Festival de Cannes 2003 — Wikipédia
Festival de Cannes 2003 | ||||||||
Patrice Chéreau, président du jury 2003 ici photographié en 2009 | ||||||||
56e Festival de Cannes | ||||||||
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Détails | ||||||||
Dates | du au | |||||||
Lieu | Palais des festivals, Cannes France | |||||||
Président du jury | Patrice Chéreau | |||||||
Film d'ouverture | Fanfan la Tulipe | |||||||
Site web | http://www.festival-cannes.com | |||||||
Résumé | ||||||||
Palme d'or | Elephant | |||||||
Grand prix | Uzak | |||||||
Prix du Jury | À cinq heures de l'après-midi | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le Festival de Cannes 2003, 56e édition du festival, a lieu du au . Le président du jury est le metteur en scène et réalisateur français Patrice Chéreau. La maîtresse de cérémonie est l'actrice italienne Monica Bellucci.
Déroulement et faits marquants
[modifier | modifier le code]L'affiche est créée par Jenny Holzer, artiste conceptuelle dont la principale caractéristique de l'œuvre est celui des graffitis et des phrases chocs exposés. L'affiche est une déclaration sobrement intitulé « Viva Il Cinema ! » en sous-titrant « Hommage à Fellini ». Le festival commémorait à travers une rétrospective les dix ans de la disparition du cinéaste. L'affiche la section Un Certain regard est adaptée de Sorcière au Serpent de Oswaldo Vigas.
C'est la première année que François Da Silvia est le délégué général de la Quinzaine des réalisateurs, il ne sera pas reconduit l'année suivante[1].
Le palmarès de la compétition[2] est exceptionnel en raison de son entorse au règlement : le président du jury Patrice Chéreau jugeant la sélection médiocre, ne récompense que 4 films à travers 7 prix[3].
La sélection de la compétition ainsi que le film d'ouverture Fanfan la Tulipe furent décriés par une grande partie de la critique. Les rejets les plus forts se concentrèrent sur The Brown Bunny et Les Côtelettes[4],[5],[6],[7],[8]. Les Cahiers du cinéma témoignent que « rarement autant de projections ne furent ponctuées de sifflets »[9]. La sélection française est particulièrement visée, le délégué général du festival, Gilles Jacob, aurait déclaré qu'il y a eu un film français en trop en compétition, évoquant très probablement Les Côtelettes[10]. Thierry Frémaux est blessé par les nombreuses critiques négatives et témoigne que c'est la seule fois où le jury et les critiques sont très insatisfaits[11].
Jurys
[modifier | modifier le code]Compétition
[modifier | modifier le code]Nom | Qualité | Nationalité | |
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Patrice Chéreau (président du jury) | acteur et metteur en scène de théâtre | France | |
Erri De Luca | écrivain | Italie | |
Jiang Wen | réalisateur | Chine | |
Aishwarya Rai | actrice | Inde | |
Jean Rochefort | acteur | France | |
Meg Ryan | actrice | États-Unis | |
Steven Soderbergh | réalisateur, scénariste et producteur | États-Unis | |
Danis Tanović | réalisateur et scénariste | Bosnie-Herzégovine | |
Karin Viard | actrice | France |
Caméra d'or
[modifier | modifier le code]- Wim Wenders (président du jury), réalisateur • Allemagne
- Laurent Aknin, critique • France
- Alain Champetier, représentant des industries techniques • France
- Géraldine D'Haen, secrétaire du jury • France
- Gian Luca Farinelli, cinéphile • Italie
- Agnès Godard, directrice photo • France
- Claude Makovski, cinéphile • France
- Bernard Uhlmann, cinéphile • Suisse
- Christian Vincent, réalisateur • France
Un certain regard
[modifier | modifier le code]- Abderrahmane Sissako (président du jury), réalisateur • Mauritanie
- Carole Laure, réalisatrice, actrice, chanteuse • Canada
- Jannike Åhlund, critique • Suède
- Geoff Andrew, critique • Royaume-Uni
- Alexis Campion, critique • France
- Christine Masson, critique • France
- Pierre Todeschini, critique • Suisse
Cinéfondation et courts métrages
[modifier | modifier le code]- Emir Kusturica (président du jury), réalisateur • Serbie Bosnie-Herzégovine France
- Zabou Breitman, comédienne et réalisatrice • France
- Mary Lee Bandy, directrice du patrimoine au MoMA • États-Unis
- Ingeborga Dapkūnaitė, comédienne • Lituanie
- Michel Ocelot, réalisateur • France
Sélections
[modifier | modifier le code]Sélection officielle
[modifier | modifier le code]Compétition
[modifier | modifier le code]La sélection officielle en compétition se compose de 20 films[12] :
Un certain regard
[modifier | modifier le code]La section Un certain regard comprend 19 films[13] :
Hors compétition
[modifier | modifier le code]Séances spéciales
[modifier | modifier le code]Film | Réalisateur | Pays |
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Off the Map (en) (film d'ouverture) | Campbell Scott | États-Unis |
B.B. e il cormorano (it) (film de clôture) | Edoardo Gabbriellini | Italie |
Camarades (séance du Parrain) | Marin Karmitz | France |
Condor : Les Axes du mal (documentaire) | Rodrigo Vazquez | France |
Araki - The Killing of a Japanese Photographer (da) (court métrage) | Anders Morgenthaler | Danemark |
Good Night (court métrage) | Chun Sun-Young | Corée du Sud |
Nosferatu Tango (court métrage) | Zoltan Horvath | Suisse France |
Cinéfondation
[modifier | modifier le code]Courts métrages
[modifier | modifier le code]Quinzaine des réalisateurs
[modifier | modifier le code]La sélection comporte 25 films[14].
Longs métrages
[modifier | modifier le code]Courts métrages
[modifier | modifier le code]Semaine de la critique
[modifier | modifier le code]Longs métrages
[modifier | modifier le code]Courts métrages
[modifier | modifier le code]- Belarra de Koldo Almandoz (Espagne)
- Derrière les fagots de Ron Dyens (France)
- Love Is the Law d'Eivind Tolås (Norvège)
- Maste d'Erik Rosenlund (Suède)
- La Petite fille de Licia Eminenti (France)
- The Truth about the Head de Dale Heslip (Canada)
- Turangawaewae de Peter Burger (Nouvelle-Zélande)
Séances spéciales
[modifier | modifier le code]Longs métrages
[modifier | modifier le code]- Off the Map de Campbell Scott (Etats-Unis) (film d'ouverture)
- B.B. & Il Cormorano d'Edoardo Gabbriellini (Italie) (film de clôture)
- Camarades de Marin Karmitz (France)
- Condor : Les Axes du mal de Rodrigo Vasquez (France)
Courts métrages
[modifier | modifier le code]- Araki - The Killing of a Japanese Photographer (da) d'Anders Morgenthaler (Danemark)
- Good Night de Chun Sun-young (Corée du Sud)
- Nosferatu Tango de Zoltan Horvath (Suisse/France)
Programmation ACID
[modifier | modifier le code]Palmarès
[modifier | modifier le code]Compétition
[modifier | modifier le code]Le le palmarès du festival a été annoncé.
- Mention spéciale - Caméra d'or :
Osama de Siddiq Barmak (Afghanistan)
- Prix Un certain regard :
Nos meilleures années (La Meglio Gioventù) de Marco Tullio Giordana (Italie)
- Prix Spécial du Jury - Un certain regard :
Sang et Or (Talāye sorkh) de Jafar Panahi (Iran)
- Prix du Jury - court métrage (à l'unanimité) :
L'Homme sans tête de Juan Solanas (France)
Prix FIPRESCI
[modifier | modifier le code]Le prix FIPRESCI du Festival de Cannes est remis à trois films.
Attribué à | Réalisateur | Pays | Section |
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Père, fils (Отец и сын, Otets i syn) | Alexandre Sokourov | Russie | Compétition |
American Splendor | Shari Springer Berman et Robert Pulcini | États-Unis | Un certain regard |
Les Heures du jour | Jaime Rosales | Espagne | Quinzaine des réalisateurs |
Références
[modifier | modifier le code]- « Démission à la Quinzaine des Réalisateurs », sur Libération, .
- INA, « Palmarès du festival de Cannes dont la palme d'or à Gus Van Sant pour Elephant » [vidéo], sur Youtube, .
- Carlos Gomez, Voir Cannes et survivre. Les dessous du festival, L'artilleur, , p. 84.
- « Cannes 2003 : un cru médiocre ? », sur Allociné, .
- « Bilan Festival de Cannes 2003 : du sucre et des navets », sur Les Inrocks, .
- « Cannes 2003: Les pronostics », sur Film de Culte,
- « Le palmarès du Festival de Cannes est fait pour déplaire », sur Slate,
- « Elephant ne trompe pas », sur Libération, et « Les Côtelettes sont cuites », sur Libération,
- Jean-Marc Lalanne, « Palme d'eph' », Cahiers du cinéma, no 580, , p. 22-24
- (en) « Remembering Cannes 2003: Worst Festival Ever », sur New York Times, .
- « Cinérama #4 », évoqué à partir de la 18e minutes [vidéo], sur Télérama - Facebook, : « Tout s'est mal passé. Le jury était pas très content, la sélection était pas complètement réussie […] Télérama avait écrit un édito assez sévère, « La Fête est finie ». […] Il y eut The Brown Bunny accueillit avec des sifflets terribles. L'humeur cette année-là était pas bonne. ».
- « La sélection – 2003 – Compétition », site officiel du Festival de Cannes
- « La Sélection - 2003 - Un certain regard », site officiel du Festival de Cannes
- « Sélection de la Quinzaine des réalisateurs 2003 », sur Allociné,
Lien externe
[modifier | modifier le code]- « La sélection – 2003 – Compétition », site officiel du Festival de Cannes