Gare d'Elne — Wikipédia

Elne
Image illustrative de l’article Gare d'Elne
Vue du bâtiment-voyageurs côté voies en juin 2013.
Localisation
Pays France
Commune Elne
Adresse Avenue de la gare
66200 Elne
Coordonnées géographiques 42° 35′ 50″ nord, 2° 57′ 48″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87784207
Site Internet La gare d'Elne, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TER Occitanie
Caractéristiques
Ligne(s) Narbonne à Port-Bou (frontière)
Elne à Arles-sur-Tech
Voies 3 (+ voies de service)
Quais 2
Transit annuel 83 129 voyageurs (2023)
Altitude 22 m
Historique
Mise en service

Carte

La gare d'Elne est une gare ferroviaire française de la ligne de Narbonne à Port-Bou (frontière), située sur le territoire de la commune d'Elne, dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Elle est mise en service en 1866 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains express régionaux TER Occitanie.

Situation ferroviaire

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Établie à 22 mètres d'altitude, la gare de bifurcation d'Elne est située au point kilométrique (PK) 481,198 de la ligne de Narbonne à Port-Bou (frontière), entre les gares ouvertes de Perpignan et d'Argelès-sur-Mer. En direction d'Argelès s'intercale le pont ferroviaire sur le Tech[1].

Elle est également l'origine au PK 481,198 de la ligne d'Elne à Arles-sur-Tech, avant la gare de Brouilla (fermée), s'intercale la halte d'Ortaffa (fermée)[1]. Cette ligne n'est utilisée que pour des circulations de trains de fret et elle est déclassée au-delà de Céret

La gare en 2008.
La gare en 2008.

La station d'Elne est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de la gare de Perpignan à celle de Collioure. Les travaux de construction de la ligne et de la station ont été financés et réalisés par l'État, du fait de l'importance plus stratégique qu'économique de ce prolongement[2].

En 1880, elle est choisie par l'État pour être la gare de bifurcation du raccordement d'une ligne d'Elne à Arles-sur-Tech[3]. En 1883, la gare est agrandie et l'embranchement entre les deux lignes est réalisé[4].

Devenue gare de bifurcation, Elne voit passer jusqu'en 1939, date d'arrêt du trafic voyageurs sur cette ligne, de nombreux trains. Un grand dépôt est construit près de la gare pour les locomotives vapeur du dépôt de Narbonne. Il reste de nos jours un grand triage quasi vide.

Elle connait l'électrification en 1982.

En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 68 738 voyageurs[5].

Service des voyageurs

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Gare[6] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours.

Il est décidé en 2021 de faire de la gare une Smart Station, permettant l'ouverture et la fermeture automatisée des bâtiments afin de permettre aux voyageurs de s'abriter des intempéries[7].

Elne est desservie par des trains du réseau TER Occitanie qui circulent entre Perpignan et Cerbère. Certains trains sont prolongés au-delà de Perpignan vers Narbonne, puis Toulouse-Matabiau ou Nîmes et Avignon-Centre, tandis que d'autres sont prolongés au-delà de Cerbère vers Portbou. Le temps de trajet est d'environ 10 minutes depuis Perpignan et d'environ 40 minutes depuis Cerbère.

L'Intercités de nuit, reliant Paris-Austerlitz à Cerbère, dessert également la gare, pendant les week-ends et les vacances uniquement.

Intermodalité

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Un parking pour les véhicules est aménagé[6].

Notes et références

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  1. a et b Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [677/2] Perpignan - Portbou (Espagne) et [680] Elne - Arles-S/Tech », p. 61 et 63.
  2. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 3 (1864-1870), Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X), « 9.3. Perpignan-Collioure, 21 mars 1866 », p. 60-61.
  3. Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat, t. 80, Paris, L. Larose et Forcel / CH. Noblet, (lire en ligne), « 31 janvier 1880 : Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'Elnes à Arles-sur-Tech (XII, B. CCCXCIX, n.8920) », p. 11-12.
  4. Conseil général, Rapports et délibérations, Perpignan, Pyrénées-Orientales, (lire en ligne), « Ligne d'Elne à Arles-sur-Tech », p. 81.
  5. « Fréquentation en gares en 2014 – Elne », sur SNCF Open Data, traitement du 26 avril 2016 (onglet informations) (consulté le ).
  6. a et b Site SNCF Ter Languedoc-Roussillon, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare d'Elne lire (consulté le 1er novembre 2011).
  7. Sebastià Vilanou i Poncet, « SNCF : de nouvelles gares automatiques dans les Pyrénées-Orientales », La Semaine du Roussillon,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Paris-Austerlitz Perpignan Intercités de nuit
(week-ends ou vacances)
Argelès-sur-Mer Cerbère
Avignon-Centre
ou Nîmes
ou Toulouse-Matabiau
ou Narbonne
ou Perpignan
Perpignan TER Occitanie Argelès-sur-Mer Cerbère
ou Portbou