Hélène Chauvin — Wikipédia
Décès | Avant octobre 1924 |
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Pseudonymes | La Belle aux cheveux d'or, L'Auréole |
Nationalité | |
Activités |
Cheveux |
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Hélène Chauvin est une comédienne et courtisane française[1],[2], morte avant [note 1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Hélène Chauvin apparaît dans la presse vers 1896 aux côtés des artistes et demi-mondaines. En 1897, Léon Nunès l'engage à La Cigale[3] et elle débute dans la revue Allo ! Allo ! 407-60[4], dans « un rôle très long et un costume très court »[5]. Elle joue aussi à la Scala[6].
Elle habite un hôtel particulier avenue Bugeaud[7],[8] et mène grand train entre le monde, le demi-monde, les gens des arts et du théâtre.
Le , Hélène Chauvin débute à l'Olympia dans la Belle aux cheveux d'or, ballet-pantomime de Jean Lorrain, sur une musique d'Edmond Diet, dans le rôle-titre[9],[10],[11].
En 1901, elle s'éprend d'un sous-officier des dragons en garnison à Sedan et le suit[12].
Au milieu des années 1900, établie dans un hôtel particulier situé 24 boulevard de Courcelles, elle tient un salon où l'on donne des concerts et des soirées artistiques[13],[14].
À l'été 1907, elle demeure à la villa Mira-Sol à Biarritz[note 2],[15].
En juin 1908, elle quitte son hôtel particulier du boulevard de Courcelles et vend ses meubles et œuvres d'art[note 3],[16], pour 287 000 francs[note 4],[17],[18].
En , l'hôtel Drouot accueille une vente après décès de ses objets personnels[19], parmi lesquels figure son portrait peint en 1903 par Abel Faivre. La chanteuse Mistinguett y achète deux draps de lit pour 5 610 francs.
Iconographie
[modifier | modifier le code]- La Belle aux cheveux d'or, affiche de Leonetto Cappiello, 1900[20],[21].
- Portrait de Mme Hélène Chauvin et de sa fille, huile sur toile, Abel Faivre, salon de la SNBA, 1903[22],[23].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La vente posthume de ses objets personnels en octobre 1924 est attestée par au moins une source, mentionnée par ailleurs dans cet article.
- Construite en 1907 pour le couturier O'Rossen.
- La collection d’Hélène Chauvin se distinguait par un choix de 120 estampes en couleurs dont une épreuve du Portrait d'Edouard Dagoty par Carlo Lasinio ; Le Compliment , Escalade et Heur et Malheur , par Debucourt
- 1 million d'euros d'aujourd'hui
Références
[modifier | modifier le code]- « Adam », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie parisienne », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Art vivant », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Chauvin (Hélène) », sur Gallica, Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical, (consulté le ), p. 290
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
- Catalogue d'un important mobilier ancien et moderne, estampes anciennes du XVIIIe siècle..., faïences et porcelaines anciennes, objets de vitrine..., sièges anciens et modernes... le tout appartenant à Mlle Hélène Chauvin... vente... 2-4 juin 1908..., (lire en ligne)
- « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
- « Mercure de France », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
- « La Revue hebdomadaire », sur Gallica, (consulté le )
- “Hélène Chauvin,” Cappiello, Catalogue raisonné des affiches, consulté le 20 novembre 2020.
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- Léon Roger-Milès, Les Maîtres de la Caricature. Nouv. éd. corrigée et mise à jour. Avec 750 Aquarelles et dessins inédits de Guillaume, Bac, Huard, Gerbaud, Léandre, Job, Rabier, Faivre, Steilen, Forain, Métivet etc., Ink book, (ISBN 979-10-232-0996-9, lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- L’Europe artiste, Paris, 1853-1904 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Liens externes
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