Georges Fontenis — Wikipédia

Georges Fontenis
Georges Fontenis en 1970.
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Georges Fontenis, né le à Paris et mort le à Reignac-sur-Indre[2], est un instituteur, puis professeur à l’École normale d’instituteurs de Tours. Syndicaliste et communiste libertaire, il est une des principales figures anarchistes des années 1940-1950[3].

Entrée dans le monde politique

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Georges Louis Albert Fontenis est né dans une famille ouvrière[4], fils de Constant Auguste Albert Fontenis, employé dans une compagnie de chemins de fer (militant pivertiste) et de Marguerite Clémentine Anatolie Lamballais, employée[5], il approche le mouvement libertaire à l’occasion des grèves de juin 1936 et rejoint l'Union anarchiste[4]. Durant l'occupation il échappe au service du travail obligatoire et alors instituteur, il rejoint la CGT clandestine[6] et continue une activité clandestine avec ses amis anarchistes. Membre du bureau et du conseil syndical de la section de la Seine du Syndicat national des instituteurs (SNI), il participe à la Libération, avec Marcel Pennetier et Maurice Dommanget [7], à la reconstitution de la tendance syndicaliste-révolutionnaire École émancipée[8]. C'est à ce double titre (SNI et École émancipée) qu'il participe en 1945 aux commissions d’épuration de l’éducation nationale[9].

Après la grève des instituteurs de la Seine de novembre-, Georges Fontenis rejoint un temps la CNT puis revient rapidement au SNI où il continue à militant à l'École émancipée[10]. Après son arrestation par le Direction de la surveillance du territoire (DST) et sa condamnation en 1957 dans le cadre d'une répression visant la Fédération communiste libertaire, il est incarcéré. En 1958, il est amnistié puis obtient sa réintégration à l'Éducation nationale. Il est alors admis au stage de l'École normale supérieure de Saint-Cloud et devient inspecteur primaire en zone rurale puis professeur de psycho-pédagogie à l'école normale d'instituteurs de Tours[9].

Secrétaire général de la Fédération anarchiste

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Georges Fontenis dans les années 1950

Après la Seconde Guerre mondiale, il est parmi les refondateurs de la Fédération anarchiste aux côtés de, notamment, Robert Joulin, Henri Bouyé, Maurice Joyeux, Suzy Chevet, Renée Lamberet, Georges Vincey, Aristide et Paul Lapeyre, Maurice Laisant, Maurice Fayolle, Giliana Berneri, Solange Dumont, Roger Caron, Henri Oriol et Paul Chery[11].

En 1946, il est élu secrétaire général de la Fédération anarchiste. Homme neuf, il fait consensus car n’appartenant à aucun « clan ». Effectivement les tendances communiste libertaire et individualiste cohabitent mal au sein de la FA. Le choix d'une synthèse anarchiste est contesté et des militants communiste libertaires favorables à une unité théorique et à une plus grande discipline au sein de l'organisation s'attèlent à la remodeler dans cette perspective[12].

Alors que les individualistes, menés par les frères Lapeyre et André Arru, forment une fraction que Maurice Joyeux qualifie de « lobby épistolaire »[non neutre] [13], une partie des militants, autour de Serge Ninn et de Georges Fontenis, s’organisent pour créer une tendance clandestine communiste libertaire (un « parti clandestin au sein de la Fédération anarchiste » pour reprendre les termes de Maurice Joyeux), qu’ils nomment l'Organisation Pensée Bataille (OPB) [14] en hommage à l'œuvre de Camillo Berneri. Leur objectif était de former une fraction communiste libertaire pour s'opposer à la fraction individualiste qui bloquerait alors pour eux toute évolution de la FA (en l'empêchant de se structurer)[4], de prendre le contrôle de la FA et d'en faire une organisation révolutionnaire disciplinée, matérialiste, avec une analyse marxienne du capitalisme, une ligne politique unique et défendant le syndicalisme et les luttes sociales[4].

En 1951, Georges Fontenis participe à une tentative d’assassinat du général Franco, avec des anarchistes espagnols en exil. Il sert de prête-nom pour acheter un avion de tourisme avec pour but de le transformer en bombardier[4].

En quelques années les thèses de l'OPB deviennent majoritaires dans la FA[4] et en mai-, lors du congrès de Bordeaux il fait exclure Aristide Lapeyre et Paul Lapeyre, Maurice Fayolle et Maurice Joyeux[15].

