Fréquence intermédiaire — Wikipédia
En radiocommunications et en ingénierie électronique, une fréquence intermédiaire (FI) est une fréquence à laquelle une onde porteuse est décalée (on dit aussi transposée) comme étape intermédiaire dans la transmission ou la réception[1]. La fréquence intermédiaire est créée en mélangeant le signal porteur avec le signal d'un oscillateur local dans un processus appelé hétérodyne, ce qui donne un signal à la différence ou fréquence de battement. Les fréquences intermédiaires sont utilisées dans les récepteurs radio superhétérodynes, dans lesquels un signal entrant est décalé vers une fréquence intermédiaire pour amplification avant que la détection finale ne soit effectuée.
La transposition à une fréquence intermédiaire est utile pour plusieurs raisons. Lorsque plusieurs étages de filtres sont utilisés, ils peuvent tous être réglés sur une fréquence fixe, ce qui facilite leur construction et leur réglage. Les transistors à basse fréquence ont généralement des gains plus élevés, ce qui réduit le nombre d'étages nécessaires. Il est plus facile de fabriquer des filtres très sélectifs à des fréquences fixes plus basses.
Il peut y avoir plusieurs étages de fréquence intermédiaire dans un récepteur superhétérodyne ; deux ou trois étages sont appelés respectivement superhétérodyne à double transposition (ou à dual conversion) ou superhétérodyne à triple transposition.
Justification
[modifier | modifier le code]Les fréquences intermédiaires sont utilisées pour trois raisons générales[2],[3]. À des fréquences très élevées (gigahertz), les circuits de traitement des signaux sont peu performants. Les dispositifs actifs tels que les transistors ne peuvent pas fournir beaucoup d'amplification (gain)[1]. Les circuits ordinaires utilisant des condensateurs et des inductances doivent être remplacés par des techniques haute fréquence complexes ou encombrantes telles que la technologie stripline (en) et les guides d'onde. Un signal haute fréquence est donc converti en une fréquence intermédiaire plus basse pour un traitement plus pratique. Par exemple, dans les antennes paraboliques, le signal de liaison descendante micro-ondes reçu par l'antenne est converti à une fréquence intermédiaire beaucoup plus basse au niveau de l'antenne, de sorte qu'un câble coaxial relativement peu coûteux puisse transporter le signal jusqu'au récepteur situé à l'intérieur du bâtiment. L'acheminement du signal à la fréquence micro-ondes d'origine nécessiterait un guide d'onde coûteux.
Dans les récepteurs qui peuvent être réglés sur différentes fréquences, une deuxième raison est de convertir les différentes fréquences des stations en une fréquence commune pour le traitement. Il est difficile de construire des amplificateurs, des filtres électroniques et des détecteurs à plusieurs étages dont tous les étages peuvent suivre l'accord de différentes fréquences, mais il est relativement facile de construire des oscillateurs accordables. Les récepteurs superhétérodynes accordent différentes fréquences en ajustant la fréquence de l'oscillateur local sur l'étage d'entrée, et tous les traitements ultérieurs sont effectués à la même fréquence fixe : la fréquence intermédiaire. Sans l'utilisation d'une fréquence intermédiaire, tous les filtres et détecteurs complexes d'une radio ou d'une télévision devraient être réglés à l'unisson chaque fois que la fréquence est modifiée, comme c'était nécessaire dans les premiers récepteurs à fréquence radio accordée (syntonisée) (en) (en anglais : Tuned radio frequency receiver ou TRF). Un avantage plus important est qu'il donne au récepteur une largeur de bande constante sur toute sa plage d'accord. La largeur de bande d'un filtre est proportionnelle à sa fréquence centrale. Dans les récepteurs comme le TRF, où le filtrage est effectué à la fréquence RF entrante, la largeur de bande augmente au fur et à mesure que le récepteur est accordé sur des fréquences plus élevées.
