Fondation Clinton — Wikipédia
Fondation |
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Zone d'activité | |
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Forme juridique | |
Objectif | Renforcer la capacité des gens à travers le monde pour relever les défis de l’interdépendance mondiale. Améliorer la santé dans le monde, développer l’économie et protéger l’environnement |
Siège | |
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Effectif | 2 000 employés |
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Fondateur | |
Président | |
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Chiffre d'affaires | 213,7 M$ () |
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IRS |
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La Fondation Clinton est une ONG américaine[1]. Son siège se trouve dans la ville de New York. Elle a des bureaux à Harlem et au-dessus de Times Square.
Histoire
[modifier | modifier le code]Créée en 1997 par Bill Clinton (42e président des États-Unis entre 1993 et 2001) à la fin de son premier mandat présidentiel, cette fondation à but humanitaire, philanthropique et écologique a collecté plus de 500 millions de dollars en 10 ans grâce à des donations de plus de 200 000 donateurs provenant essentiellement de contributeurs étrangers, notamment de la famille royale saoudienne[réf. nécessaire], du roi du Maroc[réf. nécessaire] et de plusieurs monarchies pétrolières du Moyen-Orient[réf. nécessaire], du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein [2].
En 2004, le William J. Clinton Presidential Center and Park est fondé à Little Rock (capitale de l'Arkansas d’où est originaire Bill Clinton) et sert entre autres de bureau administratif à la Fondation Clinton.
En 2005, Bill Clinton crée et parraine Clinton Global Initiative, une ONG qui lutte contre la pauvreté en Afrique, le paludisme et le SIDA. L'organisation réunit annuellement, moyennant un montant d'adhésion de 20 000 dollars, des leaders de plusieurs pays, des prix Nobel, d'anciens chefs d’État, des dirigeants d'ONG de fondations et d'entreprises et des philanthropes majeurs[3].
En 2015, Donna Shalala est nommée à la tête de la fondation.
Polémiques
[modifier | modifier le code]Le fonctionnement de la fondation Clinton donne lieu régulièrement dans les médias américains à des soupçons de conflit d'intérêts. Les médias s'interrogent notamment sur les motivations des donateurs qui pourraient avoir intérêt à influencer Hillary Clinton, soit dans le cadre de son mandat de secrétaire d'État, soit lors de sa campagne à l'élection présidentielle de 2016. Le Washington Post a révélé en que la fondation Clinton avait reçu en 2010 un don du gouvernement algérien de l'ordre de 500 000 dollars sans avoir demandé l'aval du bureau fédéral chargé des questions éthiques comme cela avait été convenu dans la charte éthique de l'administration Obama[réf. nécessaire]. D'autres donations en provenance de l'étranger, comme celle de l'entrepreneur canadien Frank Giustra n'ont pas été rendues publiques[4]. Le cas s'est également présenté pour des dons venant d'un membre de la famille royale saoudienne et d'un oligarque ukrainien. Selon le Wall Street Journal, quand Hillary Clinton était secrétaire d'État, la fondation a reçu entre 34 et 68 millions de dollars ; après sa démission, la fondation autorise à nouveau les dons de gouvernements étrangers (limitée à six pays occidentaux pendant la campagne présidentielle de 2016)[5].
Le camp républicain soutient que la fondation Clinton a un but politique. Les donneurs importants s'en serviraient pour faire passer des orientations politiques. Il est à observer que les années où les dons sont les plus importants coïncident avec les années de campagne électorale américaine. (Annonce le 12 avril 2015 pour la campagne de 2016)[6],[7]
Revenus de la Fondation Clinton par année
[modifier | modifier le code]Revenus en millions de dollars (USD)[8]
Publications
[modifier | modifier le code]- Bill Clinton, Donner : Comment chacun de nous peut changer le monde, Odile Jacob, 2007, 297 p. (ISBN 978-2738120359)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Site officiel CF
- Olivier O'Mahony, « Jeffrey Epstein, l'homme qui jonglait avec les milliards et les jeunes filles », sur parismatch.com (consulté le )
- « Carton plein pour la petite entreprise de Clinton », sur FIGARO, (consulté le )
- Iris Deroeux, « La fondation Clinton, source intarissable de polémiques et de défis éthiques », Mediapart, (lire en ligne)
- Evgenia Peretz, « Le pouvoir en héritage », sur Vanity Fair, , p. 120-117 et 168-169.
- Aude Massiot, « Les embarrassants donateurs de la fondation Clinton », sur Libération.fr, (consulté le )
- (en-GB) Anthony Zurcher, « Why is Clinton's foundation so controversial? », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Clinton Foundation », sur Clinton Foundation (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- (en) Site officiel
- Ressource relative à la recherche :
- (en) Site de Clinton Global Initiative
- (en) Site de Clinton Presidential Center