Animateur de la Fédération communiste libertaire

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Au congrès de Paris, en , l'orientation communiste libertaire plateformiste (porté par Georges Fontenis et l'OPB) et l'orientation anarchiste synthésiste (porté par Maurice Joyeux) s'opposent[16]. La première l'emporte et change ainsi l'organisation en profondeur. Cependant, il faut attendre[non neutre] six mois de plus pour que la fédération change de nom. En décembre 1953, à l'issue d'un référendum, le nom Fédération communiste libertaire fut choisi[17].

Maurice Joyeux, opposant à la dérive de Fontenis et de la FCL, démasque, document à l'appui, un indicateur de police[18]

Les groupes d'Asnières, Louise-Michel et de Bordeaux sont exclus. Les libertaires-individualistes, les anarcho-syndicalistes, les acrates, les pacifistes, les humanistes et une partie des communistes libertaires, regroupés autour de Maurice Joyeux qui n’ont pas toléré les méthodes de l’OPB, vont constituer une nouvelle Fédération anarchiste.

Première de couverture du Manifeste du communisme libertaire, aux éditions Le Libertaire, en 1953.

La même année 1953, la FCL publie le Manifeste communiste libertaire[19], qui reprend en partie une série d'articles publiés les années précédentes dans Le Libertaire sous le titre « Problèmes essentiels ». Il s'oppose autant à l’extrémisme individualiste qu’au bolchevisme, et qui prône la constitution d’une avant-garde implantée au sein des syndicats et autres organisations de masse[20]. Le manifeste est analysé par certains historiens comme léniniste[21] et avant-gardiste[22] ou bolchevisant[23].

Le groupe « Kronstadt » (FA puis FCL) publie en un mémorandum dénonçant des pratiques et des orientations qu'il juge anti-anarchistes de l'OPB et de la FCL. Il y dénonce des méthodes relevant de l'entrisme et du noyautage[24],[25]. Et les accuses d'avoir des pratiques autoritaires, léninistes, avant-gardistes et trotskistes[26]. Le groupe quitte ou est exclu de la FCL en 1955[27].

À partir de 1954, la FCL et Georges Fontenis s’engagent dans le soutien politique et « logistique » à l’insurrection algérienne[28],[29],[30].

En , la FCL décide de présenter des « candidats révolutionnaires » dont Georges Fontenis[31] aux Élections législatives françaises de 1956[32], « à l'encontre de tous les principes anarchistes[15] ». Ils avaient pour motivation de ce servir de ces élections comme d'une tribune pour gagner en écho principalement au sujet de la guerre d'Algérie[4]. Ils firent un score dérisoire et Georges Fontenis considère par la suite cette tentative électoraliste comme « une erreur quelque peu ridicule »[33].

Il se lie et échange en 1956 avec le stalinien André Marty, à la fin de sa vie, qui a été impliqué dans les tortures et assassinats de militants dans l'Espagne libertaire, ce qui le décrédibilise encore plus dans certains mouvements révolutionnaires, ouvriers et anarchistes internationaux[34].

En 1957, la FCL est détruite par l’État français et plusieurs animateurs de la FCL, dont Fontenis, sont incarcérés à la suite de l'attaque contre une permanence du mouvement poujadiste[35]. Il sera condamné à deux ans de prison et à un million d'anciens francs d'amende (ce qui s'explique par une dizaine d'autres condamnations pour des articles dans Le Libertaire)[4]. Il sera malgré tout libéré en 1958, à l'occasion de l'amnistie générale décrétée par De Gaulle.

Après 1958, privé d’une organisation communiste libertaire spécifique, structurée et conséquente[4], il milite un temps dans l'équipe de rédaction de la Voie communiste, opposition interne du Parti Communiste Français[36] regroupant divers entrismes trotskistes[37], brièvement financée par Jean-Paul Sartre avant qu'il ne découvre le trotskisme de sa direction[38]. Et il participe à de discrètes actions anticolonialistes et antifranquistes[4].

Après mai 68

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En 1969, il participe à la fondation du Mouvement communiste libertaire (MCL) avec Daniel Guérin, qui tente de regrouper plusieurs groupes dont ceux originaires des Cahiers de Mai et qui publiera le journal Guerre de Classes. Le MCL sera rejoint par un groupe issu d'une scission au sein de l'Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) et deviendra ultérieurement l'« Organisation Communiste Libertaire » en 1971 avant de disparaître en 1976.