La principale raison d'utiliser une fréquence intermédiaire est d'améliorer la sélectivité[1]. Dans les circuits de communication, une tâche très courante consiste à séparer, ou à extraire, les signaux ou les composants d'un signal qui sont proches en termes de fréquence. C'est ce qu'on appelle le filtrage. Quelques exemples : capter une station de radio parmi plusieurs stations proches en fréquence, ou extraire la sous-porteuse chrominance d'un signal de télévision. Avec toutes les techniques de filtrage connues, la largeur de bande du filtre augmente proportionnellement à la fréquence. Il est donc possible d'obtenir une largeur de bande plus étroite et une plus grande sélectivité en convertissant le signal à une fréquence intermédiaire plus basse et en effectuant le filtrage à cette fréquence. La radiodiffusion FM et la radiodiffusion télévisuelle, avec leurs canaux étroits, ainsi que les services de télécommunications plus modernes tels que les téléphones cellulaires et la télévision par câble, seraient impossibles sans l'utilisation de la conversion de fréquence[4].
Utilisations
[modifier | modifier le code]Les fréquences intermédiaires les plus couramment utilisées pour les récepteurs de radiodiffusion se situent autour de 455 kHz pour les récepteurs AM et 10,7 MHz pour les récepteurs FM. D'autres fréquences peuvent être utilisées dans des récepteurs spéciaux. Un récepteur à double conversion peut avoir deux fréquences intermédiaires, une plus élevée pour améliorer la réjection de l'image et une seconde, plus basse, pour la sélectivité souhaitée. Une première fréquence intermédiaire peut même être plus élevée que le signal d'entrée, de sorte que toutes les réponses indésirables puissent être facilement filtrées par un étage RF à accord fixe[5].
Dans un récepteur numérique, le convertisseur analogique-numérique (CAN) fonctionne à des taux d'échantillonnage faibles, de sorte que les radiofréquences d'entrée doivent être mélangées jusqu'à la fréquence intermédiaire pour être traitées. La fréquence intermédiaire a tendance à se situer dans une gamme de fréquences inférieure à la fréquence RF transmise. Toutefois, le choix de la fréquence intermédiaire dépend essentiellement des composants disponibles, tels que les mélangeurs, les filtres, les amplificateurs et autres, qui peuvent fonctionner à une fréquence plus basse. D'autres facteurs interviennent dans le choix de la fréquence intermédiaire, car une fréquence intermédiaire plus basse est sensible au bruit et une fréquence intermédiaire plus élevée peut provoquer des décalages d'horloge.
Les récepteurs modernes de télévision par satellite utilisent plusieurs fréquences intermédiaires[6]. Les 500 chaînes de télévision d'un système typique sont transmises par le satellite aux abonnés dans la bande des micro-ondes Ku, dans deux sous-bandes de 10,7-11,7 et 11,7-12,75 GHz. Le signal descendant est reçu par une antenne parabolique. Dans le boîtier situé au centre de l'antenne, appelé tête universelle (en anglais : low noise block-converter ou LNB), chaque bloc de fréquences est converti dans la gamme FI de 950-2 150 MHz par deux oscillateurs locaux à fréquence fixe à 9,75 et 10,6 GHz. L'un des deux blocs est sélectionné par un signal de commande provenant du décodeur situé à l'intérieur, qui met en marche l'un des oscillateurs locaux. Cette fréquence intermédiaire est acheminée dans le bâtiment jusqu'au récepteur de télévision par un câble coaxial. Au niveau du décodeur du câblo-opérateur, le signal est converti en une FI inférieure de 480 MHz pour le filtrage, par un oscillateur à fréquence variable[6]. Il est envoyé à travers un filtre passe-bande de 30 MHz, qui sélectionne le signal de l'un des transpondeurs du satellite, qui transporte plusieurs chaînes. Un traitement ultérieur permet de sélectionner le canal souhaité, de le démoduler et d'envoyer le signal à la télévision.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le récepteur superhétérodyne été inventé et breveté par l'ingénieur français Lucien Lévy en 1916 pendant la première guerre mondiale.
