Esquieu de Floyran — Wikipédia
Esquieu de Floyran (ou Floyrac ou Foyrac) était un prieur de Montfaucon, dépendance de l'abbaye Saint-Martial de Limoges[1]. Le commandeur de Payns Ponsard de Giry[2] (on lit aussi « de Gisy »), qui est interrogé le dans le cadre du procès de l'ordre du Temple, le cite comme un des délateurs principaux[3]:
« [...] les traîtres qui ont proposé des faussetés et déloyautés contre ceux de l'ordre du Temple : Guillaume Robert, moine, qui les a mis à la question, Esquius de Floyrac de Biterris, comprieur de Montfaucon, Bernard Pelet, prieur du Mas d'Agen, et Gérard de Boizol, chevalier, venu à Gisors. [...] »
Esquieu de Floyran aurait informé le roi Jacques II d'Aragon dès 1305 qui, ne le croyant probablement pas, lui aurait promis une somme d'argent s'il parvenait à prouver ce qu'il avançait[3]. Il se tourna alors vers le roi de France Philippe le Bel. Ce dernier, sans preuve qu'il ait plus cru les faits avancés que le roi d'Aragon, demande quand même à Guillaume de Nogaret de vérifier ces informations[1].
Après le déclenchement du procès, Esquieu de Floyran a écrit à Jacques II d'Aragon le , afin de lui demander de tenir son engagement et de verser la somme d'argent promise[3]:
« [...] Qu'il soit Manifeste à votre royale Majesté que je suis l'homme qui a révélé les faits concernant les templiers au Seigneur Roi de France.[...] »
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)
Références
[modifier | modifier le code]- Demurger 2008, p. 431
- « præceptores proprii fuerunt, omissis antecedentibus Ponsardus de Gisy — 1307 » - Archives Nationales, S 5162 B (Cartulaire des Templiers de Provins, 5164, 5179; M 13. — Trudon-des-Ormes, page 102. — Mannier, page 232. — Victor Carrière, Histoire et Cartulaire des Templiers de Provins, Paris 1919, in-8º
- Demurger 2008, p. 430