Familles Deydier — Wikipédia

Deydier est le nom de plusieurs familles françaises distinctes.

Famille Deydier, Languedoc et Vivarais

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La généalogie de cette famille remonte à Étienne ou Vienne Deydier, écuyer et habitant de Nîmes, qui rédigea son testament le 16 août 1548[1]. Parmi ses membres figurent des officiers, des avocats, des maires et consuls de Nîmes, notaire, viguiers, médecin, un chevalier d'Empire[2]. Elle occupa différentes charges locales à Nîmes[2]. Jean Deydier établit au XVIIe siècle la première manufacture royale de moulinage des soies en Vivarais[2]. Son fils y ajouta une filature[2]. Son petit-fils fut président des états du Vivarais en 1717 et 1719[2].

Famille Deydier de Pierrefeu, Toulon (éteinte en 1870)

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Cette famille est issue de François Deydier, avocat à Toulon, marié en 1690 à Claude Vignier héritière de la terre de Pierrefeu près de Toulon, pour laquelle il rendit hommage le 30 juillet 1699[3]. Elle est d'une honorable bourgeoisie[3].

M. Deydier de Pierrefeu est lieutenant des maréchaux de France à Toulon en 1789[3].

Louis-Joseph-François Deydier de Pierrefeu (1740-1794), chef d'escadre.

Famille Malcor Deydier de Pierrefeu, Gapençais (subsistante)

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Louise-Marie Deydier de Pierrefeu a épousé en 1849 Louis-Edmond Malcor, capitaine de vaisseau, la descendance de ce couple a relevé en 1879 le nom de la famille Deydier de Pierrefeu[3].

La famille Malcor est issue de Pierre Malcor, laboureur à Saint-André-en-Boschaine dans le Gapençais, en 1600[4]. Parmi ses descendants figurent Antoine Malcor (1727-1809), marchand et armateur à Marseille, d'où une descendance à Marseille[4]. Une autre branche a compté parmi ses membres trois généraux[4]. Une autre a relevé le nom Deydier de Pierrefeu, elle compte parmi ses membres des officiers au sein de la marine française[4] et François Malcor Deydier de Pierrefeu (1891-1959), ingénieur et urbaniste.

Famille Deydier de Curiol, Marseille (éteinte en 1783)

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Sa filiation remonte à 1652.

Famille anoblie à Marseille en 1694 et éteinte en 1783.

La famille s'éteignit en ligne masculine en 1783, à la mort de Charles-Stanislas-François Deydier du Curiol, sans alliance.

F.P. Blanc écrit « les seuls Deidier dont la noblesse réside sur un titre juridiquement inattaquable, sont les Deidier de Curiol anoblis par charges de finances au XVIIe siècle »[5].

Notes et références

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  1. Jules Villain, La France moderne, Dictionnaire généalogique, historique et biographique, T. II - Drôme & Ardèche, imp. Théolier, Saint-Etienne, 1909, p.285-294.
  2. a b c d et e Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 49 et suivantes.
  3. a b c et d Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 52 à 53.
  4. a b c et d Charondas, Le cahier noir, Patrice du Puy éditeur, 2015. sans pagination.
  5. Le second ordre provençal et les réformations de noblesse sous le règne de Louis XIV : Dictionnaire généalogique des familles maintenues nobles, p. 250 et 251.

Bibliographie

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  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 49 et suivantes
  • Jules Villain, La France moderne, Dictionnaire généalogique, historique et biographique, T. II - Drôme & Ardèche, imp. Théolier, Saint-Etienne, 1909, p.285-294
  • Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, p. …
  • Charondas, Le cahier noir, Patrice du Puy éditeur, 2015