Une fréquence intermédiaire a été également utilisée pour dans un récepteur radio superhétérodyne, inventé par le Major et scientifique américain Edwin Armstrong en 1918, toujours pendant la Première Guerre mondiale[7],[8]. Membre du Signal Corps, Armstrong construisait des équipements de radiogoniométrie pour suivre les signaux militaires allemands aux fréquences alors très élevées de 500 à 3 500 kHz. Les amplificateurs à triode (en tube à vide) de l'époque n'amplifiaient pas de manière stable au-dessus de 500 kHz ; cependant, il était facile de les faire osciller au-dessus de cette fréquence. La solution d'Armstrong consistait à installer un tube oscillateur qui créerait une fréquence proche du signal entrant et la mélangerait avec le signal entrant dans un tube mélangeur, créant un hétérodyne ou un signal à la fréquence de différence inférieure où il pourrait être amplifié facilement. Par exemple, pour capter un signal à 1 500 kHz, l'oscillateur local doit être réglé sur 1 450 kHz. Le mélange des deux créait une fréquence intermédiaire de 50 kHz, ce qui était tout à fait dans les capacités des tubes. Le nom "superhétérodyne" était une contraction de "hétérodyne supersonique", pour le distinguer des récepteurs dans lesquels la fréquence hétérodyne était suffisamment basse pour être directement audible, et qui étaient utilisés pour recevoir des transmissions de code Morse en onde entretenue (en anglais : Continuous Wave ou CW) (pas de parole ni de musique).
Après la guerre, en 1920, Armstrong a vendu le brevet du superhétérodyne à Westinghouse Electric (1886), qui l'a ensuite vendu à RCA. La complexité accrue du circuit du récepteur superhétérodyne par rapport aux conceptions antérieures de récepteur à circuit à réaction ou de récepteur à fréquence radio accordée (en) a ralenti son utilisation, mais les avantages de la fréquence intermédiaire pour la sélectivité et la réjection des parasites ont fini par l'emporter ; en 1930, la plupart des radios vendues étaient des "superhétérodynes". Au cours du développement du radar pendant la Seconde Guerre mondiale, le principe du superhétérodyne était essentiel pour la conversion des très hautes fréquences radar en fréquences intermédiaires. Depuis lors, le circuit superhétérodyne, avec sa fréquence intermédiaire, est utilisé dans pratiquement tous les récepteurs radio.
Exemples
[modifier | modifier le code]- jusqu'à environ 20 kHz[citation nécessaire], 30 kHz (A. L. M. Sowerby et H. B. Dent)[10], 45 kHz (premier récepteur superhétérodyne commercial : RCA Radiola AR-812 de 1923/1924)[9], c. 50 kHz[10], c. 100 kHz[10], c. 120 kHz[10] ;
- 110 kHz a été utilisé dans les récepteurs de radiodiffusion AM ondes longues européens[1],[11] ;
- 175 kHz (premiers récepteurs large bande et de communication avant l'introduction des noyaux en fer pulvérisé)[1],[11],[10] ;
- 260 kHz (premiers récepteurs de radiodiffusion standard)[11], 250-270 kHz[1] ;
- Attributions de fréquences à Copenhague : 415–490 kHz, 510–525 kHz[11] ;
- Récepteurs radio AM : 450 kHz, 455 kHz (les plus courants)[11], 460 kHz, 465 kHz[10], 467 kHz, 470 kHz, 475 kHz, et 480 kHz[12] ;
- Récepteurs radio FM : 262 kHz (vieux autoradios)[8], 455 kHz, 1,6 MHz, 5,5 MHz, 10,7 MHz (les plus courants)[11], 10,8 MHz[13], 11,2 MHz, 11,7 MHz, 11,8 MHz, 13,45 MHz[14], 21,4 MHz, 75 MHz et 98 MHz. Dans les récepteurs superhétérodynes à double conversion, une première fréquence intermédiaire de 10,7 MHz est souvent utilisée, suivie d'une deuxième fréquence intermédiaire de 470 kHz (ou 700 kHz avec DYNAS (en)[15]). Des conceptions à triple conversion sont utilisées dans les récepteurs des scanners de police, les récepteurs de communication haut de gamme et de nombreux systèmes micro-ondes point à point. Les radios grand public modernes à puce DSP utilisent souvent un récepteur low-IF (en) de 128 kHz pour la FM ;
