Haricléa Darclée — Wikipédia

Haricléa Darclée
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Yvan de Hartulary Darclée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Maître
Genre artistique
Site web

Hariclea Haricli, alias Hariclea Darclée de son nom de scène, née le à Brăila (Roumanie) et morte le à Bucarest, est une soprano roumaine.

Haricléa Darclée naît en 1860 à Brăila dans une famille d'origine grecque[1]. Elle commence ses études à Bucarest, puis vient à Paris se former auprès de Jean-Baptiste Faure. Elle débute en 1888 à l'Opéra de Paris dans le rôle de Marguerite (Faust). Un remplacement, dans le rôle de Juliette (Roméo et Juliette), de l'illustre Patti en lui apporte la notoriété. En 1890, elle est accueillie à la Scala de Milan où elle chante plusieurs saisons, créant le le rôle de Wally, héroïne éponyme de l'opéra de Alfredo Catalani[2].

D'autres créations mondiales l'attendaient à Rome avec la partition d'Iris de Mascagni le et celle de Tosca de Puccini le . Elle fera aussi une tournée aux Amériques, chantant à New-York, à Buenos Aires, en Uruguay, au Brésil et au Chili.

Elle fut adulée en Italie où on la mit au même rang que Lilli Lehmann [3]. Cependant, sa voix s'usera prématurément à partir de 1905, quoiqu'elle eût chanté jusqu'en 1918, année où elle quitta la scène. Elle excella dans de nombreux rôles, notamment comme Valentine (Les Huguenots), Manon (Puccini), Élisabeth (Donizetti) et les principaux rôles des compositeurs véristes et belcantistes tels Bellini et Donizetti.

Curieusement, cette artiste qui s'était retirée après une carrière de 30 ans productive et couronnée de succès, fut retrouvée au Foyer des Artistes de Milan (créé par Giuseppe Verdi), ruinée, dit-on, pendant la Grande Guerre. Elle devait enfin rejoindre sa patrie où elle vécut dans la pauvreté.

En 1995 dans sa ville natale ont été créés le Festival et le Concours International de Chant Hariclea Darclée.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ecaterina Țarălungă, Enciclopedia identității românești. Personalități, Editura Litera, Chișinău, 2010, p. 243
  2. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 222
  3. selon Harold Rosenthal, in Concise Oxford Dictionary of Opera, 1964

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]