En 1979, il adhère à l’Union des travailleurs communistes libertaires. Georges Fontenis resta membre d’Alternative libertaire jusqu'à sa mort, survenue à son domicile de Reignac-sur-Indre le .

En 1990, il édite ses mémoires sous le titre L'Autre communisme, histoire subversive du mouvement libertaire. L'ouvrage est augmenté et réédité en 2000 et 2008 sous le titre Changer le monde, histoire du mouvement communiste libertaire (1945-1997).

Controverses

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Fontenis est une personnalité controversée[39].

Il est critiqué au côté de Maurice Joyeux pour leur entrisme syndical dans des syndicats non anarchistes et pour être « devenus célèbres pour leur opportunisme et leur mentalité bureaucratique[40] ».

Dans ses mémoires, L'Autre communisme, Fontenis se montre critique des excès de son passé, mais il ne les renie pas pour autant : « Tout cela fut nécessaire tant les désaccords, qui plombaient la dynamique du mouvement, s’avéraient irréductibles »[4].

Pour les communistes libertaires de son courant, Fontenis est victime d'une campagne de diabolisation car il ose ouvrir la doctrine libertaire à d’autres champs de réflexions[41],[4].Il est ainsi vu comme un homme courageux, même si excessif, qui a le mérite d'avoir sorti l'anarchisme de la FA d'un modèle philosophie abstrait, idéaliste et naïf, en lui insufflant une ligne claire et une grille d'analyse matérialiste[4].

En 1952 Mohamed Saïl, volontaire dans le groupe international de la colonne Durruti durant la guerre d’Espagne, décrit Fontenis dans une lettre qui lui est adressé, comme un militant porteur de « la véritable ligne traditionnelle de l’anarchisme », fustigeant les professeurs de la morale libertaire[42] ou autres gardiens autoproclamés du « temple anarchiste »[4].

Patrice Spadoni, cofondateur de l’UTCL que Fontenis rejoint en 1979, le décrit après avoir grandement militer avec lui : « Ce qui revient en premier en mémoire en pensant à ces trois décennies de combats communs, c’est son sourire caustique mais bienveillant. Son intelligence constructive. Sa patience, quand nous étions moins réalistes que lui. La constance de son engagement, sa présence solide à nos côtés… »[4].

Il est critiqué pour ses pratiques au sein de l'OPB, accusé d'entrisme[43], et au sein de la FCL appelées autoritaires, léninistes, avant-gardistes et trotskistes[26].

Des anarchistes comme David Thoreau Wieck[44] ou Giovanni Baldelli[45] l'accusent de tendances constantes : léninisme et paradoxalement gauchisme, entrisme marxiste, dogmatisme, sectarisme et intolérance.

En 2010, dans Le Monde libertaire, Fontenis est accusé d'avoir conduit une action de « léninisation[46] ».

  • Ce que fut l’ICL (-), n°33, avril-, texte intégral.
  • Il y a 50 ans, l’insurrection algérienne, L’Emancipation syndicale et pédagogique, - , texte intégral.