- Récepteurs FM à bande étroite : 455 kHz (FI la plus courante)[11],[16], 470 kHz[16] ;
- Récepteurs d'ondes courtes : 1,6 MHz[11], 1,6-3,0 MHz[1], 4,3 MHz (pour les récepteurs 40-50 MHz uniquement)[11]. Dans les récepteurs superhétérodynes à double conversion, une première fréquence intermédiaire de 3,0 MHz est parfois combinée à une seconde FI de 465 kHz[1] ;
- Récepteurs de télévision utilisant le système M : 41,25 MHz (audio) et 45,75 MHz (vidéo). Remarque : le canal est inversé au cours du processus de conversion dans un système inter-porteuse (en), de sorte que la fréquence intermédiaire audio est inférieure à la fréquence intermédiaire vidéo. Il n'y a pas non plus d'oscillateur local audio ; la porteuse vidéo injectée remplit cette fonction ;
- Récepteurs de télévision utilisant le système B et des systèmes similaires : 33,4 MHz pour le signal sonore et 38,9 MHz pour le signal visuel. (La discussion sur la conversion de fréquence est la même que pour le système M.) ;
- Équipement de liaison montante-liaison descendante par satellite : 70 MHz, 950-1 450 MHz (bande L) liaison descendante première FI ;
- Équipement terrestre à micro-ondes : 250 MHz, 70 MHz ou 75 MHz ;
- Radar : 30 MHz ;
- Équipement de test RF : 310,7 MHz, 160 MHz et 21,4 MHz.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Fritz Langford-Smith (dir.), Radiotron Designer's Handbook, Sydney, Australia / Harrison, New Jersey, USA, Wireless Press for Amalgamated Wireless Valve Company Pty. Ltd. / RCA Manufacturing Company, Inc., , 4th impression, 3rd éd. (1re éd. 1940), 90, 99–100, 104, 158–159 [100, 159] (lire en ligne [archive du ]), « Chapter 15. Frequency conversion: The principle of the Superheterodyne / Chapter 17. Intermediate Frequency Amplifiers: Choice of Frequency » :
(voir aussi : Radiotron Designer's Handbook (en))« [...] on peut supposer que la fréquence intermédiaire souhaitée est de 465 Kc/s [...] c'est pourquoi les fréquences de l'ordre de 450-465 Kc/s sont très largement utilisées [...] Les récepteurs superhétérodynes, conçus spécifiquement pour les travaux de communication en ondes courtes, ont généralement une fréquence plus élevée pour la F.I., d'environ 1 600 à 3 000 Kc/s, et peuvent également incorporer un double changement de fréquence. Par exemple, le récepteur peut faire passer le signal entrant d'abord à 3 000 Kc/s, puis à 465 Kc/s ou moins. [Diverses fréquences sont utilisées pour les amplificateurs I.F. des récepteurs radio. Une fréquence de 110 Kc/s. a été largement utilisée en Europe où la bande des ondes longues est utilisée. Elle donne une très bonne sélectivité mais une grave coupure de la bande latérale. Une fréquence de 175 Kc/s. a été utilisée pour la réception de la bande de radiodiffusion en Amérique et en Australie pendant un certain nombre d'années, mais son utilisation sur la bande des ondes courtes n'est pas très satisfaisante. Une fréquence de l'ordre de 250-270 Kc/s. a également été utilisée dans une certaine mesure comme compromis entre 175 et 465 Kc/s. Les fréquences les plus courantes pour les récepteurs à double onde se situent entre 450 et 465 Kc/s [...] et, en particulier si l'on utilise des transformateurs I.F. à noyau de fer, cette bande de fréquences constitue un très bon compromis. Pour les récepteurs à ondes courtes qui ne sont pas destinés à fonctionner à des fréquences inférieures, une fréquence intermédiaire de 1600 Kc/s. ou plus peut être utilisée. [...] La fréquence de 455 Kc/s. est universellement acceptée comme fréquence standard, et des efforts sont faits pour maintenir cette fréquence exempte d'interférences radio. [...]([…] it can be assumed that the desired intermediate frequency is 465 Kc/s […] for this reason frequencies in the region of 450–465 Kc/s are very widely used […] Superheterodyne receivers, designed specifically for short-wave communication work, usually have a higher frequency for the I.F., from about 1,600 to 3,000 Kc/s, and may also incorporate double frequency changing. For example the receiver may change the incoming signal first to 3,000 Kc/s and then to 465 Kc/s or lower. […] Various frequencies are used for the I.F. amplifiers of radio receivers. A frequency of 110 Kc/s. has been widely used in Europe where the long wave band is in use. The gives extremely good selectivity but serious side band cutting. A frequency of 175 Kc/s. has been used for broadcast band reception both in America and Australia for a number of years but its use on the short-wave band is not very satisfactory. A frequency in the region on 250–270 Kc/s. has also been used to a limited extent as a compromise between 175 and 465 Kc/s. The most common frequencies for dual wave receivers are between 450 and 465 Kcs.[…] and, particularly if iron cored I.F. transformers are used, this frequency band is a very good compromise. For short-wave receivers which are not intended for operation at lower frequencies, an intermediate frequency of 1,600 Kc/s. or higher may be used. […] A frequency of 455 Kc/s. is receiving universal acceptance as a stanard frequency, and efforts are being made to maintain this freqeuncy free from radio interference. […] »
- (en) Army Technical Manual TM 11-665: C-W and A-M Radio Transmitters and Receivers, US Department of the Army, , 195–197 p. (lire en ligne).
- (en) Radio Monitoring: Problems, Methods and Equipment, Springer Science and Business Media, , 26 p. (ISBN 978-0387981000, lire en ligne)
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- (en) John Redford, « Edwin Howard Armstrong » [archive du ], sur Doomed Engineers, John Redford's personal website, (consulté le )
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- (en) Gorden Bussey, Wireless: the crucial decade - History of the British wireless industry 1924–34, vol. 13, London, UK, Peter Peregrinus Ltd. / Institution of Electrical Engineers, coll. « IEE History of Technology Series », , 18–19, 78 (ISBN 0-86341-188-6 et 978-0-86341-188-5, lire en ligne [archive du ]) (136 pages)
- (en) Radiotron Designer's Handbook, Sydney, Australia / Harrison, New Jersey, USA, Wireless Press for Amalgamated Wireless Valve Company Pty. Ltd. / Radio Corporation of America, Electron Tube Division, , 4e éd. (1re éd. 1953, 1952, 1940, 1935, 1934), 1021–1022, 1226, 1293–1295, 1361 (lire en ligne [archive du ]), « Chapter 26. Intermediate Frequency Amplifiers. Section 1. Choice of Frequency (ii) Commonly accepted intermediate frequencies / Section 2: Number of stages / Chapter 34. Types of A-M Receivers. Section 2: The Superheterodyne / Chapter 38. Tables, Charts and Sundry Data. Section 4. Standard Frequencies (iii) Standard Intermediate Frequencies » :
[1][2] (Voir aussi : Radiotron Designer's Handbook (en))« [...] Grâce à l'expérience acquise au cours d'un certain nombre d'années et aux considérations énoncées précédemment, les valeurs choisies pour les fréquences intermédiaires de la plupart des récepteurs commerciaux sont devenues assez bien normalisées. Pour la majorité des récepteurs de radiodiffusion accordant les bandes 540-1600 Kc/s et 6-18 Mc/s, un i-f d'environ 455 Kc/s est habituel. Une fréquence de 110 Kc/s a été largement utilisée en Europe où la bande des ondes longues de 150-350 Kc/s est en service. Les récepteurs destinés à être utilisés uniquement sur la bande des ondes