Henri Devillers — Wikipédia
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Henri Devillers (1914-1942) est un V-Mann (agent de pénétration) de l'Abwehr (services de renseignements militaires du Troisième Reich) section III-F (contre-espionnage en France) durant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fait prisonnier en 1940, Devillers obtient sa libération en échange de la promesse de travailler pour les services allemands qui le casent aux messageries Hachette. Une fois par semaine, il effectue une liaison Paris-Vichy-Lyon.
Introduit dans le groupe lyonnais de Combat, il gagne la confiance d'Henri Frenay, Maurice Chevance, Berty Albrecht. À Paris, il se fait apprécier de Jane Sivadon, Odile Kienlen, Robert Guédon. Les courriers sont lus par son officier traitant allemand avant d'être remis à leur destinataire.
Devillers est arrêté à Lyon par la Surveillance du Territoire, le . Confondu le , il est inculpé le , jugé et condamné à mort le . Le recours en grâce est refusé par le maréchal Pétain le . L'espion est fusillé le , par un peloton de la garnison de Lyon.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vichy et la chasse aux espions nazis, Simon Kitson, éd. Autrement, 2004
- La Traque des résistants, Fabrice Grenard, éd. Tallandier, 2019