Bibliographie

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  • Daniel Goude, Guillaume Lenormant, Une résistance oublié. Des libertaires dans la guerre d'Algérie (1954-1957), 32 min, 2001, voir en ligne.
  • Franck Wolff, Parcours libertaire, 45 min, 2008, voir en ligne.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00422 » (consulté le )
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
  4. a b c d e f g h i j k l m n et o Winston, « BALLAST • Georges Fontenis : pour un communisme libertaire », (consulté le )
  5. « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
  6. La CGT a été réunifiée par les accords du Perreux de 1943. Elle regroupe les sensibilités présentent, après la scission de 1948, à la CGT, à FO et à la FEN à laquelle appartenait Fontenis en tant que militant du Syndicat national des instituteurs (SNI). Source: notice biographique sur Georges Fontenis dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français dit «Dictionnaire Maitron» établie par David Berry.
  7. La notice sur Fontenis dans le Maitron ne mentionne que Marcel Pennetier, également militant de la section de la Seine du SNI. Voir aussi la notice sur Maurice Dommanget, qui était pour sa part militant de la section de l'Oise.
  8. Les militants de l'École émancipée, qui se réclamaient du syndicalisme révolutionnaire et affichaient souvent un engagement militant dans les mouvements se situant dans le courant de l'éducation active, tout particulièrement la pédagogie Freinet, venaient de sensibilités politiques très différentes (avec parfois des évolutions): anarcho-syndicalistes ou syndicalistes-révolutionnaires se situant dans la tradition des militants d'avant-guerre, trotskystes, anarchistes comme Fontenis.
  9. a et b Notice biographique du Dictionnaire Maitron.
  10. Le Dictionnaire Maitron relève candidatures au Conseil syndical de la Seine et responsabilité comme secrétaire du SNI du Xe arrondissement de Paris entre 1953 et 1959.
  11. Cédric Guérin, Anarchisme français de 1950 à 1970, Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve-d’Ascq, Université Lille-III, 2000, texte intégral, page 10.
  12. Simon Luck et Irène Pereira, « Délibération et liberté politique dans les organisations anarchistes », Réfractions, no 27,‎ (lire en ligne)
  13. (fr) « Il ne s’agissait pas d’un groupe structuré destiné à expulser hors de la Fédération anarchiste ceux qui pensaient différemment d’eux, mais d’un réseau de correspondance dans le pays qui aboutissait à des résultats identiques, c’est-à-dire à conditionner le congrès sur des propositions élaborées en dehors de lui » (Maurice Joyeux, « L’Affaire Fontenis » in La Rue no 28, premier trimestre 1980).
  14. (fr) « Au début de 1950, Fontenis avait créé une organisation, l’O.P.B. (Organisation pensée et bataille), véritable parti clandestin au sein de la Fédération anarchiste et destiné, nous expliqueront plus tard quelques « faux naïfs » qui, après avoir été exclus à leur tour, vendront la mèche, à transformer la Fédération anarchiste en une organisation de lutte des classes. [...] Ses membres étaient recrutés par cooptation. Ils étaient tenus au secret. L’organisation possédait ses propres statuts, percevait des cotisations, établissait un programme qu’elle s’efforçait de faire triompher dans nos congrès. Son projet immédiat consistait à pousser ses membres aux responsabilités qui existaient dans la Fédération anarchiste. Son but plus lointain : créer une organisation « communiste libertaire » où se mêleraient l’efficacité du matérialisme historique de Marx et l’esprit libertaire, même si ce projet théorique, qui n’était pas sans analogie avec la « plate-forme » des anarchistes russes, ne se décanta que plus tard. Son ossature fut composée par des militants du groupe Sacco-Vanzetti, devenu le groupe Kronstadt. La Berneri, mise au courant du projet, refusa de s’y associer tout en patronnant la politique inspirée par Fontenis. Le reste de l’O.P.B. fut recruté dans les groupes de la région parisienne constitués par Fontenis à partir du groupe de l’Est, auxquels s’ajoutèrent quelques individualités de province. Ces groupes étaient squelettiques et à eux tous ils représentaient à peine la moitié du groupe Louise-Michel. Pourtant, malgré l’importance discutable de son « parti clandestin », Fontenis va l’emporter au congrès de Bordeaux, et il ne le pourra que grâce à la naïveté des anarchistes humanistes et au climat insupportable que ceux-ci imposaient à la Fédération anarchiste et qui fatiguait tous les militants actifs à cette époque comme aujourd’hui, et peut-être, comme on le verra plus loin, grâce également au « prestige » qu’il conservait auprès de ceux qui voulait le limiter et dont il voulait se débarrasser ! ».(Maurice Joyeux, « L’affaire Fontenis », dans La Rue no 28, premier trimestre 1980).
