Henri Ponsot — Wikipédia

Henri Ponsot
Fonctions
Ambassadeur de France en Turquie
-
Haut-commissaire de France au Levant
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Formation
Activité

Henri Ponsot est un diplomate français né le à Bologne et décédé en 1963.

Après des études de droit à l'université de Dijon[1], il est entré dans la carrière diplomatique en 1903. Après avoir séjourné au Siam, à Berlin et au Canada, il est nommé secrétaire général du gouvernement tunisien en 1922. Appelé à la Sous-Direction des affaires d'Afrique, il négocie avec l'Espagne une entente pour une action commune au Maroc et conduit les pourparlers d'Oujda (). Il devient ensuite haut-commissaire de France au Levant d' à , basé à Beyrouth, puis résident général de France au Maroc d' à [2]. En février-mars 1934, il parachève alors l'œuvre de pacification en soumettant l'Anti-Atlas et en assurant des liaisons permanentes avec la Mauritanie. Il poursuit l'équipement industriel du pays et procède aux premiers aménagements du tarif douanier. Il est nommé ambassadeur de France en 1934 et, de à , est ambassadeur de France en Turquie[3]. Mis alors en retraite d'office par Alexis Léger pour permettre au Quai d'Orsay de trouver à Ankara une nouvelle affectation à l'ambassadeur de France délogé du poste de Vienne en Autriche par l'Anschluss, il est consulté pendant l'Occupation par le groupe de résistants mené par Jean Chauvel[4]. À la Libération, Chauvel le nomme à Genève pour participer à la création du Haut Commissariat aux réfugiés. Il y restera plusieurs années, jusqu'à sa retraite définitive[3].

Notes et références

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  1. « Bulletin bi-mensuel de l'Ecole Saint-François de Sales de Dijon », sur Gallica, (consulté le ).
  2. Abdellah Ben Mlih, Structures politiques du Maroc colonial, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 396 p. (ISBN 978-2-7384-0833-4, lire en ligne), p. 345
  3. a et b Général Catroux, « Un Grand Ambassadeur: Henri Ponsot », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 538–547 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  4. Jean Chauvel, Commentaire, tome 1, Paris, Fayard,