Gonfaron — Wikipédia
Gonfaron | |||||
Église de Gonfaron. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Var | ||||
Maire Mandat | Thierry Bongiorno 2020-2026 | ||||
Code postal | 83590 | ||||
Code commune | 83067 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gonfaronnais | ||||
Population municipale | 4 342 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 107 hab./km2 | ||||
Population agglomération | 16 019 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 19′ 17″ nord, 6° 17′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 98 m Max. 766 m | ||||
Superficie | 40,42 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Gonfaron (ville-centre) | ||||
Aire d'attraction | Le Luc (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Luc | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Var Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||||
Liens | |||||
Site web | mairie-gonfaron.fr | ||||
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Gonfaron est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Gonfaron, village du Centre Var situé à 10 km de Le Luc, à 22 de Le Thoronet, à 24 de Brignoles et à 44 de Toulon[1], est membre de la communauté de communes Cœur du Var.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le village est adossé à la colline de la Roquette, à environ 200 m d'altitude. Il est niché au pied du massif des Maures dont la face Nord et les crêtes culminantes, Notre-Dame-des-Anges et la Sauvette, dominent la région, à l'extrémité ouest de la plaine des Maures.
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par l'Aille, un affluent de l'Argens, ainsi que par plusieurs de ses affluents[2], et ses 5 ruisseaux : de la Nasque, des Bourganières, de Front Fraye et de la Haute Sauvette.
Ressource en eau des contreforts de la Sainte-Baume
[modifier | modifier le code]Dans le secteur Cœur du Var, les communes de Gonfaron, Les Mayons, Le Cannet des Maures, Le Luc et Le Thoronet, appartenant au territoire Cœur de Var, n’ont pas été intégrées au secteur « Ouest Cœur de Var ». Ces cinq communes sont desservies par le syndicat d’Entraigues, dont les ressources en eau relève d’un autre contexte géographique.
- Le secteur « Ouest Cœur de Var » regroupe six communes (Cabasse, Flassans-sur-Issole, Besse-sur-Issole, Pujet-Ville, Carnoules et Pignans)[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Luc », sur la commune du Cannet-des-Maures à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 832,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Gonfaron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gonfaron[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Luc, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), cultures permanentes (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (4,6 %), terres arables (0,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par l'autoroute A57. la sortie la plus proche est la 11, entre Carnoules et Pignans. La route départementale RD 97, reliant Le Luc à Toulon, passe par le centre du village.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![19].
Lignes SNCF
[modifier | modifier le code]La gare de Gonfaron est desservie par les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Risque sismique
[modifier | modifier le code]La commune est située en zone 2, sismicité faible[20].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Gonfaronus, Gonfanonus (bas latin), Gonfanonem (1039), Confanone (1062), Gonfarone (1341), Gonfaron (1793). Son nom en provençal est Gonfaron (écriture classique) et Gounfaroun (écriture mistralienne) et leur prononciation identique avec le -r intervocalique roulé presque comme un -l[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Les premières traces d'habitat sur la commune ont été retrouvées dans deux grottes, de la colline de la Roquette. Elles remontent à l'âge du bronze. Proche de ses grottes se trouvent les restes d'un oppidum ligure[22].
Antiquité
[modifier | modifier le code]Des traces d'occupation romaine, datant de 100 av. J.-C., ont été retrouvées le long de la route reliant Gonfaron à Flassans-sur-Issole[22].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le village faisait partie de la seigneurie de Pignans. En 1481, Charles V d'Anjou, alors comte de Provence, désigne Louis XI comme héritier. À son décès, la commune, comme l'ensemble de la Provence, est alors rattachée à la France[22].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Gonfaron est membre de la communauté de communes Cœur du Var de 37 829 habitants, créée en janvier 2002[23].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Finances communales
[modifier | modifier le code]En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :
- total des produits de fonctionnement : 4 102 000 €, soit 937 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 3 869 000 €, soit 883 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 514 000 €, soit 117 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 596 000 €, soit 136 € par habitant.
- endettement : 1 271 000 €, soit 290 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 19,90 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,42 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 73,82 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 640 €[30].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Une nouvelle station d'épuration d'une capacité de 6350 équivalent-habitants a été réalisée[31],[32],[33],[34].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2021, la commune comptait 4 342 habitants[Note 5], en évolution de +0,14 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements :
- La commune de Gonfaron compte[39] :
- une école maternelle, l'école publique Jules-Serre,
- une école primaire publique, l'école Jean-Aicard,
- Le collège de rattachement des Gonfaronnais est le collège Pierre-de-Coubertin au Luc-en-Provence.
- Le lycée de rattachement est le lycée Raynouard à Brignoles.
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[40] :
- Un centre de santé comptant trois médecins généralistes, kiné, infirmières, ostéopathes, podologue, pédicure est implanté dans la commune[41].
- Pharmacies à Gonfaron, Pignans.
- Hôpitaux à Le Luc, Pierrefeu-du-Var, Bormes-les-Mimosas.
- Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer.
- Hôpital privé Toulon Hyères-Saint Jean[42] à 43 km.
Cultes
[modifier | modifier le code]La paroisse catholique romaine de l'Immaculée Conception est une paroisse du diocèse de Fréjus-Toulon, son curé est le père Krzysztof KLYSIAK[43].
La Salle du Royaume (Temple des Témoins de Jéhovah), située chemin de la Gare.
Économie
[modifier | modifier le code]L'activité agricole à travers son patrimoine :
Autres activités :
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- L'Église de Saint-Jacques de Cagnosc. Il n'en reste qu'un pan de mur. Elle daterait du XIe siècle ;
- L'église Immaculée-Conception » consacrée en 1865[50],[51] et sa cloche de 1674[52] ;
- La chapelle Saint-Quinis : reconstruite plusieurs fois, l'actuelle date de 1849[53], et sa cloche de 1645[54] ;
- La chapelle Saint-Sépulcre[55] ;
- La chapelle Notre-Dame-du-Figuier[56] ;
- La croix monumentale dite Croix de mission[57].
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- Les monuments aux morts[58],[59],[60],[61],[62].
- La tour de l'Horloge (1850) est surmontée d'un campanile[63] ;
- La fresque de l'âne volant[64] ;
- La place de la Victoire est particulièrement vaste ;
- Parc du château des Houerts[65] ;
- Fontaines et lavoirs[66],[67],[68],[69],[70],[71],[72],[73],[74],[75],[76],[77],[78].
Légendes
[modifier | modifier le code]La légende de l'âne volant
[modifier | modifier le code]La commune est surtout connue pour la légende de l'âne volant. Cette légende lie le village à saint Quinis, son saint patron. La chapelle qui surplombe le village porte d'ailleurs le nom de chapelle de Saint-Quinis. La mention de « Âne volant » est reprise tant dans des enseignes de magasin que des noms d'associations locales.
La fête de l'âne volant se fête en avril. En fin de journée, l'âne édifié à cette occasion est brûlé. Au cours du temps, plusieurs versions de la légende son nées. La légende la plus réputée est celle-ci : le village est surmonté par une chapelle portant le nom de son saint patron, saint Quinis. La tradition voulait que les habitants se réunissent pour une procession vers la chapelle, il était donc demandé aux habitants de nettoyer les rues par lesquelles passerait le cortège. En 1645, un Gonfaronnais « grincheux » refusa, on ne sut jamais pourquoi, de faire cette besogne de propreté et s'écria simplement : « Si saint Quinis trouve le passage trop sale, il n'aura qu'à sauter par-dessus ! ». Selon certains, il ajouta quelques propos désobligeants.
La municipalité fit procéder d'autorité au travail nécessaire. La fête eut lieu dans la joie et la bonne humeur, mais l'incident resta pourtant dans la mémoire des habitants... Quelque temps après, le vieil homme revenant de la campagne sur son âne, descendait les pentes de la Carnaraute (nom local de la montagne qui domine Gonfaron au nord). Or sa bête, énervée par les taons, prit soudain une allure précipitée. À tel point que, quittant son chemin, elle fit un vol plané au-dessus du ravin tandis que son piteux cavalier était projeté rudement sur le sol. Connue aussitôt, sa mésaventure fit la joie et la risée de tout le pays, et chacun de s'écrier : « C'est bien fait, saint Quinis l'a puni, son âne a volé ».
Cette légende, quelle qu'en soit la version retenue, est directement liée à une expression familière, « à Gonfaron les ânes volent / à Gounfaroun leis ai volon », destinée à indiquer à son interlocuteur que l'on n'en croit rien, que l'on n'est pas dupe de ce qui vient d'être dit. L'expression d'origine en provençal joue sur l'homophonie entre Gounfaroun et gounfaloun ou gounfaroun, mot qui signifie bannière. Et une bannière vole dans le vent, comme l'âne de la légende[79],[80].
La vie de saint Quinis
[modifier | modifier le code]Saint Quinis, patron de Gonfaron, est né à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) vers l’an 500. On le nommait "Quenin" ou "Quinidius" (en latin). Ses parents étaient chrétiens, très pieux et son père occupait un poste important à la municipalité. Sa mère fit un jour un pèlerinage à Arles et là, elle entendit une voix lui annonçant qu’elle aurait un fils qui serait évêque et ferait beaucoup de conversions de pécheurs et de miracles[81].
