Guy Rottier — Wikipédia
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Nom de naissance | Willem Frederik Rottier |
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Archives conservées par | Institut français d'architecture (346 AA, ROTTI)[1] |
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Guy Rottier est un ingénieur et architecte, né Willem Frederik Rottier le à Sumatra (Indes orientales néerlandaises) et décédé le à Nice[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il collabore avec Le Corbusier pendant trois ans pour l'Unité d'habitation à Marseille. Dans les années 1960, Guy Rottier, architecte urbaniste et ancien collaborateur de Le Corbusier, s'intéresse à l'urbanisation galopante des zones touristiques. Il conçoit des maisons de petit format, parfois en carton et jetables afin de lutter contre la construction de pavillons occupés seulement le temps des vacances. Il a participé avec l'artiste Patrick Demazeau dit MADE à DUOS DES ARBRES dans le parc du Pillat en [3].
Pensée
[modifier | modifier le code]Guy Rottier distinguer trois sortes d'architecture[4] :
- La chietecture : courante et rebutante ;
- L'ar-chitecture : artisanale, acceptable et fonctionnelle ;
- L'arTchitecture : exceptionnelle, dont son exemple préféré est la Chapelle Notre-Dame du Haut.
Publications
[modifier | modifier le code]- Guy Rottier, ArTchitecte, Éditions Alternatives, , 124 p. (ISBN 9782862275567).
Citation
[modifier | modifier le code]« L'urbanisme est essentiellement politique, mais s'il n'y a souvent d'urbanisme que sur le papier, c'est que les hommes politiques n'ont généralement pas le courage de se lancer dans cette aventure, car l'urbanisme bien pensé n'est pas acceptable par la population. Il ne s'agit pas d'une science démocratique. Pour être valable, les décisions devraient être prises par un minimum de responsables compétents. Et c'est là que le bât blesse : est-ce que l'homme politique, le maire ou le décideur de tout poil ont une formation suffisante leur permettant de parler sainement et sans parti pris d'un problème pour lequel ils n'ont pas été formés ? »
« L'architecture s'enseigne par des biais car c'est une suite de contradictions. Seule la technique est diplômable, mais cela ne suffit pas pour la formation de l'architecte. C'est l'environnement qu'il faut connaître et découvrir. Dans les écoles d'architecture, on devrait enseigner tout sauf l'architecture. »[5]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_ROTTI » (consulté le )
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Nouha Babay, « Guy Rottier, un architecte-artiste parmi les artistes », In Situ, (lire en ligne)
- Laurent Demarta, « Penser construire autrement », Moins ! Journal romand d'écologie politique, no 71, , p. 20-21.
- Guy Rottier, architecte de l'insolite, Z'édition (ISBN 2-87720-047-7), page 132.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Architectures libre, Éditions Alternatives, 1987 (ISBN 2-86227-052-0), recueil de six fascicules de 24 pages chacun.
- Guy Rottier, architecte de l'insolite, Z'édition, 1990 (ISBN 2-87720-047-7), livre folioté à l'envers de 160 à 1.
- Guy Rottier architecte, Éditions Alternatives 2008, (ISBN 978-286227-556-7).
- Odette Rottier, Les Maisons de mon père, Éditions B2, 2018, 128 pages (ISBN 978-2-36509-071-1).
- Abdelkader Damani, Nouha Babay, Nadine Labedade et Daniel Siret, Guy Rottier : architecture de l'errance, Éditions Lienart, 2021 (ISBN 9782359063509).
Liens externes
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- « ROTTIER Guy - Architect », sur guy.rottier.free.fr (consulté le )
- Dans la collection du Frac Centre-Val de Loire
- Les Visionnaires. Documentaire de Julien Donada. Petit à Petit Production. 2013
- Fonds d’archives, sur ArchiWebture, base de données du Centre d'archives de l'Institut français d’architecture, Cité de l'architecture et du patrimoine.