Horace Günzburg — Wikipédia

Horace Günzburg
Photographie de Horace Gunzburg.
Fonctions
Conseil municipal
Saint-Pétersbourg
jusqu'en
Consul général
Grand-duché de Hesse
-
Titre de noblesse
Baron de Günzburg (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Père
Mère
Rosa Dynin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Alexander Ziskind de Gunzburg (d)
Eve-Mathilde Günzburg (d)
Salomon David de Günzburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Anna (Channah) Rosenberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
David Günzburg (en)
Alexander de Gunzburg (d)
Mathilde de Günzburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Marchand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Horace Osipovitch, baron de Günzburg (en russe : Гораций Осипович Гинцбург), né le à Zvenyhorodka et mort le à Saint-Pétersbourg (Empire russe), est un banquier et philanthrope russe.

Fils du baron Joseph de Günzburg, il devient directeur de la banque Günzburg, fondée par son père à Saint-Pétersbourg, l'une des premières institutions financières de l'Empire russe, et gère entre autres les affaires financières du grand-duc Louis III de Hesse, qui l'anoblit en 1872. Cette banque est la principale gestionnaire des emprunts russes au début des années 1890. Son frère, Salomon David de Günzburg (1848-1905) est également associé à la direction de la banque.

Il épouse Anna Gesselevna Rosenberg, qui meurt en couches le 27 novembre 1876. Le couple avait eu un fils, Mark, mort à Madère en décembre 1878, à l'âge de 17 ans, et sept autres enfants, dont David Günzburg (en).

Horace Günzburg est consul général du Grand-duché de Hesse en Russie de 1868 à 1872.

Le 28 juin 1872, il est l'un des sept fondateurs de la Banque de commerce de Sibérie, grâce à laquelle seront financées les principales mines aurifères sibériennes (dont Iekaterinbourg), avec le soutien de Piotr Chouvalov et les héritiers d'Ivan Dmitrievich Astashev (1796-1869), pionnier dans l'extraction de ce minerai en Russie.

En novembre 1877, il cofonde à Paris, chez lui, rue de Tilsitt, avec les peintres Alexeï Bogolioubov, Alexeï Harlamov, l'écrivain Tourgueniev, et le soutien du diplomate Nicolas Orloff, la Société d'entraide et de charité des artistes russes de Paris. Les réunions durèrent jusqu'en 1886 et étaient animées, très suivies par la colonie des artistes russes présents dans la capitale française[1].

En janvier 1878, il hérite de la moitié de la fortune de son père, ses deux autres frères, Alexandre et Salomon, héritant chacun du quart. Alexandre, pourtant l'aîné, n'avait montré aucun goût aux affaires. Quant à Salomon, il allait s'impliquer tardivement dans les affaires bancaires.

Horace crée l'Organisation Reconstruction Travail en 1880 avec Nikolai Bakst et Samuel Poliakov.

Il est membre du conseil municipal de Saint-Pétersbourg jusqu'en 1892.

Il est très affecté par le suicide de son frère Salomon, à Paris, le 14 septembre 1905.

Il est le grand-père de Philippe de Gunzbourg et l'arrière-grand-père de Jean Halpérin.

Ivan Kramskoï exécuta un portrait de lui (avant 1887).

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Horace Günzburg » (voir la liste des auteurs).
  • Lorraine de Meaux, Une grande famille russe. Les Gunzburg, Perrin, 2018

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]