Quinis fut baptisé à sa naissance et élevé dans la religion chrétienne par de très bons maîtres. Très bon élève, il apprit en classe : la grammaire, le latin, le calcul, la musique. Quand il fut plus grand, l’évêque de Vaison l’envoya compléter son instruction au monastère des Îles de Lérins (îles en face de Cannes), qui existe toujours. Les moines y tenaient une école très connue et très bonne où l’on formait des savants, des prêtres et même des évêques[82].
Quinis partit donc et passa par Avignon, Brignoles, Besse-sur-Issole, Gonfaron. Il traversait les villes et les campagnes, couchant chez les paysans ou dans les auberges. Il prêchait l’évangile de Jésus avec charité et douceur aux personnes qu’il rencontrait sur son chemin. Il parlait aux laboureurs, aux vignerons, aux bergers, aux bûcherons et leur apprenait la charité et l’amour de Dieu. Il leur conseillait d’abandonner les cultes païens, hérités des Romains[82].
Comme le Vaisonnais avait séjourné à Gonfaron et converti la population, celle-ci fit construire une chapelle, en son honneur, au Xe siècle. Située en haut du vieux village ; elle subit de nombreux avatars. Elle fut détruite, une première fois, au XVIe siècle au cours des guerres de Religion et restaurée en 1638 puis en 1849, un peu plus bas que l’ancienne. Pourtant, une quarantaine d’années de nouveaux travaux de réfection s'imposèrent, enfin au XXe siècle une ultime rénovation fut nécessaire. Chaque année, au mois de février, les paroissiens du village fête leur saint lors d'une neuvaine. Celle-ci a perduré quant à la fête de l’âne, elle se déroule fin mars, et la statue de saint Quinis l'accompagne en procession jusqu'à la chapelle[83].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le peintre Janusz de Rola a vécu à Gonfaron de 1981 à sa mort. Un pont[84] porte d'ailleurs son nom.
- Le pilote Henri Julien (en), né en 1927, qui créa en 1968, l'écurie de course automobile AGS Automobiles Gonfaronnaises Sportives. Cette marque participa à d'innombrables compétitions en Formule France, Formule Renault, Formule 3, Formule 2, Formule 3000, et même Formule 1 de 1986 à 1991. C'est sur son initiative que fut fondé le Circuit du Var au Luc que l'équipe utilise toujours. AGS survit à son départ de la Formule 1, dès 1992 germe l'idée d'utiliser le matériel de l'équipe dans le cadre de stages de pilotage haut de gamme. En 2002, AGS a même conçu des toutes nouvelles Formule 1 répondant à la réglementation technique en vigueur : les SH01, SH02, SH03 et deux biplaces. Outre ces dernières et les anciennes JH24, l'entreprise propose aussi de piloter dans le cadre de ses stages des anciennes Arrows, Prost Grand Prix, Jordan Grand Prix ainsi qu'une Peugeot 905. Henri Julien est aussi détenteur du record du monde de l'heure des Racer 500 le 3/9/1997 à la vitesse de 222,557 km/h en collaboration avec son ami Bernard Boyer[85].
- Jeannine Leïd, conservatrice des valeurs gonfaronnaises et de l'histoire de ce village[86]. L'association Les Amis de Saint-Quinis a pour but de venir en aide aux plus démunis mais aussi à l'amélioration de la vie des paroissiens.
- Lucien Sapin, peintre et sculpteur est arrivé à Gonfaron à l'âge de 6 mois. Très jeune, il fera de la sculpture son métier. Chef d'atelier des Marbres Français, il dirige 32 ouvriers ; attaché au musée du Louvre au titre de meilleur ouvrier de France, il restaure : La grande galerie du Louvre avec son équipe de spécialistes en ce qui concerne la marbrerie, et le pavillon de Flore. Chargé de mission par le ministère de la Culture, il travaille dans les musées étrangers. Il visite des carrières et sélectionne des marbres pour les restaurations futures[87].
- Fernand Briano, leveur de liège, à qui le musée du liège de Gonfaron[88] consacre un encart, puis pompier bénévole où il applique des contre feux, système interdit actuellement[89], et toute sa vie il forme les jeunes à la chasse, passion qu'il a pratiqué jusqu'à 90 ans. Il œuvra aussi à la Résistance de Gonfaron durant la Seconde Guerre mondiale où il fut maquisard; il alimentait ses collègues abrités dans un cabanon dans les Maures, notamment[90].
Héraldique
[modifier | modifier le code]La commune porterait[91] : |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Gonfaron comprend quatre villes-centres (Besse-sur-Issole, Carnoules, Gonfaron, Pignans).
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Itinéraires
- Cours d'eau sur la commune ou à son aval (rivière, canal...)
