Hubert Patrick O'Connor — Wikipédia
Évêque de Prince George Diocèse de Prince George | |
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- | |
John Fergus O’Grady (d) Gerald William Wiesner (en) | |
Évêque catholique de Whitehorse Diocèse de Whitehorse | |
- | |
James Philip Mulvihill (d) Thomas Joseph Lobsinger (en) |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités | Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ) |
Consécrateurs | |
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Condamné pour | Viol (), abus sexuel |
Condamnation | Peine de prison (en) |
Hubert Patrick O'Connor (né le et décédé le ) est un prélat canadien de l'Église catholique. Il est évêque du diocèse de Prince George en Colombie-Britannique de 1986 à 1991 et évêque du diocèse de Whitehorse au Yukon de 1971 à 1986.
Biographie
[modifier | modifier le code]Hubert Patrick O'Connor est né le .
Il est ordonné prêtre le pour la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée. Il travaille alors principalement avec des communautés autochtones de la Colombie-Britannique et est nommé directeur d'un pensionnat, la mission Saint-Joseph à Williams Lake.
Le , il est nommé évêque du diocèse de Whitehorse au Yukon et il est consacré évêque le de la même année par Anthony Jordan (de), archevêque d'Edmonton.
Le , il est nommé évêque du diocèse de Prince George en Colombie-Britannique, fonction qu'il exerce jusqu'à sa démission le à la suite d'accusations d'abus sexuel.
Abus sexuels et viols
[modifier | modifier le code]En 1991, accusé d'agressions sexuelles, Hubert Patrick O'Connor démissionne après avoir travaillé dans les communautés autochtones du Yukon pendant 15 ans et en Colombie-Britannique pendant 5 ans[1].
En 1996, il est condamné à deux ans et demi de prison, par le juge Wally Oppal, pour avoir violé deux jeunes femmes autochtones durant les années 1960 alors qu'il était prêtre[1]. Il est libéré après avoir purgé six mois et payé une caution de 1 000 $ en attente d'appel.
La même année, il fait face à deux autres accusations : le viol d'une secrétaire et celui d'une élève du pensionnat qu'il administrait. Les deux cas sont vite abandonnés faute de preuve mais un nouveau procès est requis[2],[3].
Ces poursuites sont finalement abandonnées après que Hubert O'Connor eut participé à un cercle de guérison à Alkali Lake, un petit village autochtone situé près de Williams Lake[2].
Il meurt le d'une crise cardiaque. Il est alors toujours membre des Oblat de Marie-Immaculée et sa communauté l'honore malgré sa condamnation pour les viols de deux jeunes femmes[1],[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hubert Patrick O'Connor » (voir la liste des auteurs).
- « Agresseur, mais toujours Oblat », sur Journal de Montréal, (consulté le )
- (en) Tom Hawthorn, « Disgraced B.C. bishop dead of heart attack », The Globe and Mail, (lire en ligne)
- (en) Tom Hawthorn, « Disgraced priest left legacy of pain », The Globe and Mail, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
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- Ressource relative à la religion :
- (en) Bishop Hubert Patrick O’Connor, O.M.I. sur catholic-hierarchy.org