Fathallah Oualalou — Wikipédia
Fathallah Oualalou | |
Fathallah Oualalou en 2009 | |
Fonctions | |
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Maire de Rabat | |
– (6 ans, 2 mois et 12 jours) | |
Élection | |
Prédécesseur | Omar Bahraoui |
Successeur | Mohamed Sadiki (PJD) |
Ministre des Finances et de la Privatisation | |
– (4 ans, 10 mois et 12 jours) | |
Monarque | Mohammed VI |
Premier ministre | Driss Jettou |
Gouvernement | Jettou I et II |
Prédécesseur | Lui-même |
Successeur | Salaheddine Mezouar |
Ministre de l'Économie, des Finances, de la Privatisation et du Tourisme | |
– (2 ans, 2 mois et 1 jour) | |
Monarque | Mohammed VI |
Premier ministre | Abderrahman el-Youssoufi |
Gouvernement | el-Youssoufi II |
Prédécesseur | Lui-même (Finances) Hassan Sebbar (Tourisme) |
Successeur | Lui-même (Finances) Adil Douiri (Tourisme) |
Ministre de l'Économie et des Finances | |
– (2 ans, 5 mois et 23 jours) | |
Monarque | Hassan II Mohammed VI |
Premier ministre | Abderrahman el-Youssoufi |
Gouvernement | el-Youssoufi I |
Prédécesseur | Driss Jettou |
Successeur | Lui-même |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rabat ( Maroc) |
Nationalité | Marocaine |
Parti politique | UNFP (1959-1975) USFP (depuis 1975) |
Profession | Économiste |
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Fathallah Oualalou (arabe : فتح الله والعلو), né le à Rabat, est un économiste et homme politique marocain, affilié à un parti de gauche, l'Union socialiste des forces populaires (USFP). Il a été maire de la ville de Rabat entre juin 2009 et septembre 2015.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études primaires à l'école M'hammed Guessous, il obtient en 1961 son baccalauréat en philosophie au lycée Moulay Youssef de Rabat. En 1964, il obtient une licence en sciences économiques à l'université Mohammed V de Rabat et un diplôme d'études supérieures (DES) en sciences économiques en 1966 à Paris.
Outre son activité en tant qu'assistant à l'Institut universitaire de la recherche scientifique, il devient dans les années 1960, président de l'Union nationale des étudiants du Maroc et responsable de la Confédération des étudiants du Maghreb.
En 1968, il soutient sa thèse de doctorat en économie à Paris, et devient par la suite, enseignant aux facultés de droit de Rabat et de Casablanca et à l'école nationale d'administration de Paris[réf. nécessaire]. De 1968 à 1977, il est membre du bureau du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESup). En 1972, l'économiste et président Abdelaziz Belal avec plusieurs collègues Oualaalou, Sbihi, Germouni, Sebba et d'autres, créeront l'Association des économistes marocains, Oualaalou en est devenu président depuis la disparition tragique du premier.
De 1968 à 1997, il publie de nombreux travaux académiques dans les domaines de la théorie économique, l'économie financière et l'économie des pays du Maghreb et du monde arabe.
En 1975, il participe au lancement de l'Union socialiste des forces populaires (USFP)[n 1]. Lors de la tenue du Ve congrès de l'USFP en 1989, il est élu membre du bureau politique du parti.
Parallèlement à cela, il est élu, à plusieurs reprises, conseiller municipal de sa ville natale et député à la Chambre des représentants.
Le , il est nommé ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement el-Youssoufi I. Le , lors de la formation du gouvernement el-Youssoufi II, il devient ministre de l'Économie, des Finances, de la Privatisation et du Tourisme, puis, ministre des Finances et de la Privatisation du au dans les gouvernements Jettou I et II[1].
Le , lors de la tenue du VIIIe congrès national de l'USFP, il perd la course au poste du Premier secrétaire, face à Abdelwahed Radi[2].
Le , il est élu conseiller municipal aux élections communales dans l'arrondissement d'Agdal-Ryad à Rabat.
Le , il est élu maire de Rabat par 47 voix contre 39 pour son concurrent Omar Bahraoui (maire sortant), grâce à une alliance atypique avec les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD), les nationalistes de l'Istiqlal (PI), les communistes du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et les centristes du Rassemblement national des indépendants (RNI).
Le à Marrakech, il est élu à l'unanimité, président du Réseau pour le développement économique local en Afrique (LEDNA)[3].
Lors de la tenue du IXe congrès national de l'USFP à Bouznika en décembre 2012, il se présente au poste du Premier secrétaire de son parti[4], et sort éliminé au premier tour de l'élection.
En , il prend position sur les élections municipales françaises. Il apporte son soutien à la candidate Anne Hidalgo (PS) face à Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) à Paris. Il apporte également son soutien au candidat Gérard Collomb (PS) à Lyon[5],[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Parti politique né d'une scission de l'Union nationale des forces populaires
Références
[modifier | modifier le code]- Historique des gouvernements marocains, maroc.ma
- (fr) USFP: Radi quittera-t-il le ministère de la Justice ?
- Élection du maire de Rabat à la tête du comité de pilotage de LEDNA.
- Driss Lachgar veut porter l'USFP à son niveau de... 2008, La Vie éco, 03/12/2012
- « lemag.ma/Fathallah-Oualalou-no… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Mon Blogue », sur Mon Blogue (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fathallah Oualalou, La Chine & l'espace arabo-africain, éd. La Route de la Soie - Éditions, 2021, 352 pages (ISBN 9791097042967)
- « Les 50 personnalités qui font le Maroc : Fathallah Oualalou. 67 ans, maire de Rabat », Jeune Afrique, no 2545-2546, du 18 au , p. 39
- (de) Steffen Wippel: Europa als Gegner, Vorbild, Partner? Sichtweisen eines marokkanischen Wissenschaftlers (i.e. F. Ou.) und Politikers über mehrfache Zäsuren in drei Jahrzehnten, en: Gerhard Höpp, Henner Fürtig: Wessen Geschichte? Muslimische Erfahrungen historischer Zäsuren im 20. Jahrhundert. Arbeitshefte des Zentrums moderner Orient, 16. Verlag Das arabische Buch, Berlin 1998 (ISBN 3879975817) pp. 117 - 149