- Identification et caractérisation de la ressource majeure à préserver pour l’alimentation en eau potable, juillet 2011
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gonfaron et Le Cannet-des-Maures », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Luc », sur la commune du Cannet-des-Maures - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Luc », sur la commune du Cannet-des-Maures - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Gonfaron », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gonfaron ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Luc », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Ecart Aille », notice no IA00127338, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ecart Saint-Jacques », notice no IA00127349, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Réseau régional de transports en commun
- La commune est située en zone de sismicité faible
- Frédéric Mistral, Lou Tresor dou Felibrige, https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=gounfaroun
- histoire de Gonfaron
- Communes appartenant au Groupement Fiscalisé : Communauté de communes Cœur du Var et les Comptes des communes : Commune Gonfaron
- Le 5 juin 1920, il inaugure le monument aux morts de la commune
- « Ancien maire de Gonfaron, Jules Cheilan est décédé », Nice-Matin, (lire en ligne)
- [PDF] « Jules Cheilan nous a quittés »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mairie-gonfaron.fr, Gonfaron Infos n°30, , p. 7.
- [1]
- « Municipales à Gonfaron : Yves Orengo adoube son dauphin Thierry Bongiorno », Var-Matin, (lire en ligne).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Station d'épuration Gonfaron/Village
- Gonfaron. Station d'épuration
- Service : Gonfaron / assainissement collectif
- Poste de refoulement Gonfaron Reyran - Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- centre de santé
- Hôpital privé Toulon Hyères-Saint Jean
- Paroisse de l'Immaculée Conception de Gonfaron
- « moulin à huile place Frédéric Mistral », notice no IA00127330, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « moulin à huile rue Marceau », notice no IA00127331, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Moulin à farine », notice no IA00127344, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire normalisé
- « Coopérative vinicole dite Coopérative les Maîtres Vignerons de Gonfaron », notice no IA00127329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire normalisé ; enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- « Tuilerie, puis ferme », notice no IA00127355, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire normalisé
- L'industrie du liège dans le massif des Maures du début du XIXe siècle à la fin du XXe siècle. Apogée et déclin d'une industrie rurale provençale, pp. 10-19-23
- « Eglise paroissiale Notre-Dame-de-L'Immaculée-Conception », notice no IA00127318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Gonfaron – église de l’Immaculée Conception
- Notice no PM83000337, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église de l'Immaculée Conception
- « Chapelle Saint-Quinis », notice no IA00127319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM83000336, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle Saint-Quinis
- « Chapelle Saint-Sépulcre », notice no IA00127353, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Notre-Dame-du-Figuier », notice no IA00127345, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentale dite Croix de mission », notice no IA00127320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le monument aux morts
- « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00127322, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00127323, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM83000666, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, Saint-Pons
- Notice no IM83000665, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, place de la Victoire
- « beffroi rue du Président Wilson », notice no IA00127325, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La fresque de l'âne volant
- « parc du château des Houerts », notice no IA83000396, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
- « fontaine avenue du 11 Novembre 1918 », notice no IA83000758, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine place du 8 Mai 1945 », notice no IA00127332, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine place Aimé Mario », notice no IA00127333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine rue Albert 1er », notice no IA83000756, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « borne-fontaine avenue Foch », notice no IA83000794, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine place Frédéric Mistral », notice no IA00127334, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine place Gambetta », notice no IA00127335, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine Grand rue », notice no IA00127336, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine place Jean Giono », notice no IA00127337, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « lavoir ; remise de matériel d'incendie », notice no IA83000759, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine rue Marceau », notice no IA83000757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine rue du Président Wilson », notice no IA83000792, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « fontaine rue de la Treille », notice no IA83000793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Lou tresor dóu felibrige, Fr. Mistral, vol. 2 p. 70 de l'édition CPM de 1979.
- Zou, boulégan ! expressions familières de Marseille et de Provence, Philippe Blanchet, Bonnetton 2000.
- La chapelle de saint Quinis
- Vie de saint Quenin
- Histoire de la chapelle de saint Quinis
- Pont
- Réunion des anciens de l'écurie AGS, en octobre 2012
- Jeannine Leïd : gardienne des traditions
- Un peintre sculpteur à Gonfaron
- Écomusée du Liège
- L'Oiseau et le Trésor, par Didier Briano, p.115
- Albin Roux originaire de Gonfaron, maquisard au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP)
- Coeur du Var Plaine des Maures : Gonfaron , Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bourg castral de Cagnosc
- Gonfaron, sur www.persee.fr/
- Cavités souterraines naturelles : Grotte de la Tortue (de Gonfaron)
- Présentation du village
- Photothèque Pignans (Var)
- Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN 2-263-01872-7)Collection EDF – La France contemporaine. p. 108 Gonfaron : Bollery et fils (SARL) (Menuiserie artisanale)
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Var
- Centre de protection des tortues du Sénégal (conçu sur le modèle de celui de Gonfaron)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de l'association gonfaron.net
- Gonfaron sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var : Gonfaron)