Henri Cadot — Wikipédia
Henri Cadot | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans, 11 mois et 30 jours) | |
Élection | 26 avril 1936 |
Circonscription | Pas-de-Calais |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Jules Appourchaux |
Successeur | Circonscription supprimée |
– (16 ans, 8 mois et 6 jours) | |
Élection | 26 avril 1914 |
Réélection | 16 novembre 1919 11 mai 1924 22 avril 1928 |
Circonscription | Pas-de-Calais |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Fernand Bar |
Successeur | Gaston Beltrémieux |
Sénateur français | |
– (5 ans et 23 jours) | |
Circonscription | Pas-de-Calais |
Maire de Bruay-en-Artois | |
– (25 ans) | |
Prédécesseur | Jules Elby |
Successeur | Ernest Wéry |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Quesnoy-en-Artois |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Le Quesnoy-en-Artois |
Résidence | Pas-de-Calais |
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Henri Cadot est un syndicaliste et homme politique français né le au Quesnoy-en-Artois (Pas-de-Calais) et mort le à Bruay-en-Artois[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Mineur dès son plus jeune âge, chargé de famille dès l'âge de 12 ans, il cofonde en 1889 le syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, dont il est vice-président en 1892. En 1893, il devient aussi directeur politique du journal La Tribune, organe du syndicat.
Son engagement syndical lui vaut, cette même année, d'être licencié. Il vit alors misérablement à Labuissière tout en continuant de militer et de se présenter, en vain, comme candidat socialiste à diverses élections locales.
En 1899, il adhère au Parti ouvrier français.
Après trois échecs en 1902, 1906 et 1910, il est élu député du Pas-de-Calais en 1914.
Réélu au scrutin de liste en 1919, deuxième sur la liste SFIO menée par Emile Basly, Cette même année, il devient maire de Bruay-en-Artois, mandat qu'il conserve jusqu'en 1944.
Il siège à la Chambre des députés jusqu'à son élection, de justesse, au Sénat en 1931.
Il ne cesse pas cependant son activité syndicale, devenant en 1928 président de son syndicat.
Battu aux sénatoriales de 1935, il est réélu député en 1936.
Il disparaît de la scène parlementaire en 1939, et ne participe pas au vote sur les pleins-pouvoirs à Philippe Pétain en 1940.
Bien qu'ayant conservé ses fonctions municipales pendant l'Occupation, il n'est pas inquiété à la Libération, reste membre du parti socialiste, et décide de lui-même de démissionner de ses fonctions de maire, à l'âge de 80 ans, en 1944.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Henri Cadot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, notice de Justinien Raymond et Yves Maner
- Verdure Marc. La piscine municipale de Bruay-en-Artois et le socialisme municipal d'Henri Cadot. In: Livraisons d'histoire de l'architecture, n°14, 2e semestre 2007. Piscines. pp. 95-109 [1]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :