Frédéric Monod — Wikipédia

Frédéric Monod
Fonction
Pasteur
Temple protestant de l'Oratoire du Louvre
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Monod (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
République de Genève (jusqu'en )
française (-)
République de Genève (-)
suisse (-)
française (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Jean Monod (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Louise Philippine de Coninck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
Jean Monod
Théodore Monod (d)
Henri Monod (en)
Albert Monod (d)
Léopold Monod (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tombe de Frédéric Monod au cimetière du Père-Lachaise.

Frédéric Monod, né le à Monnaz et mort le à Paris, est un pasteur protestant suisse et français. Figure marquante du Réveil protestant, il est le fondateur de l’Union des Églises évangéliques libres de France.

Frédéric Joël Jean Gérald Monod est le fils du pasteur suisse Jean Monod et de Louise de Coninck. Il fait ses études de théologie à l'université de Genève[1], où il est influencé par l'évangéliste écossais Robert Haldane pour qui il assure le rôle d’interprète anglais-français lors de ses conférences.

Il est consacré pasteur et donne son premier sermon en 1818[2]. Il est naturalisé français en 1820[3]. De 1820 à 1849, il exerce son ministère pastoral au temple protestant de l'Oratoire du Louvre, au sein du Consistoire réformé de Paris, d'abord comme pasteur adjoint avant d'être titularisé en 1832. Il fonde la première école du dimanche et participe à plusieurs sociétés religieuses, notamment la Société biblique, la Société des missions évangéliques de Paris (dont il est secrétaire du comité) et la Société évangélique[1].

Lors du synode de 1848, réunie pour faire évoluer le concordat, il soutient la demande des protestants « orthodoxes » d'adoption d'une confession de foi[1]. Il quitte ensuite l’Église réformée reconnue et financée par L’État dans le cadre du régime concordataire et, avec Agénor de Gasparin, il fonde en 1849 l'Union des Églises évangéliques libres de France[4],[3].

La chapelle du Nord est construite au passage des Petites-Écuries à son initiative en 1849[1], pour y accueillir le culte de l’Église évangélique libre à Paris. Toujours à son instigation, elle est déménagée ensuite rue de Chabrol en 1853, puis rue des Petits-Hôtels en 1862[5]. Elle devient ensuite le temple protestant de La Rencontre et rejoint en 1939 l'Église réformée de France.

À partir de 1824 jusqu'à sa mort en 1863, Frédéric Monod est le principal rédacteur du journal revivaliste les Archives du christianisme.

Frédéric Monod épouse en 1821 Marie Louise Constance de Coninck (1803-1837). Ils ont six enfants notamment, Jean Monod, professeur à la faculté de théologie de Montauban, Gustave (1831-1904), et Théodore (1836-1921) également pasteur. Veuf en 1837, il se remarie en 1839 avec Suzanne Smedley (1808-1867), avec qui il a cinq enfants. Un de leurs fils, Léopold (1844-1922) devient à son tour pasteur[6].

Références

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  1. a b c et d « Frédéric Monod (1794-1863 », sur museeprotestant.org (consulté le ).
  2. Sébastien Fath, Du ghetto au réseau: Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Édition Labor et Fides, Genève, 2005, p. 109
  3. a et b Gabriel Mützenberg, « Frédéric Monod », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne)
  4. John McClintock, Cyclopaedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature, vol. VI, Harper & brothers, (présentation en ligne).
  5. Selon le Dictionnaire historique des rues de Paris de Hillairet, l’Église réformée évangélique dispose alors de trois lieux de cultes parisiens : le premier édifiée par des Américains de plusieurs dénominations et dite « chapelle américaine Saint-Honoré » se trouve au 21, rue de Berri (8e arrondissement), une autre se trouve dans le quartier des Ternes et la troisième est la chapelle du Nord ; cité dans « Historique de la Chapelle du Nord à Paris » sur le site Les temples protestants de France, consulté le 27 octobre 2017.
  6. Léopold Monod (1844-1922), notice Data BNF [1]

Bibliographie

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Liens externes

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