courtes, communément la bande 40-50 Mc/s, utilisent généralement un i-f de 4,3 Mc/s, et pour la bande 88-108 Mc/s, ils utilisent 10,7 Mc/s. Cette dernière valeur a été adoptée comme norme pour les récepteurs de la bande des ondes courtes. Cette dernière valeur a été adoptée comme norme aux États-Unis et dans certains autres pays pour les récepteurs v-h-f. [...] Les récepteurs à ondes courtes utilisant des transformateurs i-f de 1600 Kc/s emploient généralement deux étages (3 transformateurs) bien qu'un étage soit souvent utilisé [...] Dans les récepteurs à large bande et les récepteurs de communication, deux étages ou plus sont couramment utilisés. La fréquence intermédiaire généralement utilisée est de 455 Kc/s. Les premiers récepteurs utilisaient 175 Kc/s, mais avec l'apparition des noyaux en fer pulvérisé et le développement des valves d'amplification à pente élevée, l'objection précédente à l'utilisation de fréquences intermédiaires plus élevées, c'est-à-dire un gain plus faible, a été réduite à néant. [...] Il est recommandé que les récepteurs superhétérodynes fonctionnant dans la bande de radiodiffusion à moyenne fréquence utilisent une fréquence intermédiaire de 455 Kc/s. Cette fréquence est réservée comme canal clair. Cette fréquence est réservée comme canal libre dans la plupart des pays du monde. [Les "attributions de fréquences de Copenhague" européennes prévoient les deux bandes de fréquences intermédiaires suivantes : 415-490 Kc/s et 510-525 Kc/s. [...] Une fréquence intermédiaire de 175 Kc/s est également utilisée. [...] La RTMA américaine a normalisé les fréquences intermédiaires suivantes (REC-109-B, mars 1950) : Récepteurs de radiodiffusion standard - 260 ou 455 Kc/s. Récepteurs de radiodiffusion V-H-F - 10,7 Mc/s. ([…] As a result of the experience gained over a number of years in addition to the considerations stated previously the values selected for the intermediate frequencies of most commercial receivers have become fairly well standardized. For the majority of broadcast receivers tuning the bands 540–1600 Kc/s and 6–18 Mc/s, an i-f of about 455 Kc/s is usual. A frequency of 110 Kc/s has been extensively used in Europe where the long wave band of 150–350 Kc/s is in operation. Receivers for use only on the short wave band commonly the 40–50 Mc/s band generally use a 4.3 Mc/s i-f, and for the 88–108 Mc/s band they use 10.7 Mc/s. This latter value has been adopted as standard in U.S.A., and some other countries, for v-h-f receivers. […] Short wave receivers using 1600 Kc/s i-f transformers commonly employ two stages (3 transformers) although one stage is often used […] In wide band and communication receivers, two or more stages are commonly used. The intermediate frequency in general use is 455 Kc/s. Earlier receivers used 175 Kc/s but with the appearance of powdered iron cores and the development of high slope amplifier valves, the previous objection to the use of higher intermediate frequencies, i.e. lower gain, was nullified. […] It is recommended that superheterodyne receivers operating in the medium frequency broadcast band use an intermediate frequency of 455 Kc/s. This frequency is reserved as a clear channel for the purpose in most countries of the world. […] The European "Copenhagen Frequency Allocations" provide the following two intermediate frequency bands: 415–490 Kc/s and 510–525 Kc/s. […] An intermediate frequency of 175 Kc/s is also used. […] The American RTMA has standardized the following intermediate frequencies (REC-109-B, March 1950): Standard broadcast receivers—either 260 or 455 Kc/s. V-H-F broadcast receivers—10.7 Mc/s.) »
- (it) Domenico E. Ravalico, Radioelementi, Milan, Italy, Hoepli,
- (en) Electra Bearcat scanner radios.
- (en + fr + es) F-91 FM/AM Digital Synthesizer Tuner - Service Manual, Tokyo, Japan / Long Beach, USA, Pioneer Electronic Corporation, , 35–38 [37–38] (lire en ligne [archive du ]), « 11. Circuit description - 11.1. New IF system principle » :
[3][4][5] (4 sur 40 pages) (NB. Le Pioneer Elite F-91 et le très similaire Pioneer Reference Digital Synthesizer Tuner F-717 (vendus au Japon) étaient compatibles avec le système ARTS (Active Real-time Tracing System (en)) en 1987, alors que les Pioneer Digital Synthesizer Tuner F-717 et F-717L (vendus internationalement en 1987), complètement différents mais portant le même nom, étaient basés sur le F-77 et n'étaient pas compatibles avec le système ARTS.« [...] Le mélangeur [...] effectue le changement de fréquence de façon à multiplier le signal FM d'entrée par la sortie du VCO. Le F-91 introduit la FI secondaire à 13,45 MHz. Le filtre passe-bande [...] a la même caractéristique de largeur de bande étroite que le filtre passe-bande [...] Le signal d'entrée [...] passé à travers le filtre passe-bande [...] est multiplié par la sortie du VCO au niveau du mélangeur [...] puis changé à la fréquence d'origine. Le signal original est détecté par le détecteur FM [...] la sortie audio est obtenue. [...] malgré l'utilisation d'un filtre à fréquence centrale fixe, le F-91 fonctionne avec un filtre variable de sorte que la fréquence centrale suive le signal d'entrée de manière équivalente. [...] ([…] Mixer […] perform frequency change so that multiply input FM signal by VCO output. F-91 introduce the secondary IF as 13.45 MHz. Band-pass filter […] has the same narrow bandwidth characteristic as the band-pass filter […] Input signal […] passed through the band-pass filter […] is multiplied by VCO output at mixer […] then change[d] to the original frequency. Original signal is detected by FM detector […] audio output is obtained. […] in spite of use the filter of fixed the center frequency, F-91 operate to the variable filter so that center frequency follow the input signal as equivalent. […]) »
- (en) « U4292B - FM-IF IC for the DYNAS System » [archive du ], Heilbronn, Germany, Telefunken Semiconductors (de) / Temic (de), (consulté le ) : « [...] Le système DYNAS [...] pour les applications d'autoradio et de récepteur domestique [...] système de traitement FM-IF [...] filtres passe-bande avec une largeur de bande allant jusqu'à environ 20 kHz, contre 160 kHz pour un filtre [...] conventionnel [...] suit la fréquence de résonance jusqu'à la fréquence réelle [...] ([…] DYNAS system […] for car radio and home receiver applications […] system of FM-IF processing […] bandpass filters with a bandwidth down to about 20 kHz compared to 160 kHz for a conventional […] filter […] tracks the resonant frequency to the actual frequency […]) » [6] (13+1 pages).
- (de) ICS - In-Channel-Select - das Empfangssystem der Zukunft / ICS-Restsignalverstärker (dépliant et manuel du produit), Berlin, Germany, H.u.C. Elektronik / Hansen & Co. (lire en ligne [archive du ]) (3+7 pages, page 6 manquante).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :