Gouvernement Djerad I — Wikipédia
République algérienne démocratique et populaire
Président de la République | Abdelmadjid Tebboune |
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Premier ministre | Abdelaziz Djerad |
Élection | 4 mai 2017 |
Législature | 8e législature |
Formation | |
Fin | |
Durée | 5 mois et 19 jours |
Coalition | RND - FM |
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Ministres | 28 |
Secrétaires d'État | 11 |
Femmes | 5 |
Hommes | 34 |
Assemblée populaire nationale | 301 / 462 |
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Le gouvernement Djerad I est le gouvernement algérien en fonction du au .
Formation
[modifier | modifier le code]Le gouvernement est formé à la suite de l'élection de Abdelmadjid Tebboune comme président de la République et à la nomination de Abdelaziz Djerad comme Premier ministre.
Le , le président Abdelmadjid Tebboune nomme Belaïd Mohand-Oussaïd ministre conseiller à la Communication et porte-parole officiel de la présidence de la République[1].
Le gouvernement entre en fonction le [2].
Composition
[modifier | modifier le code]Le , le ministre conseiller à la communication et porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand-Oussaïd dévoile la liste des ministres de ce gouvernement[3],[4].
- Premier ministre : Abdelaziz Djerad
- Ministre de la Défense nationale : Abdelmadjid Tebboune
- Ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire : Kamel Beldjoud
- Ministre des Affaires étrangères : Sabri Boukadoum
- Ministre de la Justice, garde des Sceaux : Belkacem Zeghmati
- Ministre des Finances : Abderrahmane Raouya
- Ministre de l'Énergie : Mohamed Arkab
- Ministre des Moudjahidine et des Ayants droit : Tayeb Zitouni
- Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs : Youcef Belmehdi
- Ministre de l'Éducation nationale : Mohamed Oujaout
- Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Chems Eddine Chitour
- Ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels : Hoyem Benfreha
- Ministre de la Culture : Malika Bendouda
- Ministre de la Poste et des Télécommunications : Brahim Boumzar
- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Sid Ali Khaldi
- Ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme : Kaoutar Krikou
- Ministre de l'Industrie et des Mines : Ferhat Aït Ali
- Ministre de l'Agriculture et du Développement rural : Chérif Omari
- Ministre de l'Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville : Kamel Nasri
- Ministre du Commerce : Kamel Rezig
- Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement : Ammar Belhimer
- Ministre des Travaux publics et des Transports : Farouk Chiali
- Ministre des Ressources en eau : Arezki Berraki
- Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial : Hacène Mermouri
- Ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière : Abderrahmane Benbouzid
- Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale : Ahmed Chawki Fouad Acheuk Youcef
- Ministre des Relations avec le Parlement : Basma Azouar
- Ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables : Nassira Benharrats
- Ministre de la Pêche et des Productions halieutiques : Sid Ahmed Ferroukhi
- Ministre de la Micro-entreprise, des Start-up et de l'Économie de la connaissance : Yassine Djeridene
- Ministres délégués :
- Ministre délégué aux Statistiques et à la Prospective : Bachir Messaitfa
- Ministre délégué à l'Agriculture saharienne : Fouad Chehat
- Ministre délégué au Commerce extérieur : Aïssa Bekkai
- Ministre délégué à l'Industrie pharmaceutique : Lotfi Benbahmad
- Ministre délégué à de l'Environnement saharien : Hamza Al Sid Cheikh
- Ministre délégué chargé des Incubateurs : Nassim Dhiafat
- Ministre délégué chargé des Start-up : Yacine Oualid
- Secrétaires d'État :
- Secrétaire d'État chargé de la Production culturelle : Salim Dada
- Secrétaire d'État chargé de l'Industrie cinématographique : Bachir Youcef Sehairi
- Secrétaire d'État chargé du Sport d'élite : Noureddine Morceli
- Secrétaire d'État chargé de la Communauté et des Compétences à l'étranger : Rachid Bladehane
Trombinoscope
[modifier | modifier le code]Premier ministre
[modifier | modifier le code]Image | Fonction | Nom | Parti |
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Premier ministre | Abdelaziz Djerad | Indépendant |
Ministres
[modifier | modifier le code]Ministres délégués
[modifier | modifier le code]Image | Fonction | Nom | Parti |
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Ministre délégué aux Statistiques et à la Prospective | Bachir Messaitfa | Indépendant | |
Ministre délégué à l'Agriculture saharienne | Fouad Chehat | Indépendant | |
Ministre délégué au Commerce extérieur | Aïssa Bekkai | Indépendant | |
Ministre délégué à l'Industrie pharmaceutique | Lotfi Benbahmad | Indépendant | |
Ministre délégué à de l'Environnement saharien | Hamza Al Sid Cheikh | Indépendant | |
Ministre délégué chargé des Incubateurs | Nassim Diafat | Indépendant | |
Ministre délégué chargé des Start-ups | Yacine Oualid | Indépendant |
Secrétaires d’État
[modifier | modifier le code]Image | Fonction | Nom | Parti |
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Secrétaire d'État chargé de la production culturelle | Salim Dada | Indépendant | |
Secrétaire d'État chargé de l'Industrie cinématographique | Bachir Youcef Sehairi | Indépendant | |
Secrétaire d'État chargé de la Communauté et des Compétences à l'étranger | Rachid Bladehane | Indépendant | |
Secrétaire d'État chargé du Sport d'élite | Noureddine Morceli | Indépendant |
Analyses
[modifier | modifier le code]La composition du gouvernement est annoncée le par Mohand-Oussaïd à la télévision, une première[5]. Celui-ci comprend cinq ministres sortants, notamment régaliens, ainsi que 6 ministres sous Bouteflika, un ministre âgé de 26 ans chargé des starts ups, une première également, et la suppression du poste de vice-ministre de la Défense[6],[7]. La société civile, notamment des universitaires, investit largement la composition du gouvernement avec 10 postes ; une députée du Front El Moustakbal, qui avait critiqué ouvertement l'ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia en lui indiquant que le peuple était contre la candidature d'Abdelaziz Bouteflika en , fait partie de ce gouvernement[8]. Les anciens ministres sous Bouteflika qui font partie de ce gouvernement ont souvent été limogés et marginalisés par celui-ci et sont en quelque sorte réhabilités dans ce gouvernement comme Farouk Chiali chargé des Transports et des Travaux publics, dont le limogeage fut attribué à Ali Haddad à l'époque[9]. Cinq femmes sont nommées[10] ; parmi elles, Bessma Azouar, ministre des Relations avec le Parlement, porte un voile islamique, un fait inédit dans le pays[11],[10],[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Karim KEBIR, « Un homme du sérail pour gérer la communication officielle », sur liberte-algerie.com (consulté le )
- Rédaction AE, « Gouvernement : Les nouveaux ministres prennent leurs fonctions », sur Algerie Eco, AlgerieEco, (consulté le ).
- « Le Président Tebboune nomme les membres du nouveau gouvernement », sur Aps.dz, mis en ligne et consulté le 2 janvier 2020
- « Tebboune nomme les membres du gouvernement d’Abdelaziz Djerad », sur Algerie360.com, mis en ligne et consulté le 2 janvier 2020
- « DIRECT – Suivez la composition du nouveau gouvernement » , sur tsa-algerie.com
- Adlène Meddi, « Premier gouvernement Tebboune : sept éléments à retenir », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
- « De nouveaux ministres, des rappelés et des figures du Hirak au sein du gouvernement Djerad » , sur dia-algerie.com, (consulté le )
- « Quand la télévision favorise le choix de ministres pour le gouvernement (Vidéo) », sur dia-algerie.com, (consulté le )
- « Limogé par Haddad, Chiali réhabilité par Tebboune au ministère des Travaux publics », sur dia-algerie.com, (consulté le )
- « Nouveau gouvernement : 39 ministres, 5 femmes et un ministre de 26 ans », sur capalgerie.dz, (consulté le ).
- « Basma Azouar… une première ministre voilée en Algérie », sur echoroukonline.com, (consulté le ).
- « Basma Azouar, la première ministre voilée, récupérée par les islamistes et jalousée par Naima Salhi », sur dia-algerie.com, (consulté le ).