Gingins — Wikipédia

Gingins
Gingins
Gingins, le temple.
Blason de Gingins
Armoiries
Gingins
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Nyon
Communes limitrophes Saint-Cergue, Trélex, Grens, Chéserex, La Rippe, Prémanon (France)
Syndic
Mandat
Hans Brunner
2021-2026
NPA 1276
No OFS 5719
Démographie
Gentilé Ginginois
Population permanente 1 266 hab. (31 décembre 2022)
Densité 101 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 24′ 32″ nord, 6° 10′ 42″ est
Altitude 543 m
Superficie 12,58 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Gingins
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Gingins
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Voir sur la carte administrative du canton de Vaud
Gingins
Liens
Site web www.gingins.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Gingins est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.

Géographie

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La commune est limitrophe de la France (commune de Prémanon), dans la vallée des Dappes[réf. souhaitée].

Le nom de la commune vient du nom de personne latin Gimius ou Gimmius, complété par le suffixe latin marquant la propriété -anum. Il signifie donc « propriété de Gim(m)ius »[3].

Il est mentionné pour la première fois sous sa forme actuelle en 1144-1159[3].

Ce village est le berceau de la famille noble de Gingins, aujourd'hui éteinte, qui est restée en possession de la seigneurie pendant plus de six siècles et a joué un rôle historique important dans la région[4].

En 1535, a lieu le combat de Gingins, prélude à la conquête de la région par le canton de Berne[4].

En 1862, lors du traité des Dappes, la commune perd quelques territoires dans la vallée des Dappes du fait de l'échange effectué entre la France et la Suisse[5].

Gentilé et surnom

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Les habitants de la commune se nomment les Ginginois[6].

Ils sont surnommés les Sèche-Chrétiens[7], à cause d'une légende selon laquelle un vagabond, invité à passer la nuit dans le four communal, faillit être grillé à l'intérieur le matin suivant par le fournier[6],[8].

Démographie

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La commune compte sur son territoire une église, un château du XIIe siècle-XVIe siècle[9], ainsi que le musée romand de la machine agricole.

Personnalités liées a la commune

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Les sœurs Ellen et Lea Sprunger, devenues athlètes, sont nées et ont grandi à Gingins[10].

Jo-Wilfried Tsonga, joueur de tennis français, réside à Gingins[11].

Coupé au 1 d'argent semé de billettes de sable, au lion naissant du même, lampassé de gueules ; au 2 de gueules à deux hallebardes d'argent en sautoir.

Les armes de la famille Gingins ont été reprises par la commune en 1948 dans la partie supérieure de l'écu. Dans la partie inférieure, les deux hallebardes évoquent le combat de Gingins de 1535, prélude à la conquête bernoise[4].

Références

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  1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a et b Dictionnaire toponymique des communes suisses, Centre de dialectologie de l'Université de Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, 2005, p. 388.
  4. a b et c Armorial des communes vaudoises, Lausanne 1972, p. 162.
  5. « Dictionnaire Historique de la Suisse ‘’’Gingins’’’ », sur hls-dhs-dss.ch.
  6. a et b Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 47
  7. « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Gingins », sur www.ucv.ch (consulté le )
  8. Aïna Skjellaug, « Le château de Gingins, maison de famille de luxe », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. Le château
  10. « ea Sprunger: «Le plus important c’est la volonté!» », L'Illustré, (consulté le )
  11. Jo-Wilfried Tsonga sur le site de l'ATP. Consultation : septembre 2015.

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Liens externes

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