionnaire de l'église catholique à travers les pays et les siècles ».

Elle présente une étonnante diversité de styles, avec une façade mi-annamite, mi -Art déco. En 1932, à la suite d'une souscription nationale lancée par le maréchal Lyautey, le pavillon est reconstruit en béton armé (le pavillon d'origine étant en matériaux légers) à Épinay. Pour la façade, le maître-verrier Marguerite Huré utilise un nouveau procédé, la brique Huré, breveté en 1930. Les vitraux, peintures et sculptures sont réalisés par des artistes des Ateliers d'Art sacré (fondés en 1919 par les peintres Maurice Denis et George Desvallières) sous la direction d'Henri de Maistre[70].

Église Saint-Médard

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L'église Saint-Médard, édifiée en 1743 par le duc de Bourbon, prince de Condé et en partie détruite pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, lors du Combat d'Épinay.

Berges de Seine

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Les berges de Seine.
Accès au parc Lihou.

Les berges de Seine sont en cours de reconquête paysagère et environnementale. En 2008, 2,3 km sont ainsi accessibles au public après leur requalification par le conseil général entre le port de Saint-Denis et Épinay, comprenant une consolidation des berges érodées. Ces aménagements, menés depuis une dizaine d'années, ont valu à la municipalité de recevoir en 2008 le label villes Seine avec 3 « canards » (sur quatre possibles) de l'association La Seine en partage.

La création d'une passerelle pour permettre aux piétons de rejoindre le parc départemental de l'Île-Saint-Denis est envisagée[74].

Usine Mokarex

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Bien que l'usine de café Mokarex soit fermée et désaffectée, ses vestiges sont encore visible au 101, avenue Jean-Jaurès.

Épinay-sur-Seine dans les arts et la culture

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Outre le rôle notable des Studios et laboratoires Eclair pour l'histoire du cinéma en France, Epinay a été le sujet de nombreux artistes.

Plusieurs films ont eu des séquences tournées à Épinay, parmi lesquels Léon Morin, prêtre, de Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo, Le Mouton, de Pierre Chevalier avec Fernand Raynaud et Le Plus Beau Métier du monde de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu. Les deux premiers montrent la pittoresque église avec son arche ronde marquée DOMUS DEI (la maison du Seigneur). Également une courte scène du film Gas-Oil, de Gilles Grangier avec Jean Gabin et Jeanne Moreau, fut tournée rue de Paris et une autre dans le cimetière.

Personnalités liées à la commune

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L'avion de Védrines après son crash.
  • Jules Védrines (1881-1919) aviateur qui s'écrasa avec son avion malencontreusement le rue de l'Yser, mais en réchappa.

Héraldique

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Blason de Épinay-sur-Seine Blason
Coupé : au premier d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2, au second d'argent au pin arraché de sinople accosté de deux étoiles de six rais de gueules[78].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Épinay-sur-Seine : notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll. « État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle », , 71 p. (lire en ligne)
  • André Clipet, Épinay-sur-Seine. Son histoire. De l'origine jusqu'à notre époque avec ceux qui l'ont aimé ou haï dans ses bons et ses mauvais jours., Épinay-sur-Seine, Maison d'édition propre, , 350 p.
  • Jacques Delattre, Histoire d'Épinay par le Document. Préface de Georges Poisson, conservateur au Musée de l'Île de France, Épinay-sur-Seine, 1er trimestre 1963 (réimpr. Entre Jeunes, 13, rue Lacépède, Épinay-sur-Seine, No Editeur 25 793), 62 p.
  • Roger Mansuy, Épinay-sur-Seine. Ma Ville, Épinay-sur-Seine, Éditions Ipanema, Michel Duplessier. Pour le compte de la ville d'Épinay-sur-Seine, (réimpr. la Ville d'Épinay-sur-Seine), 232 p. (ISBN 978-2-36478-006-4)
  • Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
  • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs d'Épinay

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Une station de la ligne de tramway T8 porte le nom de ce maire.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Les cartographies du Val-d'Oise le dénomment Ru des Haras, alors qu'en Seine-Saint-Denis, il est appelé Ru d'Arra
  2. SANDRE - Cours d'eau : ru d'Enghien
  3. SANDRE - Cours d'eau : ru des haras
  4. « Son cri d'alerte sur l'état du ru des Haras / La Gazette du Val d'Oise », sur actu.fr, (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Épinay-sur-Seine et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « epinay-sur-seine.fr/les_quarti… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  16. Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Paris, Éditions du Moniteur, , 141 p. (ISBN 978-2-281-19331-2).
  17. Mathieu Quintard, « Épinay-sur-Seine : à la découverte de la cité-jardin Blumenthal », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  18. Carole Sterlé, « Épinay-sur-Seine : Fadela Amara revient au 77, rue d’Enghien », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎ .
  19. Commune : Épinay-sur-Seine sur sig.ville.gouv.fr
  20. Jean-Gabriel Bontinck, « Épinay - Le Bourget : le T11, premier tram-train d’Ile-de-France, entre en gare », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1990. p. 183.
  22. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 266.
  23. Op. cité.
  24. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. Entrée ialon.
  25. Op. cité.
  26. a et b Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  27. J. Banaudo, Trains oubliés, éditions du Cabri, Menton, 1982
  28. La Compagnie des tramways Nord-Parisiens ayant été racheté en 1910 par la Compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS)
  29. Source :Jean Robert, les dépôts de tramways à Paris, dossier dans la revue Chemins de fer régionaux et urbains no 117 (1973), édité par la FACS-UNECTO
  30. Source : Jean Robert, Les tramways parisiens, édition Jean Robert Paris 1992
  31. a b c et d « Le guide des collectivités locales », "Bienvenue ! La Seine-Saint-Denis", édité par le Comité d'expansion (COMEX) de la Seine-Saint-Denis,‎ .
  32. Studios de ciéma à Épinay-sur-Seine
  33. Réalisation du flm La Kermesse héroïque
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  37. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  38. Décret n° 2015-1659 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Saint-Denis sur Légifrance.
  39. Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour
    Votants 57,1 %
    Exprimés 55,9 %
    Liste Trigance (PS) - 32,8 % des exprimés - 7 élus
    Liste Tavares (Divers Gauche) - 6,9 % des exprimés - 1 siège
    Liste Hervé Chevreau (MoDem) - 60,3 % des exprimés - 35 sièges
    Source Le Parisien
  40. a b et c Anthony Lieures, « Municipales à Épinay : Hervé Chevreau, le centriste, vise un quatrième mandat : Depuis 2001, le centriste Hervé Chevreau enchaîne les réélections dès le 1er tour. Il compte «poursuivre le travail», avec notamment la rénovation attendue du quartier Orgemont. Il fera face à trois listes, dont l’une menée par un ancien adjoint LREM », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C'est l'histoire d'une ville qui vote à gauche sur la plupart des scrutins nationaux (Jean-Luc Mélenchon y est arrivé en tête au 1 er tour de la présidentielle de 2017, avec 36,3 % des voix, NDLR), mais qui s'est choisi un maire venu de la droite, en 2001, et qui semble ne plus vouloir en changer. (…) Le centriste, qui a rangé définitivement ses anciennes étiquettes (UDF, Modem), s'appuie d'abord sur son bilan ».
  41. Résultats officiels pour la commune Epinay-sur-Seine
  42. « Résultats par commune. Seine-Saint-Denis (93) - Épinay-sur-Seine », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  43. Liste des maires de Épinay-sur-Seine sur www.francegenweb.org
  44. Fiche généalogique Philippe-Marie COURVOISIER, sur geneanet.org
  45. [PDF] Du XVIIe au XXIe siècle, histoire d’une belle maison, p. 29
  46. « Gorges Thibout (1878 - 1951 », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  47. a et b « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  48. a et b « Joanny Berlioz dit Berlioz-Benier (1892 - 1965) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  49. a et b Claude Pennetier, « BERLIOZ-BENIER Johanny, dit BERLIOZ Joanny (version Dictionnaire du Komintern) : Né le 7 juillet 1892 à Saint-Priest (Isère), mort le 18 mars 1965 à l’hôpital Broussais (Paris) ; professeur de langues vivantes (anglais, allemand) dans les écoles primaires supérieures et les écoles normales ; journaliste ; membre du comité central de1925 à 1959 ; secrétaire du Bureau latin d’information de l’Internationale syndicalerouge (ISR) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
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  52. Notice JULLIEN Antoine par Claude Pennetier, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 8 octobre 2012
  53. Notice MARTIN Georges, Louis par Jacques Girault, version mise en ligne le 3 mai 2012, dernière modification le 3 mai 2012
  54. Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la République : La recomposition du système partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui élirez le Président de la République, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 325 p. (ISBN 978-2-7535-3024-9 et 2-7535-3024-6, lire en ligne), p. 19-21 « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fédération socialiste de la Seine engage des négociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO décide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les démocrates de gauche partout où cela serait absolument nécessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des républicains qui, bien qu'éloignés du socialisme, sont opposés sans équivoque au régime actuel ». Les négociations sont difficiles, compte tenu des de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils présenteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi électorale : « Le gouvernement a voulu empêcher l'union des forces républicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la première fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » — qui sera étendu aux radicaux de gauche et au PSU — est conclu dans l'ensemble d'un département. Pourtant, si des listes d'« union démocratique » sont présentés dans l'ensemble eds quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (...) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi à Alfortville au détriment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'était allié au MRP, à Épinay-sur-Seine au détriment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'était représenté contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union démocratique. ».
  55. « La fédération S.F.I.O. de la Seine exclut M. J.C. Privet maire d'Épinay », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  56. « Profession de foi de la liste d’Union démocratique conduite par René Desjames et Fernand Belino, 21 mars 1965 », Musée de la Résistance 1940-1945 (consulté le ).
  57. « DESJAMES René », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  58. Ariane Chemin, « Les Verts conquièrent leur espace au sein de la gauche plurielle : Il n'a qu'un souvenir diffus d'un très ancien chagrin d'amour, mais « ça doit ressembler à quelque chose comme ça », dit Bruno Le Roux. Son désespoir tourne autour des mêmes symptômes de « vide ». Un regard approximatif, un sourire tardif et indéfini. Une insomnie tenace pendant près d'une semaine, ces scènes qui repassent « au moment où vous allez fermer l’œil ». », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  59. « Extrait du registre des délibérations du conseil municipal - séance du 28 mai 2020 » [PDF], Publications, sur epinay-sur-seine.fr (consulté le ).
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  63. Cet équipement n'est pas ouvert au public.
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  65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  66. Michèle Tribalat, Immigration et démographie des pays d’accueil, in Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne L'Enjeu mondial, Presses de Sciences Po | Annuels 2009, pages 29 à 35
  67. Michèle Tribalat, Les Yeux grands fermés, Denoël, 2010
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