  15. a et b "Dictionnaire de l'anarchie", de Michel Ragon, Albin Michel, Paris, 2008
  16. Mathieu Le Tallec, « L’unité d’action des trotskystes, anarchistes et socialistes de gauche autour de l’anticolonialisme et de l’anti-bonapartisme (1954-1958) », Diacronie. Studi di Storia Contemporanea, no N° 9, 1,‎ (ISSN 2038-0925, DOI 10.4000/diacronie.3077, lire en ligne, consulté le )
  17. Cédric Guérin, Anarchisme français de 1950 à 1970, mémoire de maîtrise en histoire contemporaine sous la direction de M. Vandenbussche, Villeneuve-d’Ascq, université Lille-III, 2000, texte intégral, pdf
  18. Maurice Joyeux, L'hydre de Lerne. éditions du monde libertaire, Paris, 1967, page 10(réed 1983)
  19. Téléchargeable sur http://www.monde-nouveau.net/spip.php?article368
  20. Jacques Ghiloni, « Michael Schmidt, Cartographie de l'anarchisme révolutionnaire », Lectures,‎ (ISSN 2116-5289, DOI 10.4000/lectures.9806, lire en ligne, consulté le )
  21. Jean Maitron, Histoire du mouvement anarchiste en France, Éditions Maspero, Paris, 1982.
  22. Roland Biard, Histoire du mouvement anarchiste, 1945- 1975 Éditions Galilée, 1976
  23. Alexandre Skirda, Autonomie individuelle et force collective, les anarchistes et l'organisation, de Proudhon à nos jours, Éditions AS, 1987
  24. Le Monde Libertaire n°1604 (16-22 septembre 2010), Georges Fontenis : parcours d’un aventuriste du mouvement libertaire, page 6 et suivantes
  25. mémorandum du groupe Kronstadt
  26. a et b Georges Fontenis : parcours d’un aventuriste du mouvement libertaire. page 12
  27. Georges FONTENIS (1920-2010) : Parcours d’un aventuriste du mouvement libertaire (1/2). le monde libertaire n°1604, 16 septembre 2010
  28. Jean-Paul Salles, « Les Trotskystes et la Guerre d’Algérie », Dissidences, no 3,‎ (ISSN 2118-6057, lire en ligne, consulté le )
  29. « 1954 : L’insurrection algérienne de la “Toussaint rouge” », Alternative libertaire, novembre 2004.
  30. Pierre-Jean Le Foll Luciani, « Anarchisme et décolonisation en Algérie. Le Mouvement libertaire nord-africain (1950-1956) », Histoire Politique. Revue du Centre d'histoire de Sciences Po, no 39,‎ (ISSN 1954-3670, DOI 10.4000/histoirepolitique.3268, lire en ligne, consulté le )
  31. René Bianco, 100 ans de presse anarchiste : notice.
  32. Le Libertaire (1917-1956) : autopsie d'un organe anarchiste lelibertaire.net
  33. Georges Fontenis, Changer le monde. Histoire du mouvement communiste libertaire (1945-1997), éd. Le Coquelicot/Alternative libertaire, 2000, page 128.
  34. Dictionnaire de l'anarchie, de Michel Ragon, éditions Albin Michel, Paris, 2009 - 666 pages
  35. Jean-René Genty, L'immigration algérienne dans le nord pas de calais 1909-1962, Éditions L'Harmattan, 1999, p. 200.
  36. Le Monde Libertaire, n°1604 (16-22 septembre 2010), Georges Fontenis : parcours d’un aventuriste du mouvement libertaire. page 15
  37. Extrême gauche et anarchisme en mai 68: avant, pendant, après : 50 ans d'histoire, de Jacques Leclercq, éditions de L'Harmattan, Paris, 2017 - 564 pages
  38. Hervé Hamon et Patrick Rotman, Les porteurs de valises. La résistance française à la guerre d'Algérie, Le Seuil, Paris, collection : « Points Histoire » (n° 59), 1982 (1re éd. 1979), 436 p. (ISBN 2-02-006096-5)
  39. Nick Heath, 7 Nov 2010. https://www.theguardian.com/theguardian/2010/nov/07/georges-fontenis-obituary
  40. https://www.non-fides.fr/?La-CGT-Des-chiens-de-berger-deguises-en-loups
  41. « Parcours libertaire - Entretien avec Georges Fontenis », (consulté le )
  42. Émile Carme, « Mohamed Saïl. Pour un communisme libertaire », Ballast, vol. 2, no 1,‎ , p. 98–113 (ISSN 2466-7609, DOI 10.3917/ball.002.0098, lire en ligne, consulté le )
  43. Sylvie Knoerr-Saulière, Francis Kaigre, Jean-René Saulière dit André Arru, un individualiste solidaire (1911 – 1999), Les Amis d’André Arru, Libre pensée autonome, Centre international de recherches sur l'anarchisme, 2004, 416 p.
  44. Revue anarchiste anglophone : Resistance, volume second, 1952, Why? Group (en).
  45. Pensieri dei libertari, dei rivoluzionari e degli anarchici di Roma e della sua regione, revue anarchiste italienne, no 15, 1960.
  46. « Fontenis a, dans les années 50, mené une opération de léninisation de la Fédération Anarchiste, qui l'amena ensuite à chercher des amitiés chez les staliniens « repentis », chez certains trotskistes, chez des maoïstes, bref en dehors des militants ouvriers qui combattent pour leur émancipation. Il finit son existence en adhérant à un des derniers avatars du syndicalisme chrétien, SUD-Éducation : la fin de tout le programme de sa personne ! (A.M.). » Le Monde Libertaire